L’École polytechnique ancrée au cœur de l’Europe

Dossier : L'EuropeMagazine N°692 Février 2014
Par Jacques N. BIOT (71)

« La France est notre patrie, l’Europe est notre avenir. »

« La France est notre patrie, l’Europe est notre avenir. »
Depuis la célèbre for­mule de Fran­çois Mit­ter­rand, les ins­ti­tu­tions euro­péennes ont pro­gres­sé et la France a rati­fié le trai­té de Lis­bonne, confé­rant à l’Union une com­pé­tence de coor­di­na­tion dans le domaine de la poli­tique d’éducation, de for­ma­tion et de la jeunesse.

Ter­reau natu­rel de développement

Pour l’École poly­tech­nique, l’Europe a consti­tué un ter­reau natu­rel du déve­lop­pe­ment inter­na­tio­nal, et c’est avec des uni­ver­si­tés euro­péennes qu’ont été éta­blis les pre­miers accords de double diplôme, au milieu des années 1990, notam­ment pour faci­li­ter le recru­te­ment d’élèves étran­gers dans le cycle polytechnicien.

Si la tran­si­tion pro­gres­sive vers le sys­tème LMD s’est faite un peu plus rapi­de­ment dans les pays voi­sins, l’École est aujourd’hui enga­gée dans une poli­tique très active de rap­pro­che­ment avec ses par­te­naires euro­péens notam­ment en Alle­magne, en Espagne, en Ita­lie, en Suisse et au Royaume-Uni.

Des­ti­na­tion privilégiée

L’Europe consti­tue éga­le­ment un espace pri­vi­lé­gié pour la mobi­li­té des élèves poly­tech­ni­ciens, qu’il s’agisse de la 4​e année ou des stages en labo­ra­toire. Elle repré­sente la pre­mière des­ti­na­tion à l’étranger en 4e année, avec 50 % des départs, prin­ci­pa­le­ment au Royaume-Uni, en Suisse, en Suède et en Allemagne.

La ten­dance actuelle, encou­ra­gée par l’École, est à la diver­si­fi­ca­tion vers l’Europe du Nord, l’Italie et l’Espagne.

La recherche en fer de lance

Du côté de la recherche, les labo­ra­toires de l’École ont été très actifs dans les pré­cé­dents pro­grammes euro­péens FP, et il ne fait aucun doute qu’ils le seront éga­le­ment dans le cadre du pro­chain pro­gramme H2020.

L’École a le plai­sir d’accueillir plu­sieurs jeunes scien­ti­fiques euro­péens éta­blis dans les labo­ra­toires de l’X, par­fois suite à une thèse ou un post­doc­to­rat à l’X, qui contri­buent acti­ve­ment au déve­lop­pe­ment des coopé­ra­tions avec leur pays d’origine.

L’École s’honore que ce soit un poly­tech­ni­cien, Jean-Pierre Bour­gui­gnon (66), qui pré­side désor­mais aux des­ti­nées du Conseil euro­péen de la recherche. Puisse cette nomi­na­tion pres­ti­gieuse paver la route pour un ancrage tou­jours plus solide de notre École dans la com­mu­nau­té des éta­blis­se­ments euro­péens d’enseignement supé­rieur et de recherche.

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