L’Intellectuel, le Politique et le Marchand Jean Brilman (59)

L’Intellectuel, le Politique et le Marchand

Dossier : Arts, Lettres et SciencesMagazine N°737 Septembre 2018Par : Jean BRILMAN (59) Préface de Philippe de ROUILHAN, Directeur de recherches émérite au CNRSRédacteur : Gérard GASTAUT (59)Editeur : L’Harmattan

Dans ce livre court (156 pages) et agréable à lire, Jean Bril­man rap­pelle que, tout au long de l’histoire, les marchands ont été les prin­ci­paux dif­fuseurs du savoir, les réels col­por­teurs du pro­grès et les agents de la civilisation. 

L’échange marc­hand per­met à cha­cun de béné­fici­er des ser­vices d’autrui sans en être l’obligé et sans se soumet­tre à un rap­port hiérar­chique. Le marché con­cur­ren­tiel est le lieu de l’autonomie, de l’indépendance, de la lib­erté et des rela­tions égal­i­taires entre les indi­vidus et les organisations. 

La pro­duc­tion de masse et le low cost con­tribuent davan­tage à l’égalité entre les hommes que la redis­tri­b­u­tion par l’impôt.

Les marchands sont con­traints par leurs clients et l’État d’être plus hon­nêtes intel­lectuelle­ment que la plu­part des idéo­logues religieux ou laïcs. 

Comme l’écrit le philosophe Philippe de Rouil­han, Jean Bril­man a osé se faire « l’avocat d’un mal aimé, le “vil marc­hand”, dans un procès en diffama­tion con­tre l’intellectuel et le politique ». 

Il démon­tre que, dans le monde réel, les marchands font plus pour le bon­heur des peu­ples que les intel­lectuels et les politiques. 

Poster un commentaire