Trois témoignages de camarades

Dossier : X-Mer : cap sur le maritimeMagazine N°696 Juin/Juillet 2014Par : Jean CHAPON (48), Delphine LEGUERRIER (96) et Hervé GRANDJEAN (2002)

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Dès qu’un heureux hasard m’en a fait con­naître l’existence, il y a deux ans, j’ai adhéré au groupe X‑Mer.

J’ai en effet exer­cé d’importantes respon­s­abil­ités [Jean Chapon a été secré­taire général de la Marine marchande, NDLR] dans le domaine mar­itime (trans­port, pêche, pro­tec­tion du milieu marin) pen­dant toute ma car­rière au ser­vice de l’État et mes dix années auprès d’Elf Aquitaine (Total), et même depuis que je suis retraité.

Je sais donc que la mer est un impor­tant gise­ment de richess­es pour la France : vecteur de trans­port, flo­re et faune, ressources énergé­tiques et minérales, élé­ment du cadre de vie littoral.

C’est un milieu puis­sant, capa­ble de vio­lences, mais frag­ilisé locale­ment par des erreurs humaines. D’où l’intérêt de tou­jours en savoir plus sur la mer et de faire partager ses con­nais­sances et son expéri­ence avec ceux qui y exer­cent ou ont exer­cé leur activ­ité, et d’informer large­ment le public.

Tel est bien le rôle du groupe X‑Mer qu’il faut faire davan­tage con­naître et que les anciens X doivent rejoin­dre de plus en plus nombreux.

Jean Chapon (48)

Un espace à conquérir

Je suis un mem­bre loin­tain du groupe, depuis Nouméa où, au sein du Secré­tari­at général de la Com­mu­nauté du Paci­fique, je coor­donne un pro­jet financé par le Fonds européen de développe­ment, visant à dévelop­per des démarch­es de ges­tion inté­grée des zones côtières dans les pays et ter­ri­toires d’outremer européens, et à ren­forcer leur ancrage dans la région.

Être mem­bre d’X‑Mer c’est, où que l’on soit, faire par­tie de cette com­mu­nauté des amoureux de la mer et des océans. C’est rester au fait des avancées et des réflex­ions, c’est rester proche de ceux qui parta­gent une pas­sion, la vivent ensem­ble, parta­gent leurs expériences.

Préserv­er cet envi­ron­nement pré­cieux tout en l’exploitant, voilà un enjeu de taille pour le XXIe siè­cle : la mer a tant de richess­es à offrir qu’elle con­stitue un espace encore à con­quérir mais déjà en dan­ger. La poli­tique mar­itime inté­grée est encore un con­cept nais­sant et dans mon désir de con­tribuer à le dévelop­per et le faire vivre, je m’enrichis, aux plans per­son­nel et pro­fes­sion­nel, d’appartenir à ce groupe.

À lire : www.fao.org/news/story/en/item/224779/icode/

Del­phine Leguer­ri­er (96)

Nourrir sa passion

Hervé Grandjean (02)Être mem­bre d’X‑Mer, c’est d’abord avoir un accès priv­ilégié au foi­son­nement d’activités organ­isées par le groupe : du témoignage de cap­i­taines d’industrie aux vis­ites de ports, en pas­sant par des tables ron­des sur les éner­gies marines ou des con­férences sur la voile de com­péti­tion, nos man­i­fes­ta­tions attes­tent de la curiosité des mem­bres et de l’importance du fait maritime.

Qu’on ait ou non un lien pro­fes­sion­nel avec la mer, cha­cun trou­ve au sein d’X‑Mer un événe­ment pour nour­rir sa passion.

Le remar­quable esprit de cama­raderie qui règne au sein du groupe, la qual­ité et la liber­té des échanges font d’X‑Mer un lieu que l’on se plaît à fréquenter.

Être mem­bre d’X‑Mer, c’est finale­ment appréhen­der les enjeux de la mar­itimi­sa­tion, approcher ceux qui font l’actualité mar­itime, par­mi lesquels nom­bre de cama­rades, et finir de se con­va­in­cre que le XXIe siè­cle sera cer­taine­ment celui de la mer, comme le précé­dent a pu être celui de l’espace.

Hervé Grand­jean (2002)

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