Alfred DELLER, le contre-ténor

Dossier : Arts, Lettres et SciencesMagazine N°521 Janvier 1997Par : Jean-Luc TINGUAUD (89)

Alfred Del­ler (1912−1979) chan­tait depuis son enfance dans les chœurs d’église sans com­prendre pour­quoi, après l’adolescence, sa voix avait conser­vé un timbre excep­tion­nel­le­ment élevé.

C’est à la tren­taine qu’il se décou­vrit contre-ténor, explo­rant, dans le même élan, le réper­toire de la musique anglaise des XVIe et XVIIe siècles, qu’il contri­bua à exhu­mer de l’oubli.

Par­cou­rant le monde avec la for­ma­tion qu’il avait créée, le Del­ler Consort, il reçut par­tout où il se pro­dui­sit un accueil triomphal.

Auto­di­dacte, il reven­di­qua, tout au long de sa car­rière, une approche intui­tive de l’interprétation recon­nais­sable entre toutes.

Celui-là même que l’on qua­li­fiait de chan­teur “ à la voix d’ange ” fut, sans conteste et dans toute l’acception du terme, le plus grand des inter­prètes créateurs.

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