SoyHuCe : les commandos du digital

SoyHuCe : les commandos du digital

Dossier : Vie des entreprisesMagazine N°781 Janvier 2023Par Thierry SUGITANI (X07)

Soy­HuCe accom­pagne de nom­breuses entre­prises dans tous les sec­teurs pour leur trans­for­ma­tion digi­tale. Entre­tien avec Thier­ry Sugi­ta­ni (X07), diri­geant de la société.

Un petit mot sur votre entreprise ? 

Employant une qua­ran­taine de per­sonnes, Soy­HuCe est une socié­té qui existe depuis plus de 7 ans main­te­nant. Elle est à taille humaine, fon­dée en Nor­man­die, où notre siège social est tou­jours ins­tal­lé à Caen. Depuis, nous avons ouvert une antenne à Paris et nous dis­po­sons désor­mais de bureaux à Rou­baix, Mont­pel­lier et Sète.

Quels sont aujourd’hui vos différents métiers ? 

Dans un posi­tion­ne­ment à 360, nous sommes un « tech stu­dio » au croi­se­ment de l’essor du digi­tal, de la R&D et du conseil. Nos clients viennent sou­vent nous consul­ter pour des besoins dis­pa­rates et variés. Au regard de leurs objec­tifs, nous tenons à leur pro­po­ser une palette de pres­ta­tions dans le déve­lop­pe­ment géné­ra­liste dans le domaine du web, de l’algorithmie, de la data ingé­nie­rie ou de la data science. 

Quel est votre pôle historique ? 

Le pôle « web et algo­rith­mie » est né avec notre entre­prise. Après une thèse en mathé­ma­tiques appli­quées dans la navi­ga­tion par satel­lites, Nico­las Guy, notre fon­da­teur, a eu à cœur d’utiliser une R&D poin­tue pour mettre en place des solu­tions fortes au ser­vice de tous.

Quelle est votre valeur ajoutée ? 

Nous n’accompagnons pas sim­ple­ment nos clients en leur trou­vant la meilleure réponse digi­tale. Nous allons bien plus loin en leur pro­po­sant une vision tech­nique, stra­té­gique, glo­bale et une vraie maî­trise de leur propre poli­tique de déve­lop­pe­ment numérique.

Qui vous fait confiance ? 

Nous avons com­men­cé petit ! Mais aujourd’hui notre crois­sance est conti­nue et rai­son­née (avec une aug­men­ta­tion de 30 % de notre chiffre d’affaires par an). Nous tra­vaillons avec de grands comptes du sec­teur de la chi­mie, l’énergie, le trans­port, la dis­tri­bu­tion. Pour eux, nous pro­dui­sons des solu­tions web, des modèles de pré­vi­sion de la demande, des modèles statistiques… 

Envi­ron 80 % de notre chiffre d’affaires est réa­li­sé avec des groupes comme L’Oréal, EDF, Dis­ney­land Paris, l’agence de la santé. 

Avez-vous quelques exemples de réponses développées pour ces grands comptes ? 

Comme nous sommes géné­ra­listes, tout dépend des sou­haits de nos clients. Les besoins sont variés au regard de la diver­si­té de nos acti­vi­tés. Nous avons ain­si éla­bo­ré des logi­ciels pour des centres d’appel. Nous avons conçu des outils d’optimisation de tour­née de trans­ports ou encore des modé­li­sa­tions d’évolution de prix. Nous avons aus­si déve­lop­pé une appli­ca­tion pour des car­ros­siers qui, à par­tir d’une pho­to d’un impact sur une voi­ture, peut esti­mer un devis. 

Quand intervenez-vous ?

Quand un client est confron­té à une pro­blé­ma­tique poin­tue tech­nique ou de « métier », il fera appel à nous ! Nous pro­po­se­rons une approche « com­man­do », et for­te­ment R&D pour iden­ti­fier la meilleure réso­lu­tion pos­sible pour un besoin spé­ci­fique. Cela pas­se­ra par une étude de fai­sa­bi­li­té et bien sûr la concep­tion de prototypes.

Quel est votre pari ? 

Une solu­tion appor­tée à un fabri­cant cos­mé­tique peut aus­si s’appliquer à un indus­triel de la chi­mie ou de la logis­tique. La poly­va­lence et les com­pé­tences poin­tues nous per­mettent de répondre aux exi­gences du client. Nous construi­rons un pro­gramme, com­pren­drons les pro­blèmes et conce­vrons une réponse sur mesure. 

Qui sont vos collaborateurs ? 

La richesse de notre socié­té est dans les exper­tises humaines. Nos col­la­bo­ra­teurs sont des déve­lop­peurs web, des data archi­tectes ou encore data ingé­nieurs, tra­vaillant étroi­te­ment ensemble. Ils sont tech­ni­ciens, doc­teurs ou ingé­nieurs, par­fois en recon­ver­sion. Âgés de 24 ans à 55 ans, ils dis­posent donc d’une diver­si­té d’expériences importantes.

“Nous n’avons pas un positionnement sur une solution, nous avons un positionnement sur un savoir-faire digital.”

Qu’en est-il de la féminisation de vos équipes ?

Chez Soy­HuCe, il existe une forte fémi­ni­sa­tion. Envi­ron 40 % de notre effec­tif est fémi­nin. Mal­heu­reu­se­ment, sur les pro­fils plus tech­niques, nous avons du mal à recru­ter des femmes par manque de candidates. 

Quelle est votre politique RH ? 

Nous offrons une qua­li­té de vie cer­taine à nos col­la­bo­ra­teurs. Cela passe par un mana­ge­ment trans­ver­sal, des salaires éle­vés, des équipes à taille humaine, des pro­jets divers et variés dans dif­fé­rents sec­teurs d’activités.

Qu’en est-il de la formation ? 

Chaque année, nos bras droits acquièrent de nou­velles com­pé­tences tech­no­lo­giques. En per­ma­nence, ils remettent en cause leurs connais­sances, leurs pra­tiques grâce à notre posi­tion­ne­ment à la pointe du mar­ché et du savoir-faire digital. 

Quel est votre état d’esprit ?

Nous sommes orien­tés vers la décou­verte et la curio­si­té. Nous lais­sons beau­coup d’autonomie aux salariés. 

Votre implantation normande joue-t-elle dans la motivation de vos équipes ? 

Depuis la Covid, des col­la­bo­ra­teurs peuvent pas­ser d’un bureau à l’autre, de Paris à Caen ou par­fois à l’inverse. Notre entre­prise per­met d’offrir à des per­sonnes qui sou­haitent quit­ter l’Île-de-France une tran­si­tion douce. Cela est pos­sible dans notre groupe dans la mesure où il n’y a pas de spé­cia­li­sa­tion par site. Ils peuvent com­men­cer par une agence et se rendre dans un autre, sans problème.

“Dans le groupe SoyHuCe, nous sommes dans l’incarnation pragmatique.”

Pourquoi avez-vous choisi SoyHuCe ? 

J’ai décou­vert par hasard Soy­HuCe. Depuis mon arri­vée dans ce groupe, je me suis ins­tal­lé à Caen pour chan­ger de cadre et béné­fi­cier d’une qua­li­té de vie dif­fé­rente. Notre éco­sys­tème nor­mand per­met de déve­lop­per une réelle proxi­mi­té et un vrai rap­port de confiance avec les acteurs locaux. Nous sommes d’ailleurs très sou­te­nus par la région qui fait beau­coup d’effort pour l’animation des pro­jets digitaux. 

Embauchez-vous des polytechniciens ? 

Nous avons actuel­le­ment 12 postes à pour­voir. De nom­breux X sont venus en stage chez Soy­HuCe où nous pri­vi­lé­gions la poly­va­lence, le goût du chal­lenge, le mix entre l’entrepreneuriat et l’excellence tech­nique et scien­ti­fique au ser­vice des clients. Notre entre­prise per­met de décou­vrir des milieux très divers, mais aus­si des pro­grammes dif­fé­rents, prag­ma­tiques. Soy­HuCe : c’est comme un « méga stage » qui fait décou­vrir énor­mé­ment d’activités, de pra­tiques, d’industries et de tech­no­lo­gies. Cela est irremplaçable. 

Mais encore…

Soy­HuCe offre dif­fé­rentes pres­ta­tions pour de mul­tiples clients. Les plus jeunes peuvent gran­dir avec nous, comme ce fut le cas pour moi. Soy­HuCe, c’est la liber­té de pro­po­ser et d’entreprendre.

Soy­HuCe, c’est très bien pour com­men­cer. C’est encore mieux pour res­ter, pour déve­lop­per et pour s’affirmer.

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