Novelvy Retraite

Votre retraite, un projet pour l’avenir

Dossier : Vie des entreprisesMagazine N°768 Octobre 2021
Par Bruno RENARDIER

Sujet peu séduisant en apparence, la ques­tion des retraites devient pour­tant, à l’approche de la cinquan­taine, un sujet cen­tral dans la vie de cha­cun. S’y intéress­er per­met de dédrama­tis­er, d’apprivoiser et d’anticiper ce change­ment. Le point avec Bruno Renardier, directeur de Nov­el­vy Retraite.

L’expertise retraite est-elle un nouveau métier ?

Il y a plus de 35 ans, Nov­el­vy Retraite créait le méti­er de con­seil en droits de retraite. Nos spé­cial­istes, juristes dans leur grande majorité, con­seil­lent et assis­tent tous les assurés qui veu­lent com­pren­dre et opti­miser leurs droits pour choisir avec dis­cerne­ment à quel moment deman­der leurs retraites.

Le droit à l’information a beau­coup pro­gressé ces dernières années en matière de droits à la retraite, notam­ment avec l’envoi sys­té­ma­tique de relevés indi­vidu­el de sit­u­a­tion (RIS). Cepen­dant, ces relevés ne sont que la pho­togra­phie d’une sit­u­a­tion à un instant T. De plus, toutes les infor­ma­tions n’y sont pas reportées : le plus sou­vent, les péri­odes d’activité à l’étranger, les droits acquis en péri­odes de chô­mage, les majo­ra­tions liées aux enfants man­quent. Par­fois, cer­taines infor­ma­tions sont erronées (points man­quants, salaires reportés de façon incomplète).

Faire appel à un cab­i­net d’expertise comme Nov­el­vy Retraite per­met d’aller plus loin dans la démarche d’anticipation de cette étape charnière qu’est le départ en retraite.

Quel est le bénéfice d’un bilan retraite ?

Le bilan retraite est une étude qui se fait en deux étapes. 

La pre­mière étape, la recon­sti­tu­tion des droits, per­met de véri­fi­er et de con­solid­er l’ensemble des don­nées liées au par­cours pro­fes­sion­nel et per­son­nel de l’assuré. L’étude prend ain­si en compte tous les droits acquis (rétab­lisse­ment de droits oubliés, années à l’étranger, chô­mage, majo­ra­tions enfants…). 

La deux­ième étape répond aux prob­lé­ma­tiques posées par l’assuré. Elles sont définies en début de mis­sion : éli­gi­bil­ité aux dif­férents dis­posi­tifs (rachat de trimestres, retraite pro­gres­sive, car­rière longue…), analyse de leur rentabil­ité, pistes d’optimisation (change­ment de statut, cumul emploi-retraite, coti­sa­tion volon­taire…), âge opti­mal de départ en retraite et mon­tants associés.

À qui s’adresse le bilan retraite ? Quel est son objet ? 

Les assurés s’intéressent peu à leurs futures pen­sions de retraite. Pour­tant, elles con­stitueront leur pre­mier socle de revenus pen­dant en moyenne 25 ans. 

Le bilan retraite s’adresse majori­taire­ment aux plus de 55 ans. 

D’une part, à 7 ans de l’âge d’ouverture des droits (aujourd’hui, 62 ans), les règles et dis­posi­tifs qui s’appliquent à leur sit­u­a­tion sont peu sus­cep­ti­bles de chang­er. Ils peu­vent anticiper l’arrêt de leur activ­ité pro­fes­sion­nelle et pré­par­er la fin de car­rière en opti­misant leurs choix. 

D’autre part, ils béné­fi­cient déjà d’une car­rière passée con­séquente et ont une idée plus claire de l’avenir et de l’importance des déci­sions à venir. L’étude sera donc par­ti­c­ulière­ment per­ti­nente con­cer­nant l’impact des choix de dates et de dispositifs. 

Bien enten­du, cette presta­tion peut se révéler néces­saire plus tôt, par exem­ple, lors de change­ments pro­fes­sion­nels tels que la création/cession d’une entre­prise ou le départ en expatriation.

Quels sont les enjeux pour des personnes qui travaillent à l’étranger ?

Beau­coup d’assurés ont exer­cé une activ­ité pro­fes­sion­nelle à l’étranger, ou l’envisagent, sans con­naître les règles de prise en compte des droits. Pour­tant, ces règles sont com­plex­es et les années tra­vail­lées à l’étranger ne sont pas compt­abil­isées de la même façon selon les pays et les con­di­tions d’expatriation.

En cas d’expatriation, l’assuré devra véri­fi­er l’existence d’une con­ven­tion de sécu­rité sociale signée par le pays d’accueil avec la France. Si elle existe (con­ven­tion bilatérale ou par­tic­i­pa­tion aux accords européens), la France pren­dra en compte les péri­odes cotisées dans ce pays pour déter­min­er le droit à une retraite au taux plein. Atten­tion, cepen­dant, à la règle de non-cumul des con­ven­tions, la France ne prend en compte qu’une seule con­ven­tion pour totalis­er les trimestres don­nant droit au taux plein. Les accords européens con­stituent une con­ven­tion unique mais gare aux mau­vais­es sur­pris­es si vous avez cotisé dans plusieurs pays en dehors de l’Europe.

L’assuré devra égale­ment com­pren­dre les con­di­tions d’éligibilité à la retraite locale. Ain­si, si le pays d’accueil exige une cer­taine durée d’assurance pour le droit à la retraite, il pren­dra en compte les trimestres français pour véri­fi­er ce droit. Par exem­ple, les Français qui ont cotisé moins de 10 ans aux États-Unis décou­vriront que la con­ven­tion bilatérale fran­co-améri­caine peut leur per­me­t­tre de rem­plir les con­di­tions d’obtention à la retraite américaine. 

Les droits ne se trans­fèrent pas d’un pays à l’autre, la France versera des pen­sions pro­ratisées tout comme le ou les pays d’accueil. L’assuré percevra autant de pen­sions de retraite que de pays visités.

En l’absence de con­ven­tion, le can­di­dat à l’expatriation devra penser à la coti­sa­tion volon­taire. Cotis­er volon­taire­ment per­met, en effet, de rester dans le régime français, mais le coût est à la charge de l’assuré. La rentabil­ité de cet investisse­ment dépend du nom­bre d’années envis­agées à l’étranger.

Faire appel à un cab­i­net comme Nov­el­vy Retraite avant de par­tir en expa­tri­a­tion per­met de se pré­mu­nir con­tre des décon­v­enues au moment de faire val­oir ses droits à pension.

Quand et comment faire valoir ses droits ?

Les pen­sions de retraite ne sont pas automa­tique­ment ver­sées à la ces­sa­tion d’activité, il faut faire une demande de liq­ui­da­tion de ses droits auprès des organ­ismes com­pé­tents, selon sa sit­u­a­tion. Il est vive­ment con­seil­lé d’entamer les démarch­es au moins 6 mois avant la date d’effet souhaitée et d’avoir bien pré­paré son dossier au préal­able. Ce délai est ral­longé si vous avez acquis des droits à l’étranger, la val­i­da­tion de ces années peut pren­dre jusqu’à deux ans, en fonc­tion des pays concernés.

Le maître mot est donc l’anticipation ! Véri­fiez en amont que tous vos droits acquis ont bien été reportés sur les relevés (trimestres, points en Arrco et en Agirc, ser­vice mil­i­taire…). Dès 60 ans, faites cor­riger les éventuelles anom­alies. Assurez-vous que vous êtes éli­gi­ble à la retraite à la date souhaitée (atten­tion, cer­tains trimestres ne comptent pas pour le départ anticipé pour car­rière longue à 60 ans, par exem­ple) et que l’âge auquel vous souhaitez faire val­oir vos droits est opti­mal (n’oubliez pas l’application du malus pro­vi­soire en Agirc-Arrco lors d’un départ au taux plein avant 67 ans…).

Vous pou­vez déléguer ces véri­fi­ca­tions et démarch­es auprès de Nov­el­vy Retraite qui vous garan­ti­ra un suivi per­ma­nent de l’avancement du dossier dans les dif­férents organ­ismes et des mon­tants de pen­sion con­formes à vos droits acquis.

Il s’agit alors d’une presta­tion de liq­ui­da­tion des droits dans l’ensemble des régimes de coti­sa­tion qui peut se com­bin­er, ou non, à un bilan retraite préal­able. Cer­tains assurés n’ont, en effet, ni le temps ni le goût pour ces démarch­es admin­is­tra­tives sou­vent fastidieuses.


En bref

Société de con­seil et d’optimisation en droits de retraite créée en 1986, Nov­el­vy Retraite a dévelop­pé plusieurs ser­vices : bilan retraite per­son­nal­isé, con­seil en opti­mi­sa­tion, prise en charge des démarch­es… L’expérience, acquise par le traite­ment de plus de 15 000 dossiers en France et à tra­vers le monde, est con­fortée par une veille lég­isla­tive con­stante. Indépen­dante de tout organ­isme financier ou d’assurance, la société est entière­ment détenue par les asso­ciés qui la diri­gent et compte plus de 30 col­lab­o­ra­teurs. Soucieux de la qual­ité de nos presta­tions, nous sommes cer­ti­fiés ISO 9001 depuis 2011. 

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