De l’expertise à la formation des hommes : mieux gérer l’environnement

Dossier : Arts, Lettres et SciencesMagazine N°527 Septembre 1997Par : Jean-François Le GRAND, Jacques VERNIER (62) et le Groupe X-Environnement

“ Devant la mul­ti­pli­ca­tion des for­ma­tions supérieures dans le domaine de l’environnement, nous attirons votre atten­tion sur l’inadéquation entre l’offre et la demande ” écrivait Jean-René Four­tou le 17 mars 1995 au min­istre de l’Enseignement supérieur.

Face à la com­plex­ité gran­dis­sante des réal­i­sa­tions tech­niques, il est néces­saire d’avoir recours à des équipes de femmes et d’hommes issus de for­ma­tions et d’horizons très dif­férents. La ges­tion de l’environnement est à ce titre un cas d’école où ce besoin se man­i­feste de façon impérieuse : la syn­thèse des élé­ments sci­en­tifiques, tech­niques et juridiques, demande à tous les ingénieurs, cha­cun dans son méti­er, des com­pé­tences qui restent à définir.

Il appar­tient aux respon­s­ables économiques et poli­tiques de met­tre en place les moyens de cette syn­thèse. Ils s’appuient sur les qual­ités des femmes et des hommes qui y con­tribuent. Ils deman­dent l’organisation struc­turée de dia­logues entre les com­pé­tences mais aus­si avec le public.

C’est à l’ensemble de ces prob­lé­ma­tiques et de ces axes de réflex­ion que ce col­loque, conçu par des ingénieurs de l’École poly­tech­nique, tente de répon­dre dans une approche réal­iste et ouverte dont ce livre traduit la richesse et la qualité.

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