Ce que Nature sait. La révolution combinatoire de la biologie et ses dangers

Ce que Nature sait
La révolution combinatoire de la biologie et ses dangers

Dossier : Arts, lettres et sciencesMagazine N°764 Avril 2021Par : Nicolas Bouleau (65)Rédacteur : Robert Ranquet (72)Editeur : Puf, janvier 2021

Dans son nou­v­el ouvrage Ce que Nature sait. La révo­lu­tion com­bi­na­toire de la biolo­gie et ses dan­gers, d’une pro­duc­tion dense et fournie, Nico­las Bouleau abor­de à nou­veau cer­tains de ses thèmes de prédilec­tion : l’écologie, l’histoire et la philoso­phie des sci­ences, le risque et les erreurs, dans une vaste syn­thèse autour de la ques­tion cen­trale : la Nature, qui a « enreg­istré » dans le génome des organ­ismes (sur)vivants les répons­es adap­tées aux mul­ti­ples per­tur­ba­tions qui se sont suc­cédé sur Terre depuis quelques mil­liards d’années, saura-t-elle trou­ver les bonnes répons­es aux altéra­tions inédites que nous sommes aujourd’hui capa­bles de lui infliger, en met­tant à prof­it la com­bi­na­toire qua­si infinie offerte par la révo­lu­tion de la biolo­gie de synthèse ?

Pour ce faire, l’auteur fait un large détour par l’histoire de notre con­nais­sance sci­en­tifique, his­toire humaine autant que poli­tique et sociale, indis­so­cia­ble de l’approche que nous faisons de la Nature en tant que son objet. Il con­voque, pour éclair­er cette his­toire, aus­si bien Dar­win que Proud­hon, Pla­ton que Luther. Tout cela aboutit à une nou­velle propo­si­tion d’approche de la for­ma­tion et de la trans­mis­sion du savoir écologique, qui incor­pore le thème, cen­tral chez Bouleau, des craintes dés­in­téressées, désor­mais affron­tées à un risque com­bi­na­toire au sens pro­pre démesuré.


A lire aus­si, la recen­sion d’un autre ouvrage de Nico­las Bouleau pub­liée dans La Jaune et la Rouge n° 728, d’oc­to­bre 2017 : Penser l’éventuel

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