Avoir 20 ans dans les camps nazis

Dossier : Arts, Lettres et SciencesMagazine N°607 Septembre 2005Par : Marcel DEJEANRédacteur : Michel MAREC (57)

Avoir vingt ans dans les camps nazis a été écrit par l’auteur,
futur admi­nis­tra­teur de la France d’outre-mer, à l’âge
de 20 ans, juste après son retour des camps de déportation
nazis, alors que sa mémoire des évé­ne­ments était
encore intacte. Pour­tant ce récit vient seule­ment d’être
publié. L’auteur n’a jamais vou­lu faire com­merce de sa
connais­sance des évé­ne­ments, mais il a fina­le­ment tenu
à ce que les faits dont il a pu témoi­gner personnellement
ne res­tent pas tota­le­ment inconnus.

À la lec­ture de cet ouvrage, j’ai res­sen­ti l’impression

Avoir vingt ans dans les camps nazis a été écrit par l’auteur,
futur admi­nis­tra­teur de la France d’outre-mer, à l’âge
de 20 ans, juste après son retour des camps de déportation
nazis, alors que sa mémoire des évé­ne­ments était
encore intacte. Pour­tant ce récit vient seule­ment d’être
publié. L’auteur n’a jamais vou­lu faire com­merce de sa
connais­sance des évé­ne­ments, mais il a fina­le­ment tenu
à ce que les faits dont il a pu témoi­gner personnellement
ne res­tent pas tota­le­ment inconnus.

À la lec­ture de cet ouvrage, j’ai res­sen­ti l’impression
que je tou­chais là à une véri­té sur les condi­tions de détention
qu’ont pu subir des dépor­tés de toutes natio­na­li­tés dans
les six der­niers mois de la guerre 1939–1945. La froide
cruau­té des S. S. était sou­vent relayée par des détenus
alle­mands de droit com­mun, pires encore que leurs gardiens.

On y constate aus­si de façon par­fois difficilement
sou­te­nable les luttes entre déte­nus pour la nour­ri­ture et
la sur­vie, aus­si bien que l’extraordinaire capa­ci­té de résistance
de l’être humain dans ces condi­tions inhumaines.

Par­mi les noms cités dans le livre, on trou­ve­ra ceux
de plu­sieurs poly­tech­ni­ciens, dont notre cama­rade Boulloche.

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