X Urgence écologique

X Urgence écologique, les polytechniciens qui ne regardent pas ailleurs

Dossier : Environnement et sociétéMagazine N°775 Mai 2022

Le groupe X Urgence écologique est né d’une prise de con­science aiguë de jeunes poly­tech­ni­ciens désireux de se soutenir et d’agir alors que « notre mai­son brûle ». Rejoints par des X issus de pro­mo­tions var­iées, les mem­bres du groupe se sont fixé pour objec­tifs de for­mer les jeunes généra­tions aux thé­ma­tiques envi­ron­nemen­tales, de s’offrir une entraide mutuelle pour align­er choix de vie per­son­nelle et pro­fes­sion­nelle, activ­ités et engage­ments en faveur du cli­mat, et aus­si de sen­si­bilis­er la com­mu­nauté poly­tech­ni­ci­enne dans sa capac­ité d’influence face aux enjeux de la tran­si­tion écologique.

Il est indé­ni­able que les activ­ités de l’homme ont con­duit à un réchauf­fe­ment de l’atmosphère (+1 °C en moyenne par rap­port aux relevés préin­dus­triels), des ter­res et des océans. La plu­part des écosys­tèmes ont ou vont subir des change­ments rapi­des et bru­taux, ce qui aura inévitable­ment des con­séquences majeures sur nos sociétés. C’est pourquoi la ques­tion écologique fait incon­testable­ment par­tie des défis majeurs de ce début du XXIe siècle.

De quoi parle-t-on quand on parle d’urgence écologique ? 

L’effondrement de la bio­di­ver­sité est l’indicateur le plus révéla­teur des atteintes envi­ron­nemen­tales con­séc­u­tives à l’activité humaine. L’Union inter­na­tionale pour la con­ser­va­tion de la nature (UICN) estime qu’actuellement 40 000 espèces sont men­acées d’extinction. Les pre­mières caus­es en sont la destruc­tion des habi­tats, les pol­lu­tions général­isées des écosys­tèmes et les destruc­tions directes des espèces. Face à l’irréversibilité des phénomènes en jeu, nous préférons par­ler d’urgence écologique : faire aujourd’hui le choix de l’écologie pour répon­dre à cette urgence et ten­ter de con­serv­er une planète hab­it­able est ce qui a motivé la mise en place d’X Urgence écologique (X UE).

Nous sommes un col­lec­tif de jeunes poly­tech­ni­ciens et poly­tech­ni­ci­ennes engagés rad­i­cale­ment face aux crises écologiques et à leurs con­séquences sur nos sociétés. Depuis l’automne 2020, nous nous soutenons dans nos chem­ine­ments respec­tifs, par­ticipons à la for­ma­tion des jeunes pro­mo­tions et organ­isons des échanges fédéra­teurs et inspi­rants pour celles et ceux qui souhait­ent align­er leurs engage­ments pro­fes­sion­nels et per­son­nels avec leur con­science des crises écologiques. Nous souhaitons dévelop­per notre col­lec­tif de manière ouverte et inclu­sive. Nous expéri­men­tons une gou­ver­nance partagée et élargirons notre ray­on d’action selon les envies et éner­gies de nos mem­bres actuels et futurs.

Retour sur la naissance de ce groupe 

À l’origine de ce groupe, quelques (jeunes) cama­rades des pro­mo­tions 2012 et 2013 qui, face aux ques­tions envi­ron­nemen­tales, éprou­vent le besoin de se retrou­ver, d’échanger pour digér­er une prise de con­science dif­fi­cile à métaboliser.


Antoine Gonthier (2012) à propos de l’émergence de ce collectif

Antoine, peux-tu nous dire en quelques mots com­ment s’est faite ta prise de con­science de l’urgence écologique ?

Pour ma part, la prise de con­science d’une urgence à agir si nous voulons préserv­er les con­di­tions de la vie sur notre planète est assez anci­enne et a été pro­gres­sive. Elle a débuté grâce à des pro­fesseurs d’anglais m’ayant per­mis de voir Une vérité qui dérange d’Al Gore et d’étudier le glob­al warm­ing, puis a con­tin­ué par un intérêt pour ce sujet dans l’actualité. Aus­si je me suis assez rapi­de­ment engagé dans dif­férents pro­jets en par­al­lèle avec ma sco­lar­ité à l’X et aujourd’hui je tra­vaille pour Earth on Board, une organ­i­sa­tion dédiée à la sen­si­bil­i­sa­tion des con­seils d’administration aux enjeux environnementaux.

Com­ment a émergé l’idée de tra­vailler au sein de la com­mu­nauté poly­tech­ni­ci­enne ?

En 2018, j’ai enten­du par­ler du lance­ment du binet DDX (aujourd’hui NeXt) qui a pour pro­jet de par­ler de développe­ment durable au sein de l’X. J’ai eu envie de leur pro­pos­er mon aide. Nous avons par exem­ple pu tra­vailler avec le corps enseignant de l’École pour bâtir un sémi­naire d’introduction aux enjeux env­i­ron-nemen­taux, qui a été pro­posé aux pre­mières années pour la pre­mière fois en 2019. Aujourd’hui ce séminaire
a été péren­nisé par l’École et est un point clé du plan Cli­mat de l’École.

Donc, ça démarre avec les étu­di­ants. Com­ment est-ce que cela bas­cule vers l’idée de con­stituer une com­mu­nauté d’anciens ?

Du fait de mes dif­férents investisse­ments auprès de l’École mais aus­si pro­fes­sion­nels et per­son­nels, mon engage­ment sur la ques­tion de l’environnement était bien iden­ti­fié, et c’est assez naturelle­ment que sont venus vers moi des cama­rades de pro­mo, puis des plus jeunes quand ils ont com­mencé à se pos­er des ques­tions sur leur devenir pro­fes­sion­nel et à avoir envie d’échanger pour faire face à l’angoisse que ce type de prise de con­science engen­dre. C’est ain­si que nous avons com­mencé à nous ren­con­tr­er de façon informelle et à iden­ti­fi­er le besoin de créer un lieu d’entraide : s’entraider pour digér­er le choc, s’entraider pour con­stru­ire ses choix pro­fes­sion­nels et aider les plus jeunes en faisant évoluer l’enseignement. Nous avons com­mencé par des tables ron­des qui ont touché une cen­taine de per­son­nes. Puis en 2021 nous avons décidé d’ouvrir le dis­posi­tif à l’ensemble de la com­mu­nauté poly­tech­ni­ci­enne, avec des objec­tifs un peu plus larges.


Parler environnement au sein de la communauté polytechnicienne

Aujourd’hui X Urgence écologique compte env­i­ron 600 sym­pa­thisants et près d’une cen­taine de con­tribu­teurs act­ifs. La plu­part des con­tribu­teurs sont engagés à titre per­son­nel dans d’autres asso­ci­a­tions ou d’autres pro­jets, mais ils ont choisi de garder un pied dans la com­mu­nauté poly­tech­ni­ci­enne pour y œuvr­er de façon spé­ci­fique. La grande majorité d’entre eux est issue de pro­mo­tions récentes (postérieures à 2010) et, depuis l’ouverture du groupe, des plus anciens sont en train de le rejoin­dre ; cela va dans le sens d’un groupe inclusif, ouvert à toutes celles et à tous ceux qui ont envie de con­tribuer, quels que soient leur âge, leur matu­rité et leur investisse­ment actuel sur le sujet.

Profil des membres d'X Urgence écologique

Ensem­ble, ils ont entre­pris dif­férents chantiers autour des trois axes suiv­ants : soutenir les étu­di­ants et alum­ni qui souhait­ent met­tre en cohérence leurs engage­ments pro­fes­sion­nels et per­son­nels avec une prise de con­science de l’urgence écologique ; pro­pos­er à l’ensemble de la com­mu­nauté des X une réflex­ion sur l’engagement face aux ques­tions envi­ron­nemen­tales, sen­si­bilis­er large­ment notam­ment les plus anciens pour aider dès aujourd’hui les entre­pris­es et les insti­tu­tions à se mobilis­er autour de ces enjeux ; con­tribuer à ce que le pas­sage des étu­di­ants à l’École soit un moment clé de for­ma­tion aux enjeux soci­aux et envi­ron­nemen­taux qu’ils devront pren­dre en compte dans leurs choix de vie.


Lire aus­si : X Urgence écologique : les poly­tech­ni­ciens mem­bres témoignent


Pourquoi rejoindre X Urgence écologique ?

Clé­ment Le Pri­ol (2012) qui a inté­gré très tôt la dynamique de ce col­lec­tif nous dit quelques mots de la prise de con­science qui l’a amené à le rejoindre.

« Pen­dant un an j’avais du mal à partager à la fois mon intérêt et mes angoiss­es à ce sujet (l’urgence écologique) car je craig­nais de ne pas être com­pris. C’est à ce moment-là que je con­tacte Antoine (Gonthi­er) qui fai­sait par­tie de ma pro­mo, car j’avais vu sur Face­book qu’il était act­if pour faire bouger les choses, au niveau autant de l’École que des entre­pris­es. On se ren­con­tre, on par­le, notam­ment de mes choix pro­fes­sion­nels à venir. Et tout naturelle­ment, quand le pro­jet d’X UE émerge, j’ai envie d’en faire par­tie. Ma moti­va­tion est de pou­voir par­ler de tout cela, partager mes ques­tion­nements avec d’autres, trou­ver de la stim­u­la­tion et de l’inspiration. Rester seul face à la com­plex­ité du prob­lème, c’est très dur ; si l’on peut en par­ler, se soutenir, échang­er des idées, on peut retrou­ver beau­coup d’énergie pour agir et de joie à le faire ensemble. »

Semaine X Urgence écologique à l’Ecole des Semeurs Semaine X Urgence écologique à l’Ecole des Semeurs
Semaine X Urgence écologique à l’Ecole des Semeurs
Semaine X‑UE à l’Ecole des Semeurs (Beaumes­nil, 27) au print­emps 2021 : l’occasion pour la dizaine de mem­bres présents d’aider à l’atelier de maraîchage, de faire de belles siestes au soleil après les paus­es déje­uner, et de con­stru­ire des abris de for­tune en cas de pluie pen­dant le repas ! © Lise Dargentolle

Une cohésion et une entraide interne au cœur du projet d’X Urgence écologique

Depuis la soirée de lance­ment d’X UE le 23 novem­bre 2021, qui a réu­ni près de 250 par­tic­i­pants et par­tic­i­pantes, de mul­ti­ples pro­jets fédérant les éner­gies ont été lancés. Cha­cun d’entre eux est active­ment mené en groupe par une dizaine de cama­rades en moyenne et vise à répon­dre à une néces­sité ou un besoin pré­cis vis-à-vis de l’urgence écologique. À ce jour, la plu­part des pro­jets ont d’ores et déjà débouché sur des actions con­crètes. La cohé­sion et l’entraide interne sont deux piliers majeurs du collectif. 

Plusieurs événe­ments offrant la pos­si­bil­ité de se rassem­bler ont déjà eu lieu : semaine de télé­tra­vail délo­cal­isé et de maraîchage au print­emps 2021 dans l’Eure ; bulles de dia­logue coor­gan­isées avec X Envi­ron­nement en juin 2021 sur le thème « com­ment je vis la crise écologique ? » ; apéros organ­isés dans dif­férentes villes (Bor­deaux, Greno­ble, Lon­dres, Paris, Toulouse, Zurich…), ain­si qu’un week-end de cohé­sion dans la Drôme. 

Week-end X Urgence écologique dans la Drôme
Week-end X‑UE dans la Drôme en mars 2022 : ran­don­née à Serre-Gros, l’occasion d’échanger et de s’émerveiller de la vue envi­ron­nante. © Lise Dargentolle

Ces moments sont l’occasion non seule­ment de partager nos expéri­ences per­son­nelles mais aus­si de débat­tre et d’échanger autour de sujets de société liés à l’urgence écologique, dans un cli­mat de bien­veil­lance. Une retraite écologique visant à resser­rer les liens avec les nou­veaux mem­bres sera organ­isée cet été.

“La cohésion et l’entraide interne sont deux piliers majeurs du collectif.”

L’entraide entre mem­bres se décline sous dif­férents for­mats com­plé­men­taires. Un pre­mier axe pro­pose aux cama­rades le désir­ant un ser­vice d’accompagnement pro­fes­sion­nel per­son­nal­isé spé­ci­fique­ment dédié à l’insertion ou la tran­si­tion vers des métiers liés à l’écologie. En par­al­lèle, des cer­cles de parole ouverts à tous les mem­bres et dédiés au partage d’expériences et de ques­tion­nements écologiques vont être mis en place. Par ailleurs, X UE a lancé pour les cama­rades préoc­cupés par les ques­tions écologiques des dis­cus­sions régulières en trinômes.

coordination X Urgence écologique

Apéro londonien X Urgence écologique
L’apéro lon­donien du 2 févri­er 2022 : ren­con­tres entre cama­rades autour d’un verre et de l’écologie. © Alex­ia Faugeroux

Communication et sensibilisation aux grands enjeux écologiques

En par­al­lèle de ces activ­ités, le col­lec­tif mène de mul­ti­ples actions visant à dif­fuser et pro­mou­voir les enjeux de la tran­si­tion écologique auprès de la com­mu­nauté. En par­ti­c­uli­er, un espace d’échange de ressources est en cours de con­struc­tion et sera ren­du libre­ment acces­si­ble sous la forme d’un site inter­net. Celui-ci per­me­t­tra de s’informer effi­cace­ment et de manière objec­tive sur les enjeux liés à l’écologie et au cli­mat, grâce à un guidage thé­ma­tique ain­si qu’à un appro­fondisse­ment pro­gres­sif de chaque sujet en fonc­tion des attentes de cha­cun. Dans cet espace riche en con­tenus var­iés et de qual­ité, l’accent sera mis sur la con­tri­bu­tion des mem­bres sur le fonde­ment d’un mod­èle de revue par les pairs.

“La complémentarité des chantiers engagés inscrit le collectif dans des démarches d’inclusion et d’ouverture auprès de la communauté polytechnicienne.”

Le col­lec­tif met par ailleurs en œuvre plusieurs leviers de com­mu­ni­ca­tion active. Des tables ron­des abor­dant les grands sujets écologiques con­tin­ueront à être organ­isées. En 2021, elles ont per­mis des échanges sur les thèmes de l’engagement dans des asso­ci­a­tions ou en tant qu’élus (avec « X, éco­los, engagé(e)s »), du chem­ine­ment pro­fes­sion­nel (avec « Un virage pro­fes­sion­nel pour l’environnement » et « Créer du sens dans son tra­vail »), ou encore de l’exploration de chemins de vie alter­nat­ifs (avec « Face au défi écologique, rup­ture et voies alternatives »).

Ensuite, plusieurs fresques du cli­mat ont été organ­isées par le col­lec­tif. Enfin, des com­mu­ni­ca­tions écrites seront régulière­ment pub­liées dans La Jaune et la Rouge. Cha­cune dressera le por­trait d’un ou d’une cama­rade s’étant engagé(e) dans une voie en faveur de la tran­si­tion écologique tout en offrant une vul­gar­i­sa­tion claire et syn­thé­tique du sujet traité.

X UE s’engage auprès du binet NeXt pour la transformation du cursus polytechnicien

Enfin le col­lec­tif s’engage égale­ment auprès de l’École en sou­tenant le binet NeXt (ex-SDDX et ex-DDX) pour faire évoluer la for­ma­tion et la per­cep­tion de l’écologie auprès des élèves. L’objectif à long terme est d’intégrer l’urgence cli­ma­tique à l’ensemble du par­cours à l’École : enseigne­ment, recherche, ori­en­ta­tion des élèves, sen­si­bil­i­sa­tion lors d’événements organ­isés sur le cam­pus. Trois alum­ni, Olivi­er Bouc (2000), Antoine Gonthi­er (2012) et Lau­rent Jolie (2012), ont ain­si ani­mé un ate­lier sur l’orientation pro­fes­sion­nelle au Forum de l’X en jan­vi­er, en parte­nar­i­at avec Shift Your Job.

Un collectif résolument ouvert et innovant dans sa gouvernance 

La com­plé­men­tar­ité des chantiers engagés, ori­en­tés à la fois vers l’intérieur et vers l’extérieur du groupe, inscrit le col­lec­tif dans des démarch­es d’inclusion et d’ouverture auprès de la com­mu­nauté polytechnicienne.

Le col­lec­tif est struc­turé autour de plusieurs cer­cles : les sym­pa­thisants suiv­ent les actions d’X Urgence écologique et par­ticipent à cer­tains événe­ments ; les con­tribu­teurs par­ticipent active­ment aux pro­jets ; par­mi eux, cer­tains ont aus­si un rôle de coor­don­na­teur pour assur­er le suivi et la coor­di­na­tion des pro­jets. Toute per­son­ne intéressée peut rejoin­dre le col­lec­tif, par­ticiper à un pro­jet ou en pro­pos­er un nouveau.

Les déci­sions se pren­nent le plus pos­si­ble au sein de chaque pro­jet, et pour cer­taines au niveau du cer­cle de coor­di­na­tion. Elles sont pris­es dans la majorité des cas par tour de consentement.

Ain­si, le choix du nom du col­lec­tif n’a été pos­si­ble qu’après plusieurs étapes d’échange : propo­si­tions de noms sur un out­il col­lab­o­ratif, échange en plénière, vote par attri­bu­tion de points aux dif­férentes options retenues, puis cer­cle de con­sen­te­ment pour lever les objec­tions. Le nom finale­ment choisi pour le col­lec­tif est celui de « X Urgence écologique », pour témoign­er de la rad­i­cal­ité que la prise de con­science des enjeux impose. Le slo­gan « rêver, semer, s’épauler » a été ajouté par la suite pour traduire la con­vivi­al­ité du groupe et décrire briève­ment nos actions.

Rêver, semer, s’épauler

Nous avons demandé à Antoine et Clé­ment ce qu’ils avaient envie de dire aux lecteurs de La Jaune et la Rouge. Voici leurs réponses :

Antoine : Notre objec­tif pre­mier est de trou­ver du plaisir à nous ren­con­tr­er et à échang­er. Bien sûr ces échanges sont au prof­it d’une con­vic­tion (il est urgent de chang­er) mais aus­si d’un rêve : pou­voir con­tribuer à ce change­ment de par­a­digme, envi­ron­nemen­tal et socié­tal et y pren­dre du plaisir. C’est assez stim­u­lant, je trouve !

Clé­ment : J’ai envie de deman­der à ceux que la ques­tion de l’environnement n’intéresse pas trop de pren­dre le temps de s’informer. Les X, nous sommes sup­posés être sci­en­tifiques et rationnels : regar­dons les faits, les chiffres, écou­tons ce que dis­ent les experts ; après cela, il devient dif­fi­cile de ne pas s’intéresser à la ques­tion. Le 2e volet du dernier rap­port du GIEC nous dit qu’environ 3,5 mil­liards de per­son­nes vivent dans des lieux haute­ment vul­nérables au change­ment cli­ma­tique. Com­ment est-ce qu’on s’adapte au réchauf­fe­ment en cours ? Com­ment est-ce qu’on évite qu’il ne soit encore plus ter­ri­ble ? Ces ques­tions sont non seule­ment impor­tantes mais aus­si très stim­u­lantes intellectuellement !

Et que ceux que cela intéresse nous rejoignent. Il y a tant à partager, à penser et à faire !…


Intrigué(e), intéressé(e), ou déjà conquis(e) par notre démarche ? Rejoins-nous ! 

Inscris-toi à la newslet­ter en te con­nec­tant à l’adresse https://www.polytechnique.net/xue/lists/members/infolettre

Con­tacte-nous en écrivant à x‑urgence-ecologique@protonmail.com

Commentaire

Ajouter un commentaire

MANIrépondre
18 juin 2022 à 23 h 43 min

LES SUJETS SONT SI COMPLEXES QU’IL FAUT LES TRAITER ET LES APROFONDIR AU FUR ET À MESURE DE L’ÉVOLUTION DES SITUATIONS.
BRAVO POUR CES PREMIERS PAS

Répondre