La Sainte Barbe

Dossier : La Tradition et les Traditions de l'X des origines à nos joursMagazine N°331 Juin 1978
N° 331 Juin 1978
de Barbe c’est la fête
Amis. il nous faut boire
et chanter à tue-tête
des chan­sons à sa gloire.
Après la dis­pari­tion des « Ombres », ce fut dans la revue de la Sainte Barbe, représen­tée, au début de décem­bre, à l’am­phithéâtre de physique, que les élèves car­i­caturèrent leurs officiers et leurs professeurs.

Après la dis­pari­tion des « Ombres », ce fut dans la revue de la Sainte Barbe, représen­tée, au début de décem­bre, à l’am­phithéâtre de physique, que les élèves car­i­caturèrent leurs officiers et leurs professeurs.

On con­naît la légende de Sainte Barbe, patronne des artilleurs et des sapeurs. Elle était fêtée à l’É­cole Poly­tech­nique, comme dans beau­coup d’autres corps, et cette célébra­tion s’ac­com­pa­g­nait, bien enten­du, de man­i­fes­ta­tions ton­nantes et de copieuses libations.

Il arrivait fréquem­ment que les pop­u­la­tions civiles, peu instru­ites des mérites de la sainte, protes­tassent con­tre les céré­monies ent­hou­si­astes organ­isées le 4 décem­bre en son honneur.

C’est ce qui était arrivé en 1900 et, à la suite de récla­ma­tions nom­breuses, le Min­istre de la guerre avait, par une cir­cu­laire du 22 novem­bre 1901, inter­dit la célébra­tion de la Saint-Barbe dans les corps de troupe.

Les Poly­tech­ni­ciens n’avaient pas cru devoir se soumet­tre à cette déci­sion sac­rilège, et cela leur avait valu quelques démêlés avec leur général.

L’in­ter­dic­tion fui oubliée l’an­née suiv­ante, et la célébra­tion de la Sainte-Barbe se pour­suiv­it jusqu’aux années 60.

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