Agriculture : fermes du plateau de Saclay

Maintenir et développer l’agriculture sur le plateau de Saclay

Dossier : OIN Paris-SaclayMagazine N°774 Avril 2022
Par Charlotte BUISINE (2015)
Par Baptiste MICHELI (2020)

Le plateau de Saclay est bien iden­ti­fié comme un cen­tre majeur d’activités du secteur ter­ti­aire, à la pointe de la moder­nité sci­en­tifique. Mais on risque d’oublier que c’est aus­si un ter­ri­toire agri­cole par­mi les plus rich­es de France. Or con­serv­er cette activ­ité agri­cole n’est pas seule­ment un luxe post­mod­erne, c’est une néces­sité et une con­di­tion d’équilibre économique, social et envi­ron­nemen­tal pour le tis­su local.

Peux-tu nous présenter ton parcours et ce que tu fais aujourd’hui ?

Je suis X2015. En arrivant à l’X, je m’intéressais surtout à la physique théorique et à la sécu­rité infor­ma­tique mais, arrivée en fin de 2A, quand il a fal­lu choisir un PA (par­cours d’approfondissement) et que la réal­ité du monde du tra­vail s’approchait, pro­fes­sion­nelle­ment je ne me voy­ais pas trop dans l’un ou dans l’autre. J’avais fait mon stage 2A dans les éner­gies renou­ve­lables et j’avais alors ren­con­tré des gens pas­sion­nés par ce qu’ils fai­saient, notam­ment en écolo­gie. Je me suis alors tournée vers le PA Sci­ences pour les défis de l’environnement (SDE). J’ai enchaîné avec une 4A en mas­ter 2 à AgroParis­Tech, en agroé­colo­gie. Enfin, il y a deux ans, j’ai fait un ser­vice civique au sein de l’association Terre & Cité. Après ces six mois, ils m’ont embauchée et je suis restée un an salariée de l’association. Désor­mais, je me suis mise à mon compte (avec un statut d’auto-entrepreneuse) pour faire du con­seil, et je tra­vaille tou­jours prin­ci­pale­ment avec Terre & Cité.


Repères

Par le dia­logue et l’accompagnement de pro­jets, l’association (loi de 1901) Terre & Cité œuvre à l’émergence d’un nou­veau mode de rela­tion, durable et partagé, entre agri­cul­ture, ville et nature. Afin de préserv­er l’agriculture et les pat­ri­moines, l’association rassem­ble les agricul­teurs, col­lec­tiv­ités, asso­ci­a­tions, entre­pris­es, insti­tuts de recherche et d’enseignement et par­ti­c­uliers du plateau de Saclay et de ses val­lées. L’association par­ticipe active­ment à la pro­tec­tion de l’équilibre entre ter­ri­toires ruraux et urbains. Un espace pro­tégé de cette ampleur per­met la mise en place et le développe­ment de nou­velles inter­ac­tions entre le monde agri­cole et le monde urbain. C’est en cela un véri­ta­ble lab­o­ra­toire pour faire émerg­er de nou­veaux modes de rela­tion entre ville et agri­cul­ture, situé au cœur de la métro­pole parisi­enne. Pour attein­dre cet objec­tif, Terre & Cité ani­me un espace d’échange entre les agricul­teurs et les autres acteurs du ter­ri­toire et réalise des pro­jets con­crets : sou­tien des pro­jets agri­coles, actions péd­a­gogiques, out­ils de com­mu­ni­ca­tion et de décou­verte du ter­ri­toire… L’association est com­posée de qua­tre col­lèges – agricul­teurs, élus, asso­ci­a­tions et citoyens – et tra­vaille en étroite col­lab­o­ra­tion avec les amé­nageurs du ter­ri­toire, à savoir l’Établissement pub­lic d’aménagement Paris-Saclay (Epaps) et les acteurs de la recherche. Au-delà du ter­ri­toire du plateau de Saclay, Terre & Cité col­la­bore et met en œuvre de nom­breux pro­jets (pro­jets ali­men­taires et ter­ri­to­ri­aux, liv­ing lab…) avec les aggloméra­tions, col­lec­tiv­ités et asso­ci­a­tions voisines. L’association dis­pose depuis 2011 d’une ani­ma­tion per­ma­nente grâce au sou­tien de ses dif­férents parte­naires. La ges­tion au quo­ti­di­en est assurée par le bureau de l’association. L’École poly­tech­nique est adhérente de Terre & Cité.


Peux-tu présenter l’association Terre & Cité à nos lecteurs ? 

Pour présen­ter l’association, il faut revenir sur son orig­ine. Elle existe depuis 2001 et a été créée par des agricul­teurs qui, ayant vu l’urbanisation arriv­er (par exem­ple la ville nou­velle de Saint-Quentin-en-Yve­lines à l’est du plateau), se sont inter­rogés sur l’intérêt de rester sur ce plateau. L’association a été créée pour réalis­er un audit pat­ri­mo­ni­al, qui a pris la forme d’une grande enquête formelle, auprès de 120 acteurs du ter­ri­toire. La très grande majorité des per­son­nes inter­rogées se sont pronon­cées pour le main­tien d’une activ­ité agri­cole sur le plateau. À la suite de cela, l’association s’est donc struc­turée pour attein­dre cet objectif.

Quand l’Opération d’intérêt nation­al (OIN) Paris-Saclay a été décidée en 2006–2007, au vu des con­clu­sions de l’audit pat­ri­mo­ni­al, l’association a fait tout son pos­si­ble pour éviter que la majorité du plateau ne soit urban­isée, ce qui était le plan ini­tial. Elle a tra­vail­lé con­join­te­ment avec tous les acteurs du ter­ri­toire de l’OIN et a obtenu la créa­tion de la zone de pro­tec­tion naturelle, agri­cole et forestière (ZPNAF), actée en 2010 dans la loi du Grand Paris. Le tra­vail de struc­tura­tion de cette zone s’est pour­suivi pour en définir le périmètre exact par décret en 2013 et rédi­ger une charte ; et il a mené à la con­struc­tion d’un pro­gramme d’action en 2017, avec l’idée de sanc­tu­aris­er les ter­res agri­coles et forestières tout en con­tin­u­ant à les faire vivre, loin de l’idée d’une réserve naturelle. Autour de cette moti­va­tion du main­tien de l’activité agri­cole, l’association réalise beau­coup de sen­si­bil­i­sa­tion auprès de tous les publics, pour mon­tr­er qu’il y a encore des ter­res agri­coles exploitées sur le plateau. Elle tra­vaille égale­ment depuis 2013 avec les nom­breux lab­o­ra­toires de recherche du plateau pour trou­ver des solu­tions aux dif­fi­cultés ren­con­trées par les agricul­teurs. Elle a notam­ment coopéré avec le LSCE (lab­o­ra­toire des sci­ences du cli­mat et de l’environnement), le GIEC et l’ex-laboratoire d’excellence BASC (bio­di­ver­sité, agroéco­systèmes, société, climat).

“La très grande majorité des personnes interrogées
se sont prononcées pour le maintien d’une activité agricole sur le plateau.”

L’association a obtenu 1,239 mil­lion d’euros en 2015 dans le cadre du pro­gramme Leader (liai­son entre action de développe­ment de l’économie rurale). Cet argent a per­mis de don­ner de l’ampleur à l’action de l’association en per­me­t­tant de financer une par­tie de son fonc­tion­nement et, surtout, de financer de nom­breux pro­jets. Ça per­met de soutenir directe­ment les agricul­teurs dans leurs investisse­ments, comme pour l’achat de matériel col­lec­tif par exem­ple. On a aus­si actuelle­ment un gros pro­jet de plan­ta­tion d’arbres et de haies sur le plateau. Ces finance­ments per­me­t­tent égale­ment de con­tribuer à la val­ori­sa­tion de leur activ­ité plus indi­recte­ment, par la réal­i­sa­tion de clips vidéo de fer­mes ou par la coopéra­tion avec un organ­isme améri­cain qui joue le même rôle que Terre & Cité dans la Sil­i­con Val­ley, avec lequel on fait des partages d’expérience.

Justement, les agriculteurs, combien en reste-t-il sur le plateau ? Quelles activités agricoles sont menées sur le plateau ? Est-ce que Terre & Cité ne s’intéresse qu’à un type d’agriculture, par exemple l’agroécologie ?

La pre­mière réponse qui vient tou­jours à la pre­mière ques­tion est : ça dépend com­ment on compte ; com­ment on définit ce qui est le plateau et quelles sont ses lim­ites, com­ment on décompte les agricul­teurs en train de s’installer, com­ment on con­sid­ère les apicul­teurs, les fer­mes péd­a­gogiques. Glob­ale­ment, on peut dire qu’une ving­taine d’agriculteurs sont présents sur le plateau. Ce sont surtout des grandes cul­tures, à l’image de la région fran­cili­enne en général (blé, maïs, colza…), mais les activ­ités se diver­si­fient de plus en plus. Main­tenant, on a des agricul­teurs qui font aus­si du maraîchage et des arbres fruitiers, cer­tains font leur pro­pre pain, il y a aus­si de l’élevage. On a des instal­la­tions d’agriculteurs plus récentes, notam­ment des maraîch­ers, et même devraient venir des vitic­ul­teurs ! Terre & Cité tra­vaille avec tous les agricul­teurs pour la sécuri­sa­tion de l’activité agri­cole, avant tout. Mais, pour la péren­nité d’une activ­ité agri­cole sur le plateau, la tran­si­tion agroé­cologique est incon­tourn­able ; donc nous soutenons effec­tive­ment la trans­for­ma­tion de l’agriculture, tout en ne voulant laiss­er per­son­ne de côté. Par exem­ple, si un agricul­teur a un prob­lème avec un chantier sur le plateau, comme ça arrive régulière­ment, on ne va pas regarder s’il fait du bio ou non pour aller l’aider !

“Les terres du plateau de Saclay ont un des meilleurs rendements de France.”

Une des critiques récurrentes de l’urbanisation des terres en Île-de-France, et notamment concernant le plateau de Saclay, est qu’on bétonnise des terres très fertiles. Est-ce vrai ? 

Effec­tive­ment, les ter­res du plateau de Saclay ont un des meilleurs ren­de­ments de France et même d’Europe. En ter­mes pédologiques, on a une couche d’argile à env­i­ron un mètre de pro­fondeur et au-dessus des limons très fer­tiles. L’argile retient très bien l’eau, ce qui fait que, par exem­ple, les agricul­teurs ont très peu besoin d’arroser, même en été, et on a des ren­de­ments sur les grandes cul­tures qui sont excel­lents sans avoir besoin de fer­tilis­er davantage. 

On le constate, le plateau se transforme et s’urbanise. Comment évolue en conséquence la surface agricole ? 

Pour recon­tex­tu­alis­er, les pre­mières urban­i­sa­tions sur le plateau datent d’après-guerre avec l’implantation du CEA à Saclay, puis d’HEC et de l’X. Pour te don­ner une idée, une étude réal­isée en amont de l’OIN a mon­tré qu’avant les années 1990 le rythme d’urbanisation du ter­ri­toire était de 40 hectares par an. De 1995 à 2012, il était passé à une ving­taine d’hectares par an. Les trois zones d’aménagement con­certé (ZAC) présentes sur le plateau de Saclay ont été mis­es en place sur plus de 600 hectares dont 240 hectares de ter­res agri­coles. Cepen­dant, cela ne veut pas dire 240 hectares de champs cul­tivés et d’expropriations : il y avait des ter­res non cul­tivées. Il faut aus­si met­tre cela en regard des ter­res agri­coles pro­tégées par la ZPNAF, soit 2 469 hectares, dont la sur­face n’a pas été choisie au hasard. En effet, dans les années 2000, des études mon­traient que, pour qu’une petite région agri­cole fonc­tionne, il fal­lait une sur­face min­i­male de 2 300 hectares. Donc, pour répon­dre à ta ques­tion, néces­saire­ment la sur­face dimin­ue mais, si les choses s’arrêtent là, la petite région agri­cole du plateau de Saclay pour­ra con­tin­uer à vivre. Cela néces­site quand même que, hormis les sur­faces, toutes les bonnes con­di­tions soient réu­nies pour le tra­vail des agricul­teurs, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui.

La ZPNAF, parlons-en. Est-ce que c’est efficace, est-ce que ce fonctionnement vous convient à Terre & Cité ? 

Ce qui n’est pas pro­tégé par la ZPNAF (dis­posi­tif fort de pro­tec­tion par une loi et un décret) pour­rait être urban­isé à terme (révi­sions de doc­u­ments d’urbanisme). L’association veille au respect de cette zone avec l’État et l’EPA Paris-Saclay qui sont respon­s­ables de cette zone et du bon respect de sa charte. Par ailleurs, on souhaitait que la ZPNAF reste vivante et c’est ce qui a motivé le proces­sus de con­cer­ta­tion mul­ti­ac­teur qui a mené à la créa­tion du pro­gramme d’action de la ZPNAF. Il con­tient 28 actions qui seront portées de 2017 à 2023 par de mul­ti­ples acteurs (Terre & Cité, cham­bre d’agriculture, Epaps, com­mu­nautés d’agglomération, etc.). Il est organ­isé en trois axes, dont le pre­mier porte sur la péren­ni­sa­tion de l’agriculture. Néan­moins, il n’y a pas de bud­get asso­cié au pro­gramme d’action, donc ces actions ne peu­vent être menées que si les acteurs mobilisent par eux-mêmes les moyens néces­saires, ce qui n’est jamais facile.

Un des buts de la ZPNAF était de préserver la biodiversité du plateau ; est-il atteint aujourd’hui ? Est-ce qu’il y a une continuité écologique ? 

Il y a eu un proces­sus pour réper­to­ri­er les espèces pro­tégées du plateau et pour les déplac­er si besoin, par exem­ple plusieurs espèces dans des mares sur la ZAC de l’X. Con­cer­nant les cor­ri­dors écologiques (pour per­me­t­tre le développe­ment d’un écosys­tème et le trans­fert des espèces entre dif­férents milieux), il n’y a en revanche pas de tra­vail mutu­al­isé entre les acteurs qui avan­cent de leur côté, notam­ment avec les com­mu­nautés d’agglomération qui ont cette compé­tence. De plus, la ZPNAF a été dess­inée pour laiss­er la place aux routes ou à la future ligne 18, ce qui implique de nom­breuses dis­con­ti­nu­ités entre les espaces non urbanisés.


L’agriculture de la ZPNAF en chiffres

  • ZPNAF : 4 415 ha dont 2469 ha agri­coles et 1 646 ha naturels et forestiers protégés.
  • 22 % des ter­res agri­coles en agri­cul­ture biologique (con­tre 6,5 % de la sur­face agri­cole en Île-de-France).
  • 11 % des sur­faces des­tinées à une com­mer­cial­i­sa­tion de prox­im­ité en cir­cuit court.

Quel est l’impact des différents travaux sur l’agriculture du plateau ? 

Il n’y a pas de grande inquié­tude vis-à-vis de la pol­lu­tion des sols, c’est un enjeu sec­ondaire par rap­port à la fonc­tion­nal­ité de l’agriculture. Mais ça sera intéres­sant de voir si les agricul­teurs remar­quent des effets sur les cul­tures à prox­im­ité des nou­velles con­struc­tions. Les travaux ont un fort impact sur ce qu’on appelle « la fonc­tion­nal­ité de l’agriculture », c’est-à-dire les bonnes con­di­tions dans lesquelles les agricul­teurs peu­vent tra­vailler : cir­cu­la­tion des engins, réseau hydraulique, ravageurs de cul­ture, attrac­tiv­ité pour les salariés… Par exem­ple sur le réseau hydraulique : jusqu’au xviie siè­cle, le plateau était une sorte de grand marécage, et le fait que les ter­res devi­en­nent cul­tivables a été une con­séquence de la con­struc­tion du château de Ver­sailles. En effet, pour ali­menter en eau les fontaines du château, l’ingénieur Col­bert a creusé un réseau de rigoles et d’étangs per­me­t­tant d’acheminer le sur­plus d’eau de ce plateau vers Ver­sailles. Au xixe siè­cle, un réseau de tuyaux en poterie à un mètre de pro­fondeur a été mis en place et ça a per­mis d’évacuer encore davan­tage le sur­plus d’eau des sols pour les cul­tiv­er. Aujourd’hui, on a encore en par­tie ce réseau de drainage his­torique, com­plété par un réseau plus récent, mais on ne sait pas tou­jours exacte­ment où il se situe. Il arrive donc par­fois qu’avec les travaux des tuyaux soient cassés et que des agricul­teurs se retrou­vent avec leurs champs inondés. Actuelle­ment, l’Epaps met en place des cam­pagnes de détec­tion de ce réseau de drainage, avec des méth­odes mod­ernes pour prévenir ces risques dans le futur. En revanche, dans les cas où l’on sait où sont situés les drains, on aimerait que ça puisse être pris en compte avant les travaux plutôt que de devoir répar­er après coup. Terre & Cité mène un gros tra­vail de sen­si­bil­i­sa­tion auprès des amé­nageurs sur ce sujet, et sur les autres thèmes dont j’ai par­lé. Il n’y a pas de grande inquié­tude vis-à-vis de la pol­lu­tion des sols, c’est un enjeu sec­ondaire par rap­port à la fonc­tion­nal­ité de l’agriculture. Même si j’espère que ce ne sera pas le cas, il serait intéres­sant de voir si les agricul­teurs remar­quent des effets sur les cul­tures à prox­im­ité des nou­velles constructions.

Enfin, qu’est-ce que tu aimerais dire à nos anciens X lecteurs qui ont quitté le plateau depuis longtemps ? 

Sou­venez-vous de ce qu’était le plateau quand vous y étiez, puis revenez voir à quoi ça ressem­ble main­tenant : qu’est-ce que ça vous fait ? Égale­ment : est-ce que vous estimez que c’est un endroit qui mérite de rester agri­cole, en ayant la chance de for­mer des X – qui peu­vent avoir des postes à respon­s­abil­ité – juste à côté ? J’aimerais tout d’abord les inter­roger sur ce qu’ils ressen­tent quand ils com­par­ent leur sou­venir du plateau avant le début des travaux et ce qu’il est aujourd’hui. J’aimerais juste qu’ils pren­nent le temps de se pos­er la ques­tion. Ensuite, j’aimerais les inter­roger sur ce qu’ils pensent de l’agriculture, en tant que proces­sus qui nous per­met de nous nour­rir, en tant qu’activité économique, en tant que pat­ri­moine, en tant que levi­er de lutte con­tre le change­ment cli­ma­tique. J’aimerais que cha­cun et cha­cune puisse réalis­er la valeur de l’agriculture aujourd’hui, dans un monde où l’on ne par­le que de manger local, bio, de reter­ri­to­ri­alis­er l’alimentation, de faire des cir­cuits courts, de stock­er du car­bone dans les sols… Enfin le plateau de Saclay est, pour moi, un ter­ri­toire incroy­able qui réu­nit d’un côté par­mi les meilleures écoles, uni­ver­sités et unités de recherche de France et de l’autre les ter­res agri­coles par­mi les plus fer­tiles, avec des agricul­teurs et agricul­tri­ces absol­u­ment pas­sion­nés, tournés vers le pub­lic et l’éducation. Il y a des entre­pris­es, des habi­tants anciens ou récents, des asso­ci­a­tions et des col­lec­tiv­ités engagées. Depuis plus de vingt ans, Terre & Cité cherche à créer des ponts entre ces mon­des et j’aimerais que les lecteurs soient eux aus­si per­suadés de l’importance de ce dia­logue et des chances qu’il représente pour chacun. 


Pour en savoir plus sur Terre & Cité : https://terreetcite.org/

Pour en savoir plus sur les fer­mes et les cir­cuits courts sur le plateau de Saclay : https://www.mangerlocal-paris-saclay.fr/

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