Albert LEBRUN

Dossier : Arts, Lettres et SciencesMagazine N°690 Décembre 2013Par : Éric FREYSSELINARDRédacteur : Hubert LEBRUN (62)Editeur : Éditions Belin – 2013 - 8, rue Férou, 75278 Paris Cedex 06.

Qui était vrai­ment Albert Lebrun ? Com­ment est-il par­venu à la mag­i­s­tra­ture suprême ? Qu’est-il devenu pen­dant la guerre ? J’ai sou­vent enten­du ces ques­tions sur mon grand-père. C’est à toutes ces ques­tions qu’Éric Freysseli­nard répond, à par­tir du jour­nal volu­mineux et inédit de l’épouse d’Al­bert Lebrun et de nom­breuses autres sources, appor­tant des infor­ma­tions de pre­mier ordre sur l’his­toire de France de 1900 à 1950.

Livre : Albert LEBRUN par Éric FreysselinardDes­tin extra­or­di­naire que celui de ce fils de paysan, né en 1871 au nord de la Meur­the-et- Moselle, qui con­tribua à l’en­racin­e­ment de la IIIe République par ses posi­tions sociales et laïques et en même temps modérées.

Lebrun, major de l’X (pro­mo­tion 1890) et des Mines, fut con­seiller général à 27 ans, prési­dent du con­seil général de Meur­the-et-Moselle pen­dant vingt-six ans, député à 29 ans, min­istre, séna­teur, rap­por­teur et prési­dent d’im­por­tantes com­mis­sions par­lemen­taires, prési­dent du Sénat en 1931, élu dans des con­di­tions trag­iques en 1932 à l’Élysée, réélu en 1939.

Dans ses dif­férentes fonc­tions, il con­tribua au développe­ment du rail, des routes et de la voie nav­i­ga­ble, se pas­sion­na pour le développe­ment des colonies, en jouant un rôle clé dans la crise d’A­gadir, fut min­istre de Clemenceau pour recon­stru­ire les régions dévastées par les Alle­mands, représen­ta la France à la SDN, prési­da la Caisse d’amor­tisse­ment du franc fort sous Poin­caré, joua l’a­paise­ment en 1934 et en 1936.

En juin 1940, hos­tile à l’armistice et par­ti­san de la pour­suite du com­bat en Afrique du Nord, il fut évincé du pou­voir par Pétain. Arrêté par les Nazis en 1943, il est reçu par le général de Gaulle après la guerre.

Ce livre, qui retrace toute la pre­mière moitié du XXe siè­cle à par­tir d’une nou­velle per­spec­tive et de sources inédites, pas­sion­nera les ama­teurs d’Histoire.

2 Commentaires

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AlexMrépondre
18 décembre 2013 à 19 h 59 min

N’ou­blions toute­fois pas que
N’ou­blions toute­fois pas que c’est lui qui appelle Pétain comme prési­dent du Con­seil le 16 juin 1940.

Cheval­li­er (X68)répondre
19 décembre 2013 à 20 h 22 min

J’ai lu cet ouvrage.
Eric

J’ai lu cet ouvrage.
Eric Freysseli­nard a fait un tra­vail his­torique que je trou­ve remarquable.
Les extraits du jour­nal intime de l’épouse du prési­dent qui appa­rais­sent en con­tre­point des sources his­toriques plus clas­siques sont très intéres­sants et présen­tent l’a­van­tage d’être sincères et spontanés.

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