François Huet, chef militaire du Vercors 1944

Dossier : Arts, Lettres et SciencesMagazine N°612 Février 2006Par : François Broche, préface d’Henri AmourouxRédacteur : JR

Bril­lant saint-cyrien, après un long séjour au Maroc, où l’influence de Lyautey mar­quera pro­fondé­ment sa vision du rôle de l’officier, et une bril­lante cam­pagne de France, où il se mon­tre un chef incom­pa­ra­ble d’audace et de sangfroid, le cap­i­taine Huet est chargé de com­man­der l’Escadron de Saint-Cyr, puis de diriger la mis­sion de liai­son entre l’armée et les Chantiers de jeunesse. Il appa­raît comme le sym­bole d’une généra­tion d’officiers qui assuma le rôle ingrat de tir­er toutes les con­séquences du désas­tre mil­i­taire, dans le seul souci de forg­er des hommes pour la Revanche.

Secré­taire général des “Com­pagnons de France”, pépinière de futurs résis­tants, et respon­s­able du réseau “Alliance”, ani­mé par Marie-Madeleine Four­cade, il sera en 1944 l’organisateur et l’âme de l’héroïque lutte qui opposa le maquis du Ver­cors à une puis­sante force alle­mande. Général de brigade en 1956, chef de la 7e divi­sion mécanique rapi­de en Algérie, général de corps d’armée en 1962, com­man­dant la région mil­i­taire de Lille, il dis­paraît en 1968, lais­sant à tous ceux qui l’ont con­nu, selon un mot du général Koenig, “ mieux qu’un sou­venir et qu’un nom, une clarté ”.

François HUET est le père de Philippe HUET (60)

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