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Smart data et diagnostic : quel bénéfice pour le patient ?

Dossier : Dossier FFEMagazine N°731 Janvier 2018
Par Alain PLUQUET

Quelques mots sur votre positionnement ?

bio­Mérieux développe et pro­duit des solu­tions pour le diag­nos­tic in vit­ro, qui présente un rap­port coût-béné­fice très favor­able. Env­i­ron 70 % des déci­sions médi­cales s’appuient en effet sur des tests de diag­nos­tic alors qu’ils ne représen­tent que quelques pour­cents des dépens­es de santé. 

Nous dévelop­pons une offre de pro­duits con­stru­ite autour de 3 tech­nolo­gies clés : la micro­bi­olo­gie, avec une dou­ble posi­tion de leader mon­di­al en micro­bi­olo­gie clin­ique et indus­trielle, les immu­noes­sais et la biolo­gie moléculaire. 

Comment la digitalisation impacte le domaine du diagnostic ?

L’essence même du diag­nos­tic biologique est de fournir de l’information au médecin. Nous béné­fi­cions donc du pro­grès rapi­de des tech­nolo­gies de l’information, comme le cloud, la con­nec­tiv­ité ou l’intelligence artificielle. 

Les don­nées sci­en­tifiques et médi­cales s’enrichissent spec­tac­u­laire­ment, comme en génomique. Ces évo­lu­tions ren­dent pos­si­ble un diag­nos­tic de nou­velle généra­tion, avec une infor­ma­tion directe­ment util­is­able par le pro­fes­sion­nel de san­té, au bon moment dans le par­cours de soin et d’une valeur médi­co-économique démontrée. 

C’est ce que nous désignons par « Smart data ». 

Comment vous adaptez-vous ?

Nous avons fait le choix en 2017 de créer notre nou­velle unité Data Ana­lyt­ics entière­ment dédiée à ces sujets. Nous col­laborons étroite­ment avec des parte­naires nou­veaux comme Thales ou Ama­zon qui nous appor­tent leur com­pé­tence technologique. 

Nous mis­ons aus­si sur la crois­sance externe avec, par exem­ple, le rachat en 2015 de l’éditeur de logi­ciels belge Applied Maths, leader en bio-infor­ma­tique pour la microbiologie. 

Très récem­ment, nous avons pris une par­tic­i­pa­tion au cap­i­tal de LUMED, une société cana­di­enne qui développe un logi­ciel d’aide à la déci­sion pour des patients sous antibio­thérapie à l’hôpital. Ce logi­ciel est un bon exem­ple de gain médi­co-économique car il per­met de réduire simul­tané­ment et sig­ni­fica­tive­ment les coûts de phar­ma­cie et la durée d’hospitalisation.

Parce que les cycles du monde numérique sont plus courts, nous adop­tons des méth­odes de tra­vail plus agiles pour accélér­er l’accès au marché de nou­velles solutions. 

Quels sont vos principaux enjeux ?

Le pre­mier enjeu est tech­nique : réus­sir à trans­former des don­nées mas­sives sou­vent hétérogènes et com­plex­es en une infor­ma­tion util­is­able dans un con­texte médi­cal réel. 

EN BREF

  • Pionnier du diagnostic in vitro depuis plus de 50 ans, présent sur 2 domaines d’application : diagnostic clinique — maladies infectieuses principalement — et contrôle microbiologique industriel
  • Une base installée de près de 90 000 systèmes dans le monde
  • Un chiffre d’affaires de 2, 103 milliards d’euros en 2016, dont plus de 90 % à l’international
  • Plus de 10 000 collaborateurs
  • Une présence dans plus de 150 pays au travers de 42 filiales
  • 20 sites de R&D
  • 18 sites de production
  • Cotée sur Euronext Paris

Le sec­ond est plus glob­al et con­cerne notre envi­ron­nement. Nous nous situ­ions au cen­tre d’un cer­cle de clients con­sti­tué de lab­o­ra­toires. La dig­i­tal­i­sa­tion change ce sché­ma avec le patient qui devient le cen­tre du cer­cle, entouré d’acteurs mul­ti­ples : les clin­i­ciens, les indus­tries phar­ma­ceu­tiques et du diag­nos­tic, les sys­tèmes de finance­ment de la san­té, publics ou privés, les réseaux soci­aux ou les géants du Web et de l’informatique.

Les inter­faces et les mod­èles économiques sont à réinventer. 

Et pour conclure ?

bio­Mérieux a fait le choix de s’investir avec con­vic­tion dans cette trans­for­ma­tion dig­i­tale. Nous y voyons une trans­for­ma­tion, pro­gres­sive, mais pro­fonde, por­teuse avant tout de valeur médi­co-économique sup­plé­men­taire avec des appli­ca­tions ciblées comme la détec­tion pré­coce d’une mal­adie spé­ci­fique ou l’optimisation d’une thérapie en fonc­tion de l’évolution de l’état de san­té du patient… 

Nous y voyons aus­si une ouver­ture et des pos­si­bil­ités de crois­sance. Nous restons ain­si fidèles à notre mis­sion fon­da­men­tale, innover et entre­pren­dre pour servir la san­té publique.
 

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