Le libéralisme est un humanisme

Dossier : Arts, Lettres et SciencesMagazine N°728 Octobre 2017Par : Robert LEBLANC (76)Rédacteur : Jean NETTER (65)Editeur : Éditions Albin Michel, février 2017 - 22, rue Huyghens, 75014 Paris

Robert Leblanc est un diri­geant chré­tien mili­tant. Il ne s’en cache pas. Son livre vise à mon­trer com­ment, dans l’action de tous les jours comme dans la vision pros­pec­tive, on peut être à la fois un bon diri­geant et un bon croyant. 

Les ensei­gne­ments qu’il délivre sont pra­tiques et s’appuient sur les mul­tiples expé­riences de l’auteur, des situa­tions vécues. 

Cet ouvrage consti­tue en même temps une sorte d’abrégé de la car­rière de R. Leblanc qui reçoit dans ses pre­mières années de vie active le conseil de son DRH qui va le mar­quer : il ne faut pas hési­ter à aimer ses col­la­bo­ra­teurs ! Ce com­man­de­ment s’applique donc aus­si aux hommes dans l’entreprise !

L’amour, ce sen­ti­ment, serait-il la clé de tout ? On note même un cha­pitre inti­tu­lé « Amour et Capital » ! 

Au tra­vers de ce prisme, le libé­ra­lisme est ain­si pré­sen­té au fil des pages comme un huma­nisme et le lec­teur en est pré­ve­nu dès le titre qui ne com­porte pas d’interrogation.

Mais on peut se deman­der si cela ne résulte pas davan­tage du mode de mana­ge­ment du diri­geant que de la nature (variable) de la doc­trine libérale… 

Ce livre se lit faci­le­ment et avec inté­rêt, même s’il flatte un peu trop l’auteur ?

Poster un commentaire