L’AÉRODYNAMIQUE DE L’AVION SUBSONIQUE EXPLIQUÉE AUX OISEAUX

Dossier : Arts, Lettres et SciencesMagazine N°658 Octobre 2010Par : Jean-Paul Vaunois (66)Rédacteur : Jean-François Clervoy (78)Editeur : Volez ! Éditions - 2009 - 38, rue Thiers, BP 12, 94731 Nogent-sur-Marne Cedex.

Qui n’a pas été fas­ci­né par le vol et la pos­si­bi­li­té de s’affranchir de la force de gra­vi­té ter­restre qui nous « cloue » au sol au quotidien ?

Si les astres consti­tuèrent le pre­mier sujet d’intérêt des pion­niers de la Science, les­quels les per­ce­vaient comme des élé­ments divins dont ils vou­laient per­cer le secret, les oiseaux et leurs apti­tudes à évo­luer libre­ment dans l’air furent aus­si très tôt une source d’inspiration de l’Homme. Dans la mytho­lo­gie grecque, Icare s’équipa d’ailes fixées à la cire pour échap­per à Minos, mais ten­ta l’envol sans succès.

Couverture du livre : L'aérodynamique de l'avion subsonique expliquée aux oiseauxBeau­coup plus tard, le vol des oiseaux fas­cine Léo­nard de Vin­ci qui ana­lyse toutes les phases du vol, du décol­lage à l’atterrissage, il vou­lut conce­voir une machine volante à leur image. Il aura mis en évi­dence l’importance du centre de gra­vi­té, du centre de pous­sée, et de l’effet de la cour­bure de l’aile sur la vitesse d’écoulement de l’air le long du profil.

À peine plus d’un siècle écou­lé depuis les pre­mières expé­riences fruc­tueuses en pla­neur com­men­cées par Otto Lilien­thal et les vols moto­ri­sés de Clé­ment Ader et des frères Wright, plu­sieurs mil­lions de pilotes s’envoient en l’air aujourd’hui à bord de machines volantes de toutes sortes.

Pour­quoi ? La maî­trise de la 3e dimen­sion donne un sen­ti­ment de domi­na­tion sur les élé­ments et pro­cure des sen­sa­tions nou­velles aux­quelles le ter­rien n’est pas habi­tué : voir de haut et de loin, évo­luer sans contrainte, contrô­ler une machine com­plexe, réus­sir le chal­lenge ges­tuel du décol­lage et de l’atterrissage et le défi intel­lec­tuel de la navi­ga­tion. Tout pilote se sou­vient de son pre­mier « lâcher » et de ses pre­mières « navigations ».

Cet ouvrage éta­blit une excel­lente réfé­rence, facile à lire, de ce que le pilote curieux et amou­reux du vol à moteur aime­ra com­prendre pour faire que son avion devienne son meilleur ami.

Ce docu­ment éveille­ra la curio­si­té des avia­teurs. Il pré­sente les élé­ments essen­tiels de l’aérodynamique et de l’architecture des avions.

Un avion, selon Clé­ment Ader, est un moyen plus lourd que l’air capable d’évoluer dans l’atmosphère avec un moteur. Cet ouvrage est limi­té au cas des avions, dont la vitesse ne dépasse pas 500 km/h. Ce sont les avions les plus uti­li­sés pour l’école des débuts, pour l’entraînement aérien, les vols spor­tifs, de loi­sirs, cela pour des rai­sons éco­no­miques. Ce livre d’aérodynamique a été écrit par un pilote pour les pilotes en lan­gage aus­si simple que pos­sible. Cepen­dant pour trans­mettre des expé­riences aéro­dy­na­miques connues de peu de monde sur la pla­nète, il a été aus­si conduit à écrire des textes très com­plexes qui vont inté­res­ser le spé­cia­liste en aéro­dy­na­mique, en par­ti­cu­lier sur la traî­née, les hélices et les profils.

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