Dhammapada : La voie du bouddha

Dossier : Arts, Lettres et SciencesMagazine N°579 Novembre 2002Par : Le DONG (62) : Version française, introduction et notesRédacteur : NGHIEM Phong Tuan (56)

Dans la pro­fu­sion d’ouvrages que con­stituent les écrits canon­iques du boud­dhisme, le Dhamma­pa­da occupe une place par­ti­c­ulière, par sa forme lit­téraire comme par sa dimen­sion com­pacte. Con­sid­éré comme un fleu­ron de cette lit­téra­ture, il en est l’un des textes les plus pop­u­laires, par sa capac­ité à exprimer l’essence de la pen­sée boud­dhique sous une forme sim­ple et poé­tique, pro­pre de ce fait à par­ler au plus grand nombre.

Dès les pre­mières lignes d’introduction, le lecteur est con­quis par cette clarté de la langue où nulle place n’est lais­sée à l’obscurité qu’on s’attend à ren­con­tr­er dans un écrit sur un tel sujet.

Je ne voudrais pas que l’amitié me pousse à des louanges excessives.

Cette tra­duc­tion des ver­sets du Dhamma­pa­da est une réussite.

Il y a ce style élé­gant et pré­cis. Ces mots qui tombent, justes, à la bonne place dans des phras­es belles, sim­ples, à force d’être ciselées sans doute.

S’il vient à l’esprit de par­ler avant tout de style, c’est qu’il s’agit d’un texte poé­tique. Tra­vail de recréa­tion dif­fi­cile pour le tra­duc­teur qui a su restituer à mer­veille la beauté que le lecteur igno­rant de la langue de Boud­dha imag­ine du texte originel.

L’introduction con­tient des expli­ca­tions très instructives.

Les notes à la fin de l’ouvrage éclairent le sens de cer­tains mots, qui ne sont pas employés au hasard, mais dans l’acception pré­cise de la doctrine.

On peut lire ce petit livre (182 pages, for­mat 11 x 18) en une soirée pour se faire une idée de la pen­sée boud­dhique, ou tout sim­ple­ment le lire et le relire pour la beauté de la langue française telle qu’on l’aime dans le monde.

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