Les villes globales fragilisées par les inégalités :

Dossier : MégapolesMagazine N°691 Janvier 2014
Par Edmond PRÉTECEILLE (64)

La con­fronta­tion appro­fondie du mod­èle théorique de « ville glob­ale » au cas de Paris con­duit à rel­a­tivis­er le poids de « l’économie urbaine glob­ale » dans l’économie de cette métro­pole, tout en con­fir­mant son dynamisme et son impact crois­sants, mais en mon­trant l’importance main­tenue d’autres secteurs économiques.

REPÈRES

L’idée de « ville globale » a connu un succès mondial avec le livre de Saskia Sassen, The Global City (1991). On en a souvent retenu surtout l’analyse de l’apparition d’un nouveau type économique de ville concentrant les activités financières, les sièges sociaux des multinationales, les services avancés aux entreprises, ainsi que les infrastructures d’informatique, des moyens de télécommunications et de transport permettant à ces villes globales de se constituer en réseau à l’activité permanente dominant l’économie mondiale.
On a moins souvent retenu l’analyse de Sassen montrant que cette nouvelle économie urbaine produisait une dualisation sociale et spatiale de ces villes, avec un contraste entre les cadres hautement qualifiés et hautement rémunérés de cette nouvelle économie, et le nouveau prolétariat tertiaire de leurs serviteurs, dans les entreprises ou dans les services de consommation de la vie quotidienne.

Les classes moyennes n’ont pas disparu

Les pro­fes­sions inter­mé­di­aires ont pro­gressé continûment

Les cadres et pro­fes­sions intel­lectuelles supérieures ont vu leur poids et leurs effec­tifs pro­gress­er forte­ment et la plus forte con­tri­bu­tion a été celle des cadres d’entreprise. Mais, à l’opposé de la hiérar­chie sociale, le poids des employés a reculé sen­si­ble­ment, alors que celui des ouvri­ers s’effondrait.

Enfin et surtout, la dis­pari­tion annon­cée des class­es moyennes, héritage du « fordisme » selon Sassen, n’a pas eu lieu. Au con­traire, les pro­fes­sions inter­mé­di­aires ont pro­gressé con­tinû­ment, en poids comme en effectifs.

Commerce et services

Par­mi les employés, ceux qui avaient les emplois les plus sta­bles et les rémunéra­tions les meilleures, les employés admin­is­trat­ifs d’entreprise ont très forte­ment reculé, alors que les plus pré­caires et les moins bien payés, les employés de com­merce et les per­son­nels des ser­vices directs aux par­ti­c­uliers ont sen­si­ble­ment progressé.

La dis­pari­tion de l’ouvrier parisien
Les ouvri­ers parisiens n’ont guère béné­fi­cié de cette prospérité, ils sont devenus chômeurs, employés pré­caires ou retraités ; leurs enfants sont devenus eux aus­si chômeurs, employés pré­caires, pro­fes­sions inter­mé­di­aires pour la minorité qui a con­nu une cer­taine mobil­ité sociale ; et le tra­vail ouvri­er n’a pas dis­paru, il a été délo­cal­isé au Maroc, en Roumanie, en Chine, en Inde, où les salaires et la pro­tec­tion sociale sont beau­coup plus faibles et les con­di­tions de vie beau­coup moins bonnes.

Les caté­gories moyennes, con­sti­tuées par les pro­fes­sions inter­mé­di­aires et une par­tie des cadres et pro­fes­sions intel­lectuelles supérieures selon les caté­gories socio­pro­fes­sion­nelles de l’INSEE, ont con­nu, non pas un déclin numérique, mais une pro­gres­sion notable.

Cepen­dant, elles ont aus­si con­nu dans des pro­por­tions crois­santes et aujourd’hui non nég­lige­ables la pré­car­ité de l’emploi et le chô­mage, qui étaient antérieure­ment surtout le lot des caté­gories populaires.

Une progression des cadres

Seules les caté­gories supérieures (la par­tie vrai­ment supérieure des cadres, les pro­fes­sions intel­lectuelles supérieures et les chefs d’entreprise) ont vu leur sit­u­a­tion s’améliorer encore en ter­mes de revenus, cepen­dant que le nom­bre des cadres d’entreprise con­nais­sait une pro­gres­sion con­sid­érable. Cette pro­gres­sion du revenu, ain­si du reste que du pat­ri­moine, des caté­gories supérieures, s’oppose à la stag­na­tion ou à la baisse du revenu des plus pauvres.

Con­traire­ment à la mode des titres dra­ma­tiques (ghet­to, frac­ture, etc.), la métro­pole parisi­enne est pour­tant une ville où la ségré­ga­tion, tant socio-économique qu’ethno-raciale, est assez mod­érée selon les critères de com­para­i­son internationale.

Les caté­gories séparées des autres par la ségré­ga­tion sont les cadres et les pro­fes­sions intel­lectuelles supérieures, suiv­ies des ouvri­ers, cepen­dant que les pro­fes­sions inter­mé­di­aires et les employés le sont moins.

Une polarisation de l’espace

Il y a cepen­dant une ten­dance lente mais con­tin­ue sur deux décen­nies à la polar­i­sa­tion de l’espace de la métro­pole parisi­enne entre caté­gories supérieures et caté­gories populaires.

Une pro­gres­sion du revenu et du pat­ri­moine des professio​ns supérieures

Et cette ten­dance est encore plus nette si l’on isole, par­mi les caté­gories supérieures, les seuls cadres d’entreprise, voire par­mi eux ceux qui tra­vail­lent dans le secteur financier (Gode­chot 2013).

La métro­pole parisi­enne n’est donc pas une ville duale spa­tiale­ment, la ségré­ga­tion y est encore mod­érée. Mais les ten­dances d’évolution spa­tiale sont, elles aus­si, mar­quées par une bipo­lar­i­sa­tion préoccupante.

D’un côté, les espaces dom­inés par les caté­gories supérieures sont de plus en plus exclusifs, et les caté­gories supérieures s’éloignent en moyenne des caté­gories populaires.

De l’autre, une par­tie des espaces pop­u­laires con­naît une aug­men­ta­tion de la con­cen­tra­tion locale des caté­gories pop­u­laires pré­caires et des chômeurs, et ce sont aus­si pour la plu­part les quartiers où l’on trou­ve une forte con­cen­tra­tion d’immigrés. Ces quartiers, dont une bonne par­tie est sous les pro­jecteurs de ladite « poli­tique de la ville », ont con­nu une aggra­va­tion sig­ni­fica­tive de leur sit­u­a­tion en ter­mes de pré­car­ité, de chô­mage, de dif­fi­culté d’accès à l’emploi pour les jeunes, de dégra­da­tion des con­di­tions de sco­lar­i­sa­tion et de dif­fi­cultés accrues de rap­ports aux insti­tu­tions publiques, dont la police.

Évo­lu­tion du poids des caté­gories socio­pro­fes­sion­nelles en Île-de-France
Act­ifs ayant eu un emploi de 25 à 54 ans et chômeurs – 1968–2008
Source : INSEE, don­nées har­mon­isées des recense­ments de la pop­u­la­tion, 2013.
On a pris le cadre géo­graphique com­mun de l’Île-de-France comme approx­i­ma­tion de la métro­pole parisi­enne, par défaut pour 1999 et 2010, par excès pour les recense­ments précédents.
Indices de ségré­ga­tion des caté­gories socioprofessionnelles
L’indice com­pare la dis­tri­b­u­tion spa­tiale entre les IRIS, quartiers d’environ 4 000 h., d’une caté­gorie à ce​lle de l’ensemble. L’ensemble con­sid­éré est ici l’aire urbaine de Paris.

La ville dont on ne parle pas

Quant aux espaces « moyens-mélangés », qui accueil­lent une par­tie très impor­tante de la pop­u­la­tion, ils con­stituent la ville dont on ne par­le pas parce qu’elle est sans trop d’histoire.

Une par­tie voit cepen­dant sa vie sociale frag­ilisée par la forte mon­tée de la pré­car­ité dans les class­es pop­u­laires et dans les class­es moyennes qui y rési­dent. Cer­tains de ces espaces sociale­ment frag­ilisés appar­ti­en­nent au péri­ur­bain, mais une bonne par­tie est située au cœur de la ville, dans la zone dense de la métro­pole, dans Paris ou en ban­lieue proche.

Des inégalités urbaines plus intenses

Des immi­grés mod­éré­ment ségrégés
La ségré­ga­tion eth­no­ra­ciale, qui, selon cer­tains, aurait rem­placé la ségré­ga­tion socioé­conomique, a été elle aus­si mod­érée, par com­para­i­son avec les villes des États-Unis, mais elle a été cepen­dant sig­ni­fica­tive, et sen­si­ble­ment supérieure à la ségré­ga­tion qui résul­terait des seules car­ac­téris­tiques socioé­conomiques des immi­grés. Elle a légère­ment aug­men­té au cours des années qua­tre-vingt-dix. La grande majorité des immi­grés, y com­pris ceux orig­i­naires du Maghreb, d’Afrique sub­sa­hari­enne ou d’Asie, habite des quartiers mélangés où les immi­grés ne sont pas majoritaires.

L’un des effets de la dom­i­nance de « l’économie glob­ale » sur la métro­pole parisi­enne est la hausse con­sid­érable des prix fonciers et immo­biliers, ces marchés étant tirés vers le haut par la demande de bureaux de pres­tige d’entreprises finan­cières et des ser­vices avancés à haute rentabil­ité, par la demande de loge­ments de luxe des cadres d’entreprise à hauts revenus et par des achats immo­biliers de rich­es étrangers, rési­dences sec­ondaires ou place­ments dans l’immobilier.

Cette dynamique du marché immo­bili­er tend à accentuer les con­trastes soci­aux et spa­ti­aux. Les caté­gories les plus mod­estes et les immi­grés ouvri­ers et employés ont de plus en plus dif­fi­cile­ment accès au loge­ment locatif privé dans les zones cen­trales, les poli­tiques de réha­bil­i­ta­tion réduisant pro­gres­sive­ment le poids du « loge­ment social de fait » que con­sti­tu­aient les loge­ments anciens de mau­vaise qualité.

Même les class­es moyennes, et par­ti­c­ulière­ment les jeunes, ont de plus en plus de mal à accéder au loge­ment dans Paris ou la très proche ban­lieue. Les ouvri­ers ou les employés mod­estes qui accè­dent à la pro­priété ne peu­vent guère le faire qu’en ban­lieue très éloignée, comme dans l’est de la Seine-et-Marne.

Le prestige du centre et de la banlieue ouest

L’appropriation rési­den­tielle des espaces cen­traux, ou de la proche ban­lieue ouest, par les caté­gories supérieures n’est pas seule­ment analysable comme pro­duc­trice d’entre-soi exclu­ant, elle est aus­si l’appropriation des espaces présen­tant des qual­ités urbaines supérieures, en ter­mes de bâti, de qual­ité du cadre de vie, d’équipements et d’accès aux ser­vices marchands et non marchands pour la par­tie cen­trale des beaux quartiers, d’accès aux espaces verts et d’environnement préservé pour les espaces rési­den­tiels des ban­lieues chic moins centrales.

Les espaces dom­inés par les plus aisés sont de plus en plus exclusifs

C’est là qu’on trou­ve en par­ti­c­uli­er les étab­lisse­ments sco­laires publics les plus pres­tigieux et les mieux dotés. C’est aus­si là qu’on trou­ve la plus forte con­cen­tra­tion d’établissements hos­pi­tal­iers publics de haut niveau et de médecins et spé­cial­istes d’exercice libéral.

Ces iné­gal­ités urbaines qui se traduisent en iné­gal­ités sociales provi­en­nent d’abord de la con­sti­tu­tion his­torique d’un stock de ressources urbaines par­ti­c­ulière­ment riche et bien entretenu dans les zones centrales.

Dans les beaux quartiers moins cen­traux, l’accessibilité et la disponi­bil­ité des ressources marchan­des sont facile­ment garanties pour une clien­tèle haute­ment solvable.

Une redistribution sociale en danger

Une forme local­isée de redis­tri­b­u­tion sociale urbaine

Les poli­tiques publiques de pro­duc­tion des biens et ser­vices urbains ont cepen­dant atténué dans le passé ces iné­gal­ités sociales, au point que cer­taines ban­lieues ouvrières, parce qu’elles étaient indus­trielles, ont pu pra­ti­quer une forme local­isée de redis­tri­b­u­tion sociale urbaine, en finançant, à par­tir des ressources fis­cales sur les entre­pris­es, des poli­tiques actives de ser­vices locaux pour les pop­u­la­tions mod­estes. Ce mod­èle du « social­isme munic­i­pal » a par­tielle­ment con­tre­car­ré la logique iné­gal­i­taire du marché urbain.

Il est cepen­dant aujourd’hui en dif­fi­culté, du dou­ble fait de l’augmentation des besoins soci­aux de par l’appauvrissement d’une bonne par­tie de la pop­u­la­tion, et de l’affaiblissement des ressources, dû à la désin­dus­tri­al­i­sa­tion et aux réformes de la fis­cal­ité locale qui ont de plus en plus lim­ité les pos­si­bil­ités de redis­tri­b­u­tion sociale locale. Il est aus­si en dif­fi­culté de par le car­ac­tère local et frac­tion­né de ces poli­tiques, inadap­tées à l’échelle mét­ro­pol­i­taine des iné­gal­ités actuelles.

La deux­ième couronne
Les espaces les plus pau­vres en ressources urbaines sont en deux­ième couronne, dans les zones d’ur­ban­i­sa­tion plus récente, dans les grands ensem­bles et dans les ban­lieues pavil­lon­naires périphériques, espaces qui sont à la fois plus éloignés, plus mal équipés locale­ment et moins bien desservis par les trans­ports, pour l’ac­cès aux emplois comme aux ressources urbaines de l’ensem­ble de la ville. Le déplace­ment pro­gres­sif des emplois vers la deux­ième couronne pour­rait faire espér­er une amélio­ra­tion pro­gres­sive des ressources locales per­me­t­tant un rat­tra­page, mais d’une part les local­i­sa­tions pour les entre­pris­es sont assez sélec­tives spa­tiale­ment et ne sem­blent guère prof­iter aux espaces les plus pop­u­laires, d’autre part les réformes fis­cales déjà évo­quées ten­dent à réduire les pos­si­bil­ités d’ac­tion locale, les poli­tiques publiques de péréqua­tion des ressources des col­lec­tiv­ités locales ne réduisant que très par­tielle­ment les iné­gal­ités entre communes.

Un avenir soutenable ou insoutenable ?

BIBLIOGRAPHIE

  • Olivi­er GODECHOT, « Finan­cia­ri­sa­tion et frac­tures sociospa­tiales », L’Année soci­ologique, 2013.
  • Chris HAMNETT, Unequal City. Lon­don in the Glob­al Are­na, Lon­dres, Rout­ledge, 2003.
  • Monique PINÇON-CHARLOT, Edmond PRETECEILLE et Paul RENDU, Ségré­ga­tion urbaine. Class­es sociales et équipements col­lec­tifs en région parisi­enne, Paris, Édi­tions Anthro­pos, 1986.
  • Edmond PRETECEILLE, « La ségré­ga­tion sociale a‑t-elle aug­men­té ? La métro­pole parisi­enne entre polar­i­sa­tion et mix­ité », Sociétés con­tem­po­raines, 2006.
  • Edmond PRETECEILLE, « La ségré­ga­tion eth­no­ra­ciale a‑t-elle aug­men­té dans la métro­pole parisi­enne ? », Revue française de soci­olo­gie, 2009.
  • Sask­ia SASSEN, The Glob­al City, New York, Lon­don, Tokyo, Prince­ton Uni­ver­si­ty Press, 1991.

Les poli­tiques publiques mod­érant la ségré­ga­tion et les iné­gal­ités urbaines ont pu faire l’objet par le passé d’un relatif con­sen­sus au nom de l’idéal républicain.

Le dur­cisse­ment des oppo­si­tions entre l’interprétation néolibérale de la crise finan­cière et économique ouverte en 2008 (qui prône une réduc­tion dras­tique des dépens­es publiques et la pri­or­ité absolue à la com­péti­tiv­ité des entre­pris­es) et l’interprétation néokeynési­enne (qui prône la régu­la­tion des dérives finan­cières et la recherche, par des poli­tiques publiques ambitieuses, de nou­veaux modes de crois­sance économique­ment, sociale­ment et écologique­ment souten­ables) met la métro­pole parisi­enne au milieu du gué.

Les débats actuels, com­plex­es, sur les nou­veaux modes de gou­ver­nance mét­ro­pol­i­taine per­me­t­tront-ils de faire face à ces enjeux soci­aux et urbains majeurs ?

Commentaire

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Julien de Prabèrerépondre
6 janvier 2014 à 13 h 32 min

Une fis­cal­ité locale ren­forçant les inégalités..

Salu­ons la mod­éra­tion d’un chercheur émérite…

Pour notre part, quelques élé­ment d’analyse, il est vrai plus car­i­cat­u­raux (c’est à Neuil­ly-sur-Seine et dans les com­munes les plus favorisées de l’Ouest parisien que l’im­pôt fonci­er est le plus léger), nous con­duisent à penser (voir http://julien-de-prabere.fr/a_nos_elus.pdf) qu’il serait plus que temps de remet­tre à plat la fis­cal­ité locale.

Enfin, nos min­istres pour­raient pré­ten­dre à des poli­tiques de la ville, de l’habi­tat ou de la con­struc­tion et, plus générale­ment, de l’amé­nage­ment du ter­ri­toire avant d’os­er évo­quer l’é­gal­ité des territoires…

À l’heure où nos GPS, nous délivrent des itinéraires à la minute près (en con­juguant même des coûts de con­som­ma­tions et des temps), ne serait-il pas pos­si­ble d’é­val­uer des acces­si­bil­ités (sommes d’op­por­tu­nités pondérées par des coûts général­isés de trans­port) et par exem­ple, de quan­ti­fi­er les facil­ités com­parées d’ac­cès à l’emploi, aux ser­vices d’é­d­u­ca­tion, de for­ma­tion, de cul­ture de san­té ou de loisirs à Paris, Courbevoie, Boulogne, Neuil­ly, Argen­teuil, Sar­celles ou Mantes-la-jolie ?

Ne pour­raient-on pas éval­uer, pour les entreprises,(comme le font les sur­faces com­mer­ciales pour leurs clients poten­tiels avec des effec­tifs de caté­gories sociales et pro­fes­sion­nelles à l’ilot) et com­par­er les vis­i­bil­ités à l’in­ter­na­tion­al ou pos­si­bil­ités de recrute­ment de cadres à La Défense, Lille, Mar­seille, Mor­laix, Limo­ges ou Saint-Flour ? Appréci­er les clien­tèles poten­tielles com­parées d’un cab­i­net médi­cal selon son implan­ta­tion sur le territoire ?

Puis­sent effec­tive­ment nos élus sor­tir des sen­tiers bat­tus et erre­ments en vigueur en don­nant à nos col­lec­tiv­ités enfin rassem­blées autour de pôles ou métrop­o­les les moyens, non plus d’empiler des taux, mais de mobilis­er les ressources indis­pens­ables le plus près pos­si­ble des réal­ités des territoires…

Ne serait-il pas temps de sor­tir nos impôts dit « locaux » de Bercy et Beau­veau ?

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