MS AMLIN INSURANCE pour mieux assurer les entreprises

Expertise, qualité de service et innovation pour mieux assurer les entreprises

Dossier : Vie de entreprisesMagazine N°787 Septembre 2023
Par Ludovic SÉNÉCAUT (X91)

En assu­rant les risques, les assu­rances ont don­né la pos­si­bi­li­té aux hommes, aux pays et aux entre­prises de se déve­lop­per et d’innover. Alors que nos socié­tés sont à la croi­sée d’enjeux struc­tu­rants, l’assurance joue un rôle cen­tral afin d’accompagner les tran­si­tions et don­ner aux entre­prises les moyens d’adapter leur approche au monde qui les entoure et de mieux se pro­té­ger contre les nou­veaux risques. Expli­ca­tions de Ludo­vic Séné­caut (X91), CEO de MS AMLIN INSURANCE.

Aujourd’hui, dans le monde de l’assurance, quel est le positionnement de votre entreprise ? 

Au cœur de notre posi­tion­ne­ment, on retrouve l’expertise, le savoir et la connais­sance. Au fil des années, nous avons ren­for­cé et déve­lop­pé ces dimen­sions en misant sur la for­ma­tion et la mon­tée en com­pé­tences de nos équipes. Cette approche nous per­met non seule­ment de faire preuve d’une grande réac­ti­vi­té, mais aus­si de pro­po­ser à nos clients, les entre­prises, un haut niveau de services.

Avec nos 550 col­la­bo­ra­teurs, nous sommes pré­sents dans cinq pays : la France, la Bel­gique, les Pays-Bas, le Royaume-Uni et l’Allemagne. Nous géné­rons un chiffre d’affaires moyen d’un mil­liard d’euros. 

Notre mis­sion est d’offrir à des entre­prises fran­çaises et inter­na­tio­nales une large gamme de pro­duits d’assurance en matière de dom­mage aux biens, de res­pon­sa­bi­li­té civile, de res­pon­sa­bi­li­té pro­fes­sion­nelle, de res­pon­sa­bi­li­té des man­da­taires sociaux… Sur le mar­ché, nous avons éga­le­ment déve­lop­pé une exper­tise par­ti­cu­lière dans le domaine du trans­port mari­time et ter­restre, ain­si que sur les risques poli­tiques et les vio­lences poli­tiques. 

Dans un monde marqué par de fortes incertitudes et à la croisée de transitions structurantes qui vont redessiner nos sociétés, le métier d’assureur doit aussi évoluer et se transformer. Quel regard portez-vous sur cette dimension ?

Nous sommes face à une situa­tion inquié­tante de par la nature et la cri­ti­ci­té des enjeux aux­quels nous devons faire face. Mais c’est aus­si, à mon sens, une période très inté­res­sante qui ouvre un large champ des pos­sibles pour des acteurs comme MS Amlin. Au cœur des pré­oc­cu­pa­tions des entre­prises et des assu­reurs, on retrouve bien évi­dem­ment la ques­tion envi­ron­ne­men­tale, mais aus­si l’évolution, voire la dégra­da­tion, de l’environnement poli­tique mondial.

Au cours des der­nières années, les crises se sont enchaî­nées avec en der­nière date la guerre en Ukraine ou encore les ten­sions entre Tai­wan et la Chine… Cette nou­velle donne nous pousse à repen­ser notre façon d’appréhender le monde et, dans ce cadre, l’assurance a un rôle clé à jouer. His­to­ri­que­ment, le sec­teur s’est déve­lop­pé et s’est struc­tu­ré pour per­mettre le déve­lop­pe­ment de notre monde. C’est, en effet, grâce à la mise en place de ce sys­tème qui per­met d’éviter une prise de risque trop impor­tante à un indi­vi­du que les socié­tés ont pu prendre des risques pour se déve­lop­per et évo­luer. Et il en est de même pour le déve­lop­pe­ment éco­no­mique des entreprises.

« Face à l’accélération des transitions et des mutations profondes d’ordre technologique, économique, social et environnemental, l’assurance doit se réinventer et s’interroger sur sa capacité à accompagner, voire à guider ces changements. »

En paral­lèle, face à l’accélération des tran­si­tions et des muta­tions pro­fondes d’ordre tech­no­lo­gique, éco­no­mique, social et envi­ron­ne­men­tal, l’assurance doit aus­si se réin­ven­ter et s’interroger sur sa capa­ci­té à accom­pa­gner, voire à gui­der ces chan­ge­ments. Cela passe notam­ment par la cou­ver­ture clas­sique d’un risque, mais aus­si par son rôle sur les mar­chés finan­ciers, car les assu­reurs sont aus­si des ins­ti­tu­tions qui inves­tissent for­te­ment sur les mar­chés finan­ciers. Leurs inves­tis­se­ments et la manière dont les flux finan­ciers sont orien­tés sur les mar­chés impactent for­cé­ment le déve­lop­pe­ment du monde !

Enfin, l’assurance a aus­si des enjeux qui lui sont propres. Par­mi ceux-ci, on retrouve la ques­tion de la réas­su­rance. Aujourd’hui se pose, en effet, la ques­tion de com­ment garan­tir la pro­fi­ta­bi­li­té à long terme de l’activité de réas­su­rance. D’ailleurs, de plus en plus de réas­su­reurs font le choix de se reti­rer de cer­tains mar­chés. C’est un enjeu immé­diat qui mobi­lise l’ensemble du sec­teur et de la pro­fes­sion et qui s’inscrit dans la néces­si­té de repen­ser la façon dont nous appré­hen­dons le monde dans lequel nous vivons. 

Comment votre entreprise s’adapte-t-elle ? Quelles sont les pistes que vous explorez afin d’être en mesure d’accompagner vos clients et de leur proposer une gestion du risque pertinente ?

Pour être en capa­ci­té d’aider nos clients, il nous faut d’abord être solide en interne. Nos équipes et nos col­la­bo­ra­teurs sont très sen­sibles aux ques­tions envi­ron­ne­men­tales et sociales. Nous effec­tuons un impor­tant tra­vail de for­ma­tion et de sen­si­bi­li­sa­tion en interne afin d’agir comme des acteurs éco-res­pon­sables. Nous fai­sons, par ailleurs, par­ti d’un groupe inter­na­tio­nal qui vise la neu­tra­li­té car­bone à hori­zon 2050 et MS Amlin par­tage ce même objec­tif. Dans ce cadre, nous tra­vaillons sur notre consom­ma­tion éner­gé­tique, notre flotte et parc de voi­tures, le recy­clage, notre sto­ckage infor­ma­tique… Nous explo­rons toutes les pistes afin d’atteindre cet objec­tif très ambitieux !

En paral­lèle, nous accom­pa­gnons nos clients sur leurs propres enjeux. En matière de ser­vices, nous avons mis en place un dépar­te­ment dédié à l’ingénierie pré­ven­tion. Sa mis­sion est d’identifier chez nos clients les risques afin de défi­nir les mesures et les actions les plus per­ti­nentes pour s’en pro­té­ger. Et pour ce faire, nous pre­nons en compte non seule­ment les risques direc­te­ment liés à leur acti­vi­té, mais aus­si les périls aux­quels ils peuvent être expo­sés comme les inon­da­tions, les tem­pêtes… 

« Nous travaillons sur la diversification et l’évolution de nos produits et de nos offres afin d’être en adéquation avec la réalité du marché. »

Nous tra­vaillons sur la diver­si­fi­ca­tion et l’évolution de nos pro­duits et de nos offres afin d’être en adé­qua­tion avec la réa­li­té du mar­ché. Pre­nons un exemple : l’utilisation du solaire, de l’éolien, des bat­te­ries en lithium posent de nou­veaux risques pour les­quels nous devons mettre en place des cou­ver­tures, des solu­tions et des offres adap­tées. Dans un contexte géo­po­li­tique instable et une recru­des­cence des vio­lences de toute forme, nous déve­lop­pons de nou­velles offres de cou­ver­ture du risque poli­tique et des vio­lences liées à une insta­bi­li­té poli­tique. Nous sommes en veille per­ma­nente pour ana­ly­ser, voire anti­ci­per, ces nou­veaux risques, pro­po­ser aux entre­prises des offres per­ti­nentes et, in fine, accom­pa­gner l’évolution de notre monde. 

Enfin, nous misons aus­si sur l’innovation pour aider nos clients qui peuvent être confron­tés à des situa­tions inédites. Avec la guerre en Ukraine, s’est notam­ment posée la pro­blé­matique de l’exportation des céréales. Pour solu­tion­ner cette situa­tion, un accord a été trou­vé afin de mettre en place un « cor­ri­dor des céréales » per­met­tant aux expor­ta­tions de reprendre par voie mari­time. MS Amlin a fait par­tie des assu­reurs qui se sont posi­tion­nés pour assu­rer les bateaux qui allaient se rendre dans cette zone de guerre.

En effet, nous n’hésitons pas à assu­rer des démarches inno­vantes ou des entre­prises qui déve­loppent aujourd’hui les inno­va­tions de demain. Par exemple, nous assu­rons des pilotes de bateaux qui fonc­tionnent uni­que­ment à l’énergie solaire. Et cette appé­tence pour l’innovation se retrouve aus­si dans notre rôle d’investisseur sur les mar­chés finan­ciers. Nous finan­çons, par exemple, une entre­prise qui tra­vaille sur les meilleurs moyens de récu­pé­ra­tion de nodules sous-marins qu’on pense être très riches en métaux. Et dans le cadre de ce rôle d’investisseurs sur les mar­chés finan­ciers, nous sommes bien évi­dem­ment par­ti­cu­liè­re­ment vigi­lants à l’empreinte car­bone des entre­prises dans les­quelles nous inves­tis­sons. 

Aujourd’hui, comment vous projetez-vous sur ce marché en pleine transformation ?

Avec confiance ! Chez MS Amlin, nous avons la chance de pou­voir nous appuyer sur des hommes et des femmes extrê­me­ment moti­vés et enga­gés aux exper­tises et aux savoir-faire avé­rés. Au-delà des résul­tats des enquêtes de satis­fac­tion que nous menons régu­liè­re­ment et qui illus­trent cet enga­ge­ment, notre socié­té a connu une crois­sance de 30 % au cours des 3 der­nières années. Et cela n’aurait pas été pos­sible sans l’engagement de nos col­la­bo­ra­teurs. 

Dans nos métiers, le capi­tal humain est clé. Sur les 18 der­niers mois, nous avons, d’ailleurs, recru­té plus de 150 per­sonnes. En paral­lèle, nous conti­nuons à for­mer et à faire mon­ter en com­pé­tences nos équipes pour mettre à la dis­po­si­tion de nos clients les meilleurs experts sur nos sec­teurs d’activité et leur garan­tir une exper­tise et une véri­table qua­li­té de service.

Nous avons aus­si la chance d’être ados­sés à un des dix plus gros assu­reurs mon­diaux. Nous avons une très forte soli­di­té finan­cière. Et aujourd’hui, nous pour­sui­vons donc notre crois­sance et nous sommes même en avance sur les objec­tifs que nous nous sommes fixés pour la période 2020 à 2025.  

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