Crowdfunding : bien accompagné pour bien investir

Dossier : Dossier FFEMagazine N°713 Mars 2016
Par Louis-Alexandre De FROISSARD

À la tête de Mon­taigne Pat­ri­moine et Mon­taigne Con­seil, Louis Alexan­dre de Frois­sard est au ser­vice de sa clien­tèle d’entrepreneurs depuis bien­tôt 15 ans. Pour ses clients, il ne nég­lige aucun placement.

Bien au con­traire. Il voit d’ailleurs d’un bon oeil les plate­formes de crowd­fund­ing et de crowdlend­ing. « Ce sont des oppor­tu­nités intéres­santes qui don­nent une nou­velle solu­tion aux épargnants », assure-t-il.

Un investissement complémentaire

Der­rière son ent­hou­si­asme affiché, le con­seiller et son équipe n’en demeurent pas moins pru­dents tant pour lui que pour ses clients. « La Fin­Tech est une affaire de spé­cial­istes », explique-t-il.

« Elle néces­site un vrai accom­pa­g­ne­ment dans le choix de votre investisse­ment au regard de votre sit­u­a­tion pat­ri­mo­ni­ale et personnelle ».

Pour chaque client, Mon­taigne Con­seil étudie le pro­fil de risque pré­cis, les éventuels risques juridiques et fis­caux. « Beau­coup de plate­formes ne vous con­seilleront pas en amont. Nous menons à leur place un vrai tra­vail d’investigation ».

Puis la société sélec­tionne les meilleurs pro­jets défendus par les PME : « nous analysons les bilans, la cohérence du pro­jet et leur capac­ité à rem­bours­er leur dette ».

Du bon sens

De ce tra­vail d’analyse, Louis-Alexan­dre de Frois­sard en sort par­fois du bon et du moins bon. « Récem­ment, j’ai refusé d’investir dans l’installation d’une fran­chise d’opticiens du Benelux. L’activité était promet­teuse, mais il s’agissait d’une création ! »

LE PETIT PLUS

Montaigne Conseil prévoit d’investir au travers de plateformes étrangères et de proposer aux clients de construire des Société Civiles de Portefeuille investies en crowdfunding. « C’est une vraie concurrence pour l’assurance-vie », confie Louis-Alexandre de Froissard.

Dans ses choix, le con­seiller et son équipe appliquent prin­ci­pale­ment le critère du bon sens. « Nous inve­stirons plus facile­ment en com­plé­ment de la banque ou plus à 6,5 % sur 3 ans qu’à 9,5 % sur 5 ans. Nous voulons égale­ment com­pren­dre pourquoi la société emprunte ».

En fins lim­iers de la finance, Louis-Alexan­dre et son équipe vont au fond des choses. « Nous avons les moyens d’analyser au regard de notre grille de lec­ture et de nos méth­odes de scoring ».

Et comme si cela ne suff­i­sait pas, le con­seiller choisit unique­ment quelques plate­formes. « Nous sélec­tion­nons unique­ment celles qui nous sem­blent être les plus sérieuses. Cinq d’entre elles ont retenu notre atten­tion pour l’instant et j’y ai investi personnellement ».

LES PRODUITS

Montaigne Conseil propose à ses investisseurs du prêt aux PME, des financements de fonds propres, voire des actions (ISF). En règle générale, le cabinet invite plusieurs investisseurs à financer un seul projet.

À par­tir de 10 000 euros d’investissement, les investis­seurs se lais­seront guider par Mon­taigne Con­seil. « Nos clients sont attirés par la nou­veauté, la recherche de sens, la cohérence et la diver­si­fi­ca­tion dans leur investisse­ment », recon­naît le gérant.

Ils font surtout con­fi­ance à un investisse­ment venant en com­plé­ment de pro­duits financiers tra­di­tion­nels et rap­por­tant entre 2,5 et 7 %, voire par­fois 9 %.

« Même si le secteur, récent, incite à la pru­dence, c’est une vraie alter­na­tive pour nos clients ».

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