Un week-end d’élection à Lyon pour nos jeunes camarades venus des quatre coins du monde

Dossier : ExpressionsMagazine N°626 Juin/Juillet 2007

C’est avec un grand plai­sir que la com­mu­nau­té poly­tech­ni­cienne de Lyon a accueilli nos jeunes cama­rades étran­gers pour un week-end de décou­verte mutuelle les 21–22 avril : juste avant de retrou­ver les jeunes fran­çais qui ter­minent leur « for­ma­tion humaine » de huit mois après la réus­site des concours, 23 jeunes, bré­si­liens, chi­nois, rou­mains, russe, ukrai­nien, espa­gnols, ira­nien, viet­na­mien, ont pas­sé deux jours à Lyon alter­nant décou­verte de la ville et séjour en famille. 

Notre inten­tion était double : leur faire appré­cier l’importance des liens qui se tissent entre les géné­ra­tions de poly­tech­ni­ciens, qu’ils soient Fran­çais ou étran­gers, dans la convi­via­li­té, et leur faire décou­vrir notre culture et une métro­pole euro­péenne en plein deve­nir inter­na­tio­nal : Lyon… tout en savou­rant ce qu’ils nous apportent de regards dif­fé­rents et de jeunesse. 

Si nous en jugeons par les mul­tiples échanges qui se pour­suivent entre accueillants et accueillis, par les mines réjouies de tous pen­dant ce week-end enso­leillé (voir par exemple « lesanciensdelyon.skyblog.com »), ce fut un suc­cès pour lequel nous remer­cions tous ceux et toutes celles qui l’ont permis : 

les X‑lyonnais et les 20 familles qui ont assu­ré l’accompagnement et l’hébergement, avec une men­tion par­ti­cu­lière à notre cama­rade Alain WEBER pour l’accueil à la Caisse des Dépôts et Consignations ;
l’AX qui a par­rai­né l’opération et pris en charge le trans­port grâce à l’engagement de son vice-pré­sident, Laurent BILLES-GARABEDIAN, et de son délé­gué géné­ral, Pierre MARY, l’École qui l’a coor­don­née et les Kes­siers, par­ti­cu­liè­re­ment, Fabia­na MUNMHOZ, avo­cate du pro­jet dès son origine ;
la ville de Lyon, par l’intermédiaire de son maire adjoint Jean- Michel DACLIN, mais sur­tout l’ADERLY, Agence pour le Déve­lop­pe­ment éco­no­mique de la région lyon­naise, qui avec l’engagement de son direc­teur exé­cu­tif, Jacques de CHILLY, a mar­qué cette jour­née du sceau de la dimen­sion d’avenir de la métro­pole lyonnaise ;
un remer­cie­ment tout par­ti­cu­lier pour nos deux guides béné­voles, Noël DURAND et Made­leine SUCHERE-MEZIAT, dont l’enthousiasme pour la ville a gui­dé nos pas de Four­vière à la Bourse du Commerce.

Nous comp­tons renou­ve­ler cette expé­rience, tout en encou­ra­geant vive­ment les autres com­mu­nau­tés régio­nales à faire de même : l’ouverture essen­tielle de notre École à l’international amène en ses murs de nom­breux élèves qui appré­cie­ront vos initiatives.

Les orga­ni­sa­teurs :
Daniel LECLERCQ (69) et Fran­çois GUERBER (71)

Recueil de témoignages : week-end à Lyon les 21 et 22 avril 2007

Ma deuxième visite à Lyon, le 21 avril, ne sera pas la der­nière. Les pre­mières connais­sances de cette ville ont été prises dans la pluie et le froid le 8 décembre 2006, à l’occasion de la fête des lumières ; tan­dis que le week-end que l’on vient d’y pas­ser, en com­pa­gnie de mon­sieur et madame Maze­lin, mes par­rains, était en pleine soleil et cha­leur, ce qui m’a apai­sé après une for­ma­tion un peu char­gée. Héber­gé dans une famille lyon­naise, je me suis retrou­vé, après avoir quit­té mon pays natal il y a huit mois, dans une atmo­sphère douce et confortable.

Bien que nous ne nous soyons pas connus, mes par­rains m’ont accueilli comme mes parents. Prendre mon sac à dos quand je suis mon­té en voi­ture, me pas­ser une ser­viette fami­liè­re­ment à table, par­ta­ger avec moi une bou­teille de l’eau fraîche au cours de la visite un peu fati­gante, mal­gré son inté­rêt, après quelques heures de marche à pied. Tous ces petites gestes m’ont rap­pe­lé la nos­tal­gie. À la fin du week-end, je me sen­tais déjà atta­ché à mes par­rains même si je ne l’ai pas mani­fes­té à cause de ma timidité.

Les meilleurs sou­ve­nirs de ce voyage à Lyon ne sont pas seule­ment les patri­moines cultu­rels et les vues belles. Ce qui est plus impres­sion­nant c’est la paix de la vie quo­ti­dienne dans la ville, ce sont la dou­ceur des fraises savou­reuses avec le vin rosé, le som­meil de plomb que je n’avais pas eu depuis long­temps, les pro­me­nades dans le ver­doie­ment prin­ta­nier au Parc de la Tête d’Or, et le sou­rire sym­pa­thique de ma mar­raine. Merci.

Zixian JIANG, Chinois

Le week-end à Lyon a été vrai­ment mer­veilleux. Avec ce week-end, j’ai pu connaître un peu de Lyon, qui est une ville très jolie ! J’ai connu un ancien poly­tech­ni­cien et sa famille, alors j’ai pu savoir mieux comme marche la vie d’un poly­tech­ni­cien après l’École. Aus­si, j’ai man­gé de la cui­sine fran­çaise et j’ai goû­té beau­coup de bois­sons très bonnes !

Davi BARBOSA, Brésilien


Le 21 avril, vers midi, le train qui nous emmène arrive à Part-Dieu. En même temps, une ving­taine d’anciens X‑lyonnais nous y accueillent. Notre joli séjour à Lyon commence

C’est la pre­mière fois pour la plu­part entre nous visi­ter une métro­pole fran­çaise sauf Paris… Et ce week-end tel­le­ment joyeux ne nous donne pas la moindre chance d’être déçu.

Gui­dés par deux his­to­riens béné­voles et accom­pa­gnés par nos gen­tils hôtes, nous tra­ver­sons le nou­vel côté de la ville et nous nous pro­me­nons dans le vieux Lyon, de Four­vière au grand théâtre romain, de la rue Boeuf au ancien bâti­ment de la Bourse, où une pré­sen­ta­tion de la poten­tiel de Lyon pour le futur nous attend. En une jour­née, nous avons per­çu le glo­rieux pas­sé, le vivant pré­sent, et le brillant future de Lyon de une manière la plus ave­nante et la plus efficace.

Ce séjour nous donne éga­le­ment une chance de nous inté­grer aux familles fran­çaises. Cela nous offre pas seule­ment un envi­ron­ne­ment cultu­rel, mais aus­si une ambiance fami­liale. M. Ché­no me traite comme son propre enfant. La cha­leur de lui et de sa famille devient un grand tré­sor pour moi, une élève qui vient d’un autre monde et qui est toute seule en France.

Je remer­cie les orga­ni­sa­teurs qui ont pro­po­sé et réa­li­sé cette acti­vi­té de grande valeur. Je sou­haite que cette expé­rience puisse se repro­duire et que plus d’élèves étran­gers puissent y participer.


Xiao CHENG, Chinoise

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