Histoire du bicentenaire de polytechnique

La leçon d’histoire polytechnicienne du bicentenaire de l’École polytechnique

Dossier : HistoireMagazine N°771 Janvier 2022
Par Christian MARBACH (56)

Le bicen­te­naire de l’École, qui a été célébré en 1994, a été à la fois un événe­ment his­torique pour la com­mu­nauté et l’occasion de dévelop­per la réflex­ion his­torique sur celle-ci. Un effort his­torique a été con­sen­ti par les nom­breux acteurs de cet événe­ment exceptionnel.

La déci­sion de célébr­er le bicen­te­naire de l’École poly­tech­nique en 1994 a été prise non seule­ment en rai­son de sa longévité, mais aus­si pour les ser­vices qu’elle a ren­dus pen­dant deux siècles. 

Un gros effort historique

Dès le pre­mier ouvrage con­sacré à l’histoire de l’X, en 1828, Ambroise Four­cy s’émerveille de la liste de ses anciens élèves et, en 1887, Gas­ton Pinet (1864) racon­te en détail com­ment l’École a vécu et survécu mal­gré les change­ments poli­tiques. En 1894, le Livre du cen­te­naire con­tient un exa­m­en his­torique des plus ambitieux, en par­ti­c­uli­er dans sa présen­ta­tion de por­traits de nom­breux X, près d’un mil­li­er. Aux con­nais­sances alors réu­nies s’ajouteront bien des ouvrages, dont ceux du pro­fesseur Paul Tuffrau en 1928, de l’académicien Mar­cel Prévost (1882) en 1931 ou plus récem­ment de notre ami Jean-Pierre Cal­lot (31), auquel La Jaune et la Rouge doit tant. Cet effort his­torique prend des formes nou­velles quand, en 1987, Emmanuel Gri­son (37) crée la Sabix et invite à cette occa­sion de nom­breux his­to­riens français ou étrangers à par­ticiper à ses travaux et notam­ment à ses bul­letins. Cet appel sus­cite une exploita­tion plus ambitieuse de la riche bib­lio­thèque de l’École. La numéri­sa­tion per­met une plongée plus facile dans les reg­istres, comme dans ses archives qui s’enrichissent des achats de la Sabix. En 1994, notre bicen­te­naire va donc se dérouler alors que les recherch­es his­toriques sur l’École se sont dévelop­pées, comme les matéri­aux mis à la dis­po­si­tion des auteurs. Et, par­mi ceux-ci, se trou­vent des his­to­riens pourvus de tous les diplômes relat­ifs à leur dis­ci­pline, comme des X retraités fidèles à leur tribu et désireux de lui apporter les fruits de leur curiosité, com­mu­nauté dont le présent dossier porte témoignage.


REPÈRES

Notre École fut fondée en 1794. Après un pre­mier décret qui a créé la Com­mis­sion des travaux publics le 21 ven­tôse an II, une loi du 7 vendémi­aire an III fixa les dates de l’ouverture de l’École cen­trale des travaux publics et ses con­di­tions d’accès, et une autre loi du 25 fruc­ti­dor an III don­na à cette insti­tu­tion son nom défini­tif d’École poly­tech­nique.


Ce qu’a été le bicentenaire

Plus encore que lors du cen­te­naire, dont l’analyse a été faite avec soin pour pré­par­er 1994, notre com­mu­nauté a porté ses regards à la fois sur l’institution, son enseigne­ment, ses élèves, leurs doc­trines, leurs œuvres. Le bicen­te­naire a été, en lui-même, un événe­ment qui fait par­tie de l’histoire de l’X. Grâce à l’appui de La Jaune et la Rouge, qui le cou­vrit avec pré­ci­sion, comme à l’effort d’archivage soigné voulu par ses respon­s­ables, il peut être étudié pour apporter une réponse aux ques­tions suiv­antes : le bicen­te­naire a‑t-il été une leçon d’histoire ? Et a‑t-il pro­duit du savoir ?

“Une association spécifique chargée
de la réalisation du Bicentenaire.”

L’organisation du pilotage

C’est Emmanuel Gri­son qui a voulu, dès 1991, que la com­mu­nauté des X définisse sa méthode de tra­vail pour le bicen­te­naire. Il a obtenu que l’École (prési­dent et général), l’AX, la Fon­da­tion et la Sabix créent en com­mun une asso­ci­a­tion spé­ci­fique chargée de sa réal­i­sa­tion et leur a pré­con­isé que j’en prenne la respon­s­abil­ité. Il avait estimé que ma longue présence au con­seil d’administration de l’X, ma con­tri­bu­tion régulière à La Jaune et la Rouge et mon intérêt pour « la chose poly­tech­ni­ci­enne » pou­vaient être utiles, tout comme mon expéri­ence à la tête de la Cité des sci­ences et de l’industrie, experte en trans­mis­sion de savoir et ges­tion de l’événementiel. J’ai béné­fi­cié pen­dant trois ans de l’appui con­stant et ami­cal de toutes les insti­tu­tions poly­tech­ni­ci­ennes et de leurs respon­s­ables suc­ces­sifs, ain­si que d’un comité de ges­tion que je leur ai pro­posé. Nous avons, tous ensem­ble, tra­vail­lé sur le cal­en­dri­er des événe­ments, leurs objec­tifs respec­tifs, la nature du dia­logue à men­er avec les respon­s­ables et les mécènes de chaque élé­ment du pro­gramme général. Je voudrais ici faire une men­tion toute spé­ciale du général Hen­ri Marescaux (63) qui a com­plète­ment adhéré aux déci­sions pris­es, apporté avec entrain le con­cours de l’École et sus­cité celui de nom­breux élèves allant porter à cette occa­sion leur bicorne et leur tan­gente dans les réu­nions et col­lo­ques parisiens, provin­ci­aux ou à l’étranger. Dans le domaine de la com­pé­tence his­torique, je me suis tou­jours appuyé sur les respon­s­ables du pat­ri­moine et des archives de l’École, et notam­ment Francine Mas­son et ses col­lab­o­ra­teurs. Sou­vent aus­si sur des his­to­riens recon­nus pour leurs travaux sur l’X ou les thèmes traités, notam­ment : Bruno Bel­hoste, Patrice Bret, Jean Dhom­bres (62), Iri­na Gouze­vitch, Dominique Pestre, Antoine Picon (76).

Les événements réalisés

Ils sont trop nom­breux pour que leur liste détail­lée soit ici reprise, mais en voici une approche : journée inau­gu­rale et fête des 200 pro­mo­tions à Palaiseau ; col­lo­ques his­toriques, notam­ment sur l’évolution de l’enseignement à l’X ; col­lo­ques sur des thèmes poly­tech­ni­ciens : ser­vice pub­lic, sci­ence et défense, for­ma­tion supérieure, organ­i­sa­tion de la recherche, ges­tion des entre­pris­es ; « grand col­loque du Bicen­te­naire » avec une approche prospec­tive, conçu et organ­isé par Jacques Bouttes (52) ; expo­si­tions sur l’entreprise à la Vil­lette et sur « X et Phi­latélie » au musée de La Poste ; expo­si­tion itinérante Poly­tech pour présen­ter en régions le Cnam et l’X, nos insti­tu­tions nées toutes deux en 1794 ; ren­con­tres à l’étranger, dans une douzaine de pays, de Lon­dres au Maroc ; réal­i­sa­tion de divers con­certs notam­ment des­tinés à ren­dre hom­mage aux X com­pos­i­teurs, chefs d’orchestre ou inter­prètes ; pre­mière d’un film La Petite Patrie ; édi­tion de livres, notam­ment Le Paris des poly­tech­ni­ciens et surtout Les Poly­tech­ni­ciens dans le siè­cle, réal­isé sous la direc­tion de Jacques Lesourne (48) ; Bal de l’X au château de Ver­sailles ; objets sou­venirs : médailles, foulard dont beau­coup furent créés par Claude Gondard (65) ; et tim­bre-poste com­mé­moratif – dess­iné par Hervé-Adrien Met­zger (77), il représen­tait le logo du Bicen­te­naire, un X qual­i­fié par le philosophe André Comte-Sponville de « papil­lon aux ailes déployées, la jaune et la rouge ».

Des regrets ?

Vingt-sept ans plus tard, on pour­ra sans doute regret­ter que d’autres thèmes qui nous sem­blent fon­da­men­taux en 2021 n’aient été traités qu’avec parci­monie, comme l’effervescence infor­ma­tique ou les enjeux cli­ma­tiques. Mais le bicen­te­naire a su apporter une con­tri­bu­tion remar­quée sur l’accès des femmes aux respon­s­abil­ités, avec la présen­ta­tion des par­cours des pre­mières femmes admis­es à l’X depuis 1972. Dans le domaine poli­tique, des his­to­riens ont débat­tu sur les choix des X lors des change­ments de régime, de 1794 à 1940. Ain­si, la pre­mière du film de Chris­t­ian Delage et Vin­cent Guigueno (88) sur La Petite Patrie met­tait en scène qua­tre jeunes entrés à l’École en 1942. Mais le con­texte français de 1994 ne fut guère dis­cuté : notre com­mu­nauté est restée fidèle à une cer­taine tra­di­tion de neu­tral­ité dans les débats poli­tiques con­tem­po­rains. Et elle sut recevoir avec classe lors de ses réu­nions le prési­dent de la République (François Mit­ter­rand), le Pre­mier min­istre (Édouard Bal­ladur), le maire de Paris (Jacques Chirac), de nom­breux min­istres et évidem­ment Valéry Gis­card d’Estaing (44) pour qui elle organ­isa à New York un débat pub­lic avec Hen­ry Kissinger sur la démocratie. 

Chaque élé­ment de cette énuméra­tion avait sa jus­ti­fi­ca­tion poly­tech­ni­ci­enne, par son con­tenu mémoriel comme par les per­spec­tives ouvertes. Les col­lo­ques pure­ment his­toriques n’ont pas été les seuls à s’appuyer sur la con­nais­sance du passé. 

Traiter de la défense per­mit de rap­pel­er le rôle mil­i­taire des X, notam­ment dans le domaine des armes savantes, et leurs sac­ri­fices pen­dant toute notre his­toire. Les analy­ses faites sur les X dans le domaine économique et indus­triel furent l’occasion de revis­iter leur rôle dans le saint-simonisme ou la mise en place du Plan. Le livre piloté par Jacques Lesourne per­mit de présen­ter des syn­thès­es sur le rôle des X dans les sci­ences et les tech­niques. À la séance solen­nelle de l’Institut, Thier­ry de Mont­br­i­al (63), mem­bre de l’Académie des sci­ences morales et poli­tiques, sut évo­quer les apports d’Auguste Comte (1814), Frédéric Le Play (1825) ou Alfred Sauvy (1920S) dans les sci­ences de l’action. Enfin, présen­ter à Tokyo cer­tains chefs‑d’œuvre de l’industrie française eut plus de poids quand nous y avons rap­pelé le rôle de François Léonce Verny (1856) ou Louis Bertin (1858) dans la mod­erni­sa­tion de la marine japon­aise entre 1860 et 1880. 

La spécificité du matériel historique disponible

Rap­pelons d’abord que l’École entre­tient avec rigueur le stock de doc­u­men­ta­tion la con­cer­nant : doc­u­ments offi­ciels de ges­tion, reg­istres de ses élèves. Sa bib­lio­thèque a, dès ses débuts, béné­fi­cié de dons excep­tion­nels, comme des livres offerts par l’Empire à l’instigation de Gas­pard Mon­ge, et a su con­va­in­cre de nom­breux poly­tech­ni­ciens de lui apporter doc­u­ments pro­fes­sion­nels ou privés : travaux à con­tenus sci­en­tifiques ou économiques, mémoires auto­bi­ographiques ou rap­ports de voy­age, plans, cartes, dessins, let­tres ou arti­cles de presse, et livres évidem­ment. Certes, beau­coup de ces écrits n’eurent pas seule­ment pour objet de con­tribuer à la fab­ri­ca­tion de l’histoire, car il leur arrive de vouloir autant ou d’abord jus­ti­fi­er des déci­sions, amé­nag­er un auto­por­trait, défendre une ori­en­ta­tion poli­tique ou une cam­pagne mil­i­taire. Mais, en ayant en 1994 financé l’édition des mémoires de Jean Mar­guerite Tupinier (1794), nous avons pu apporter une con­tri­bu­tion de choix à l’histoire de la poli­tique mar­itime qu’il mit en œuvre pen­dant plus de quar­ante ans. Et, en pub­liant et com­men­tant les let­tres échangées avec leur famille par les Cavaignac, Louis (1820) et Gode­froy (1872), leurs descen­dants ont per­mis aux his­to­riens ou lecteurs de béné­fici­er de matéri­aux orig­in­aux. J’ai eu l’occasion de dévelop­per ce point de vue en décem­bre 2010 dans le numéro 660 de La Jaune et la Rouge, titré « Les X et l’Écriture ».

Le poids des biographies

Les poly­tech­ni­ciens ont beau­coup écrit et leurs noms fig­urent aus­si dans d’innombrables cita­tions que le bicen­te­naire a été amené à utilis­er ou met­tre en valeur : noms d’entreprise, mais aus­si de rue, de place ou de sta­tion de métro. La RATP a, par exem­ple, su rap­pel­er à ses usagers les divers­es facettes des X dont les noms ont été don­nés à des sta­tions de métro, comme Louis Faid­herbe (1838). Au Brésil une grande ville, João Mon­l­e­vade, porte le nom d’un X 1809, Jean Antoine Félix Dis­sandes de Mon­l­e­vade, qui est con­sid­éré comme le fon­da­teur de la sidérurgie brésili­enne. Un tim­bre de six drachmes a été édité par la Grèce en 1932 en l’honneur de Charles Fab­vi­er (1802), un des héros de son indépen­dance. Et les his­to­riens de l’énergie peu­vent recon­naître de nom­breux X dans la fresque de Raoul Dufy con­sacrée à la fée Élec­tric­ité. Il est impos­si­ble de par­ler d’une insti­tu­tion de for­ma­tion sans racon­ter ses élèves ou d’une com­mu­nauté sans par­ler de ses mem­bres. On les retrou­ve à chaque étape de ce bicen­te­naire, et cela fut plaisant de rap­pel­er à tout un cha­cun, et d’abord aux autres X, ce que furent les par­cours des frères Fres­nel, Augustin (1804) et François (1807), de Vic­tor Con­sid­érant (1826), de Robert Saunal (40), de Hyacinthe de Bougainville (1799) et Ful­gence Bien­venüe (1870), de Louis Fer­ber (1882) et Marc Sang­nier (1895), de Sosthène Mortenol (1880) et Jacques Stosskopf (1920S), de Jean Klobb (1876) et Jean Girette (1918).

Un polytechnicien type ? 

Dans ces noms, dans ceux des 48 000 anciens élèves que comp­tait en 1994 notre com­mu­nauté, peut-on en extraire cer­tains pour ten­ter une déf­i­ni­tion du poly­tech­ni­cien plus val­able que celle du pro­fesseur Cos­i­nus ? Entre­prise périlleuse ! Une pre­mière réponse fut don­née avec la pein­ture du trip­tyque du Bicen­te­naire où Jacques Toset­to présente deux à trois cents X en con­ver­sa­tion. Un sondage fut aus­si pro­posé aux lecteurs de La Jaune et la Rouge en 1993. Une liste de plus de cent noms leur fut présen­tée, en se lim­i­tant à des cama­rades décédés avant 1994, et on leur deman­da d’y choisir cer­tains, moins de dix, qui leur sem­blaient les plus représen­tat­ifs de notre tribu. Ce sondage, d’un type par­ti­c­uli­er, mit en tête de pelo­ton, à peu près à égal­ité, Hen­ri Poin­caré (1873), dont la Sabix vient d’offrir à l’École des archives pas­sion­nantes, Fer­di­nand Foch (1871) et André Cit­roën (1898). Un podi­um avec un mil­i­taire, un savant, un indus­triel. C’était presque trop beau ! Et, au pied du podi­um, avec sa médaille de choco­lat plus que méritée à mon avis, se tenait François Ara­go (1803).

“L’École entretient avec rigueur
la documentation la concernant.”

Mais qu’est-ce qu’un polytechnicien ? 

Pre­mière réponse : je vais me per­me­t­tre de revenir sur une inter­ven­tion faite lors du grand col­loque tenu au palais des Con­grès. M’appuyant sur les mul­ti­ples infor­ma­tions ou impres­sions sol­lic­itées et col­lec­tées pen­dant ces mois de tra­vail, dépas­sant le cadre de la chronolo­gie comme celui de la con­sul­ta­tion d’un annu­aire, j’avais essayé de mon­tr­er que les X avaient, en général, su respecter la ratio­nal­ité du raison­nement sans pour autant fuir à tout prix les utopies de la pen­sée. Qu’ils étaient atten­tifs à la légitim­ité insti­tu­tion­nelle de leur action, mais aus­si capa­bles de roman­tisme dans leur com­porte­ment. Et que, s’ils affichaient sou­vent une forte ambi­tion indi­vidu­elle, ils n’en étaient pas moins capa­bles d’affirmer et de vivre des sol­i­dar­ités fortes. Cette volon­té de ser­vice dépas­sa d’ailleurs le strict cadre des anciens élèves et, dès 1815, les pre­mières asso­ci­a­tions poly­tech­ni­ci­ennes surent se fix­er des objec­tifs cul­turels ou soci­aux ambitieux. Et, à titre indi­vidu­el, on trou­va tou­jours des X dans des groupe­ments à car­ac­tère car­i­tatif, dans un cadre dis­cret ou insti­tu­tion­nel. Ain­si Charles Rigault de Genouil­ly (1825), qui lança la pre­mière Société des sec­ours en mer, ou Guil­laume Hen­ri Dufour (1807), appor­tant à Dunant son aide déci­sive pour créer la Croix-Rouge dont il fut le pre­mier président. 

Ma sec­onde réponse m’a été fournie par « la fête des 200 pro­mo­tions » : superbe réu­nion, mise en œuvre avec l’aide de l’École par l’équipe de Dominique Descroix (58). Organ­isée avec pré­ci­sion et libre­ment vécue par 2­ 000 X venus com­bin­er l’indicatif et l’optatif. Quel bel enchevêtrement de ren­con­tres, vis­ites, con­certs, spec­ta­cles, com­péti­tions sportives pour jeunes ou seniors, mag­nans de pro­mo­tion ! Et, le soir venu, un feu d’artifice de grande qual­ité fut allumé pour accom­pa­g­n­er un texte mag­nifique, une sorte de fresque étoilée déroulant deux siè­cles d’histoire avec allant et humour : sans faute, sans pétard mouil­lé. L’histoire de notre École y béné­fi­ci­ait d’une tra­duc­tion héroï­co-fan­tas­tique où les X cheva­liers char­gent au galop et les X magi­ciens inven­tent des sor­tilèges. En 1994, nous n’avions jamais refusé la rigueur du réc­it ou l’austérité des con­cepts. Il était bien agréable d’y ajouter par moments une inter­pré­ta­tion romanesque. 

Poster un commentaire