Meurtre au Faubourg Raines

Dossier : Arts, Lettres et SciencesMagazine N°703 Mars 2015Par : Yves GILLET (66)Rédacteur : JREditeur : 7 écrit – Yves Gillet

Dijon, en plein mois d’août, sous la cani­cule. Au cours du même week-end, trois agres­sions et un cadavre.

Les étranges simi­li­tudes entre les vic­times, les modes opé­ra­toires et les cir­cons­tances incitent à écar­ter toute hypo­thèse de coïncidence.

Quel enne­mi com­mun, quel évé­ne­ment enfoui dans le pas­sé peuvent bien réunir ces trois braves bour­geois sans his­toire sur le tableau de chasse du meur­trier ? C’est le défi que relèvent le capi­taine Patrick Der­val et ses coéqui­piers, en par­cou­rant Dijon et la cam­pagne bourguignonne.

Les curieux pour­ront suivre leurs dépla­ce­ments sur les cartes pro­po­sées sur Internet.

On voit bien trans­pa­raître au tra­vers de la « ges­tion » de l’équipe de poli­ciers le pas­sé indus­triel de l’auteur. Créer un esprit d’équipe, fixer des objec­tifs à cha­cun, infor­mer, moti­ver, être juste : on retrouve l’aventure de l’entreprise trans­po­sée, c’est ori­gi­nal, à une enquête policière.

On peut ne pas sous­crire au plai­doyer pour la vie de céli­ba­taire endur­ci menant une vie cen­trée sur le foot sans autre attache que des parents et des copains sportifs.

Pour autant, le sus­pense, les inter­ro­ga­tions ont leur place dans ce roman construit de façon clas­sique, se ter­mi­nant à la façon d’Agatha Chris­tie par une réunion de prin­ci­paux acteurs où le cou­pable sera confon­du après exa­men des diverses pistes.

Une intrigue bien mon­tée et des des­crip­tions pré­cises de la ville natale de l’auteur, Dijon, et ses envi­rons rendent ce livre agréable à lire.

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