Publicité pour la banque publique SFIL

Rejoindre SFIL, une jeune banque publique, à taille humaine, une opportunité rare pour un jeune diplômé !

Dossier : Dossier FFEMagazine N°712 Février 2016Editeur : http://sfil.fr/
Par Nathalie DERUE (X80)

Quels sont les intérêts pour un jeune diplômé de rejoindre SFIL ?

SFIL n’est pas une banque comme les autres. Nous sommes une banque publique de développe­ment, c’est-à-dire une banque de plein exer­ci­ce, soumise à la régle­men­ta­tion ban­caire européenne et super­visée par la Banque Cen­trale Européenne.

A ce titre nous assurons des mis­sions de poli­tique publique. Tra­vailler chez SFIL, c’est égale­ment rejoin­dre la 7e banque française par la taille de son bilan.

SFIL offre la pos­si­bil­ité à de jeunes diplômés d’exercer des métiers à forte valeur ajoutée en ter­mes de tech­nic­ité, par exem­ple des métiers liés aux risques de bilan et de crédit, à la mod­éli­sa­tion des sys­tèmes de nota­tions internes ou encore à la val­ori­sa­tion de dérivés complexes.

SFIL OFFRE LA POSSIBILITÉ À DE JEUNES DIPLÔMÉS D’EXERCER DES MÉTIERS À FORTE VALEUR AJOUTÉE EN TERMES DE TECHNICITÉ…

Nous recher­chons des pro­fils pas­sion­nés par les risques de bilan ou des « quants » qui nous aiderons sur les mod­èles crédit ou marchés.

Par­al­lèle­ment, SFIL peut être con­sid­érée comme une start-up puisqu’elle n’a que trois ans d’existence. C’est une struc­ture à taille humaine qui compte 486 per­son­nes. L’ensemble de ces spé­ci­ficités ren­voient l’image d’une banque atyp­ique très dif­férente des autres ban­ques françaises.

Il me paraît donc très intéres­sant pour un jeune diplômé de ten­ter l’aventure chez SFIL. La com­bi­nai­son d’une jeune banque publique à taille humaine représente une oppor­tu­nité rare lorsqu’on débute sa carrière.

SFIL refinance le secteur public local et depuis peu les grands contrats français à l’export. Il y a donc une dimension d’intérêt général importante au cœur des métiers qui y sont exercés ?

Absol­u­ment, SFIL est une banque publique de développe­ment qui accom­pa­gne la mise en œuvre de poli­tiques publiques. Con­crète­ment, nous four­nissons la ressource pour la con­struc­tion de routes, d’écoles, d’hôpitaux publics.

ICI, LA RIGUEUR, LE SENS DES CHIFFRES ET LA CAPACITÉ À MODÉLISER DES CONCEPTS PARFOIS ABSTRAITS SONT ESSENTIELS.

Nous aidons égale­ment les col­lec­tiv­ités locales et hôpi­taux publics con­cernés à sor­tir défini­tive­ment du risque que con­stituent les emprunts sen­si­bles con­trac­tés il y a plusieurs années auprès de la banque Dexia.

Et depuis peu, l’État nous a con­fié la créa­tion d’un dis­posi­tif de place qui s’inscrit dans une logique plus glob­ale de développe­ment de l’activité export française dans les secteurs de l’énergie, du trans­port, de la défense.

Rejoin­dre SFIL, c’est servir la col­lec­tiv­ité au sens large.

Comment devient-on directrice des risques d’une jeune banque publique de développement telle que SFIL ?

J’ai débuté ma car­rière comme ana­lyste risque de crédit avant de pour­suiv­re dans le secteur des finance­ments de pro­jets. Il s’agit de finance­ments sans recours sur les action­naires qui sont par déf­i­ni­tion très risqués puisque la dette n’est rem­boursée que par les cash flows générés par un unique act­if (cen­trales élec­triques, routes à péage, etc.).

Pour exercer ce méti­er, il faut donc avoir un bon sens du risque. Et mon évo­lu­tion vers ce méti­er a donc été naturelle.

J’ai réal­isé une par­tie sig­ni­fica­tive de ma car­rière (de 1988 à 2009) dans le finance­ment de pro­jets et cela sous des angles très dif­férents. Tout d’abord géo­graphique­ment, puisque j’ai tra­vail­lé à Paris avant de pour­suiv­re 5 ans à Lon­dres et 4 ans à Singapour.

Cette dernière péri­ode cor­re­spondait à la crise asi­a­tique et j’ai alors notam­ment beau­coup tra­vail­lé pour la restruc­tura­tion de pro­jets en dif­fi­culté. J’ai aus­si été durant cette péri­ode respon­s­able de l’arrangement de la pre­mière cen­trale marchande en Asie.

En 2002, j’ai rejoint Dex­ia à Paris. J’ai alors abor­dé le finance­ment de pro­jet sous un angle man­age­ment puisque j’ai créé et encadré deux équipes. La pre­mière équipe regroupait de jeunes diplômés qui réal­i­saient de la mod­éli­sa­tion de cash flow, la deux­ième équipe était en charge du suivi d’un porte­feuille de 25 Md€.

EN BREF

SFIL a été créée le 1er février 2013 dans le but de garantir la stabilité du financement du secteur public local en France. Banque à 100 % publique, détenue à 75 % par l’Etat, à 20 % par la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) et à 5 % par La Banque Postale (LBP).
SFIL refinance, via sa société de crédit foncier la Caisse Française de Financement Local (CAFFIL), des prêts à moyen et long termes que La Banque Postale propose, en partenariat avec la CDC, aux collectivités territoriales et aux établissements publics de santé.
Son objectif est de faire bénéficier à ces derniers des meilleures conditions de financement, grâce à une notation de premier rang, et à une maîtrise des risques irréprochable.
Afin de renforcer la capacité d’exportation des entreprises établies en France, SFIL a récemment reçu pour mission, par l’État, la création d’un dispositif de place dédié au refinancement des grands contrats de crédits à l’exportation, assurés par Coface.
Ce dispositif a été autorisé par la Commission européenne en mai 2015.

Pro­gres­sive­ment, je me suis intéressée à la régle­men­ta­tion Bâle II d’abord sous l’angle finance­ment de pro­jet puis plus glob­ale­ment ain­si qu’à la régle­men­ta­tion « cap­i­tal économique ».

J’ai alors beau­coup échangé avec les équipes risques et ai pu mesur­er l’intérêt de ce méti­er. En 2009, j’ai estimé que j’avais fait le tour du finance­ment de pro­jet sous tous ses angles et j’ai rejoint la fil­ière Risques. Lorsque SFIL a été créée, je suis dev­enue Direc­trice des Risques et mem­bre du Comité Exécutif.

Je suis aujourd’hui en charge de tous les types de risques hors con­for­mité. Le domaine des risques est extrême­ment var­ié et tech­nique et recou­vre des dis­ci­plines très dif­férentes : le risque de crédit n’a rien à voir avec le risque de bilan ni avec le risque de marché ou le risque opérationnel.

La pres­sion régle­men­taire est de sur­croît énorme et évolue chaque jour. Il faut donc con­stam­ment s’adapter et dévelop­per de nou­velles méthodolo­gies et compétences.

En quoi votre formation d’ingénieur vous est-elle utile ?

Être ingénieur se révèle très utile lorsqu’il s’agit de met­tre en place une nou­velle méthodolo­gie, quel que soit le domaine con­cerné. Ici, la rigueur, le sens des chiffres et la capac­ité à mod­élis­er des con­cepts par­fois abstraits sont essentiels.

Cette for­ma­tion per­met par ailleurs d’appréhender les car­ac­téris­tiques tech­niques de cer­tains finance­ments et c’est un atout précieux !

Votre métier est-il selon vous davantage masculin ou féminin ?

Dans le cadre de l’analyse des risques, je pense qu’être un homme ou une femme ne change rien. Seule la ques­tion du car­ac­tère compte. La respon­s­abil­ité qui nous incombe con­siste à défendre l’intérêt social de la banque, il faut donc savoir accom­pa­g­n­er les métiers, mais aus­si, quand nous esti­mons qu’un risque pour­rait se matéri­alis­er, être ferme et main­tenir sa posi­tion quoiqu’il arrive !

En ce qui me con­cerne, cela n’était pas inné. J’ai appris à tenir bon et quand je suis con­va­in­cue du bien-fondé de ma posi­tion, je ne cède pas.

J’ai beau­coup admiré des patrons qui présen­taient cette dou­ble qual­ité : être à la fois fer­mes et intran­sigeants sur l’essentiel tout en étant péd­a­gogues et diplo­mates pour faire pass­er leurs idées.

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