Maréchal Foch

La grande année d’un très grand Ancien

Dossier : Le mot du présidentMagazine N°738 Octobre 2018
Par Bruno ANGLES (84)

Le 11 novem­bre prochain sera célébré le cen­tième anniver­saire de l’armistice de la Grande Guerre. Le 11 novem­bre 1918, dans le célèbre wag­on de la clair­ière de Rethon­des, l’un des sig­nataires alliés fut le maréchal Foch (X1871). Élevé à la dig­nité de maréchal de France par décret du 7 août 1918, il est le seul maréchal de France de la Grande Guerre à recevoir cette dis­tinc­tion en exer­ci­ce avant l’armistice. L’AX n’oublie pas qu’il fut aus­si prési­dent de la Société des Amis de l’École poly­tech­nique, dev­enue en 1945 l’AX.

Le 11 novem­bre prochain sera célébré le cen­tième anniver­saire de l’armistice de la Grande Guerre. 

Le 11 novem­bre 1918, dans le célèbre wag­on de la clair­ière de Rethon­des, l’un des sig­nataires alliés fut le maréchal Foch (X1871).

Élevé à la dig­nité de maréchal de France par décret du 7 août 1918, il est le seul maréchal de France de la Grande Guerre à recevoir cette dis­tinc­tion en exer­ci­ce avant l’armistice.

Cela vient couron­ner une année 1918 excep­tion­nelle : à Beau­vais le 3 avril, il obtient la « direc­tion stratégique » des opéra­tions mil­i­taires. Le 14 avril, il reçoit offi­cielle­ment le titre de « général en chef des armées alliées en France » ou généralis­sime. Le 2 mai, la deux­ième con­férence d’Abbeville étend les pou­voirs de Foch au-delà des Alpes. Foch a désor­mais la charge de coor­don­ner l’action des Alliés sur tout le front occi­den­tal depuis la mer du Nord jusqu’à l’Adriatique. Bien qu’il ait été sur­pris par l’offensive alle­mande au Chemin des Dames, il parvient à blo­quer les dernières offen­sives alle­man­des de l’année 1918. Le 22 juin, le Comité de guerre retire au com­man­dant en chef des armées français­es en titre, le général Pétain, son droit d’en appel­er au gou­verne­ment en cas de désac­cord avec le général Foch, com­man­dant en chef des armées alliées. Les refus de Pétain d’appliquer les direc­tives de Foch met­taient en péril l’action mil­i­taire des alliés et les rela­tions avec la Grande-Bre­tagne. Foch cumule désor­mais les fonc­tions de com­man­dant en chef des armées français­es et alliées. 

Dans la foulée de la sig­na­ture de l’armistice, il est élevé à la dig­nité de maréchal du Roy­aume-Uni en 1919 et de Pologne en 1923. Le jour de l’armistice, il est nom­mé à l’Académie des sci­ences et dix jours plus tard il est élu à l’Académie française, au fau­teuil numéro 18. Il fut égale­ment mem­bre de l’Académie de Stanislas. 

L’AX n’oublie pas qu’il fut aus­si prési­dent de la Société des Amis de l’École poly­tech­nique, dev­enue en 1945 l’AX.

C’est pourquoi nous nous associerons bien sûr avec émo­tion, grat­i­tude et respect aux céré­monies nationales qui mar­queront le cen­te­naire de l’armistice. Nous aurons égale­ment une pen­sée par­ti­c­ulière pour notre grand Ancien à la fois lorsque nous inau­gurerons, à Palaiseau, la galerie de por­traits des Prési­dents de l’AX et le 9 novem­bre lorsque nous raviverons, avec nos amis des anciens de Saint-Cyr, de Navale et de l’Air, la flamme du Sol­dat incon­nu à l’Arc de triomphe. 

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