Les Iris jaunes

Dossier : Arts, Lettres et SciencesMagazine N°706 Juin/Juillet 2015Par : Lionel STOLÉRU (56)Rédacteur : Jean-Claude GODARD (56)Editeur : Paris – Éditions Anne Carrière – 2015

Comme dans un roman de Ste­phan Zweig, un nar­ra­teur – un méde­cin en l’occurrence – relate dans un style recher­ché une aven­ture extra­or­di­naire qu’il a vécue.

Une de ses patientes, Mme de Saint-Fulgent, est venue le consul­ter, elle a reçu la veille un bou­quet d’iris jaunes avec un bris­tol : « Encore mer­ci pour hier soir », alors que la veille elle n’est pas sor­tie de chez elle.

Ce n’est que le début d’une série d’événements de plus en plus inex­pli­cables et angois­sants et d’une quête psy­cha­na­ly­tique qui va faire remon­ter un dou­lou­reux pas­sé dont Mme de Saint-Fulgent croyait s’être débar­ras­sé. Freud n’est jamais bien loin, Dieu non plus, et il faut tout l’art du méde­cin qui met son grain de sel en émaillant ses réflexions sur l’état du monde et la nature humaine pour réus­sir, avec l’aide d’un psy­chiatre renom­mé, à la rendre à la vie.

L’auteur s’interroge sur les souf­frances psy­chiques, qui peuvent aus­si se trans­mettre d’une géné­ra­tion à la sui­vante. Le goût de cette recherche, il le com­mu­nique aux lec­teurs qui deviennent d’autant plus pas­sion­nés par celle-ci que l’intrigue du roman les fas­cine jusqu’à la der­nière ligne.

De nom­breux lec­teurs ont remer­cié Lio­nel Sto­lé­ru pour leur vif plai­sir à lire Les Iris jaunes. Pour cer­tains, ce par­cours neu­ro­psy­cho­lo­gique les a conduits à envi­sa­ger un éven­tuel tra­vail sem­blable sur eux-mêmes.

Enfin, des neu­ro­logues lui ont écrit que le par­cours du nar­ra­teur, du psy­chiatre et de l’héroïne était sans aucune faute ni invrai­sem­blance, sauf l’ultime phase, jadis pra­ti­quée, mais qui pose­rait trop de ques­tions de déon­to­lo­gie aujourd’hui.

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