Témoignage

Dossier : Les X étrangersMagazine N°559 Novembre 2000Par : Alexandre MALLAT (38)

Rues montantes de Thessalonique
Thes­sa­lonique, ces anci­ennes rues mon­tantes ont con­duit des jeunes Méditer­ranéens jusqu’à la mon­tagne Sainte-Geneviève.

J’ai fait par­tie des élèves étrangers entrés à l’É­cole poly­tech­nique par le con­cours spé­cial de l’an­née 1938, ce que l’on appelle aujour­d’hui la voie CP1. Ces élèves étaient entière­ment fran­coph­o­nes mais de cul­ture mul­ti­lingue. J’ai ensuite fait car­rière dans l’in­dus­trie française pen­dant les ” trente glorieuses “.

Je ne con­nais­sais pas ce nou­veau statut du CP2, exposé par Roland Sénéor, ni la réforme des études évo­quée par le général Novacq.

Il ne me paraît pas pos­si­ble d’in­téress­er à long terme un nom­bre suff­isant d’élèves étrangers du type CP2 s’il n’y a pas rapidement :

  • une réelle ouver­ture inter­na­tionale de l’É­cole : enseignants, stages, rela­tions publiques, etc.,
  • mod­i­fi­ca­tion du cur­sus des études pour tous les élèves, français et étrangers, impli­quant un allonge­ment de leur durée. Ils pour­ront ain­si acquérir une for­ma­tion tech­nique com­plé­men­taire, leur per­me­t­tant, à la sor­tie de l’É­cole, de s’en­gager directe­ment dans l’in­dus­trie, la recherche, etc., en France ou à l’étranger.


Le suc­cès futur de la voie CP2 dépen­dra, à mon avis, entière­ment de l’évo­lu­tion ci-dessus. 

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