Remise du Prix Pierre Faurre

Dossier : ExpressionsMagazine N°592 Février 2004

Le prix Pierre Fau­rre a été remis, pour la deux­ième fois, par Jean- Mar­tin FOLZ, prési­dent de la Fon­da­tion de l’École poly­tech­nique, le jeu­di 27 novem­bre 2003 au soir du Forum des entre­pris­es à l’École.

La céré­monie au grand amphi Poin­caré a réu­ni, autour du Directeur général de l’École, une nom­breuse assis­tance dont Madame Pierre FAURRE et ses enfants, des mem­bres du Con­seil de l’École et du Con­seil de la Fon­da­tion, un grand nom­bre d’enseignants et de chercheurs, des représen­tants de l’AX, beau­coup de respon­s­ables d’entreprises venus à l’occasion du Forum, de nom­breux élèves des deux pro­mo­tions présentes à l’École, dont bien sûr les respon­s­ables du binet X‑Entreprises, organ­isa­teurs du Forum.

Après avoir retracé la bril­lante car­rière de Pierre FAURRE et le rôle majeur qu’il a joué dans la con­duite des réformes impor­tantes qui ont mis l’École au niveau des toutes meilleures insti­tu­tions mon­di­ales de for­ma­tion supérieure sci­en­tifique, Jean-Mar­tin FOLZ a rap­pelé l’orientation don­née à ce Prix créé pour hon­or­er sa mémoire et financé par la Fon­da­tion. Il vise à dis­tinguer un jeune poly­tech­ni­cien dont le début de car­rière, dans une entre­prise indus­trielle à fort con­tenu tech­nologique et avec une expo­si­tion inter­na­tionale réelle, a révélé les qual­ités de lead­er­ship et d’innovation.

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Le choix s’est porté cette année sur Thomas LE DIOURON.

Thomas LE DIOURON, entré à l’X dans la pro­mo­tion 1994, a suivi à sa sor­tie de l’École la dou­ble for­ma­tion de l’école des Ponts et de l’Université de Tokyo dont il a obtenu le diplôme de mas­tère en 2000.

Dès son entrée dans la vie pro­fes­sion­nelle au sein du Groupe Freyssinet en mai 2000, dans la société Advi­tam, il est chargé de la pro­mo­tion sur le marché japon­ais puis plus large­ment dans le marché asi­a­tique, d’un ensem­ble de pro­duits et procédés à la pointe de l’innovation pour l’auscultation, la ges­tion et la main­te­nance des grands ouvrages d’infrastructure.

Après que son directeur général, Bruno Dupety, eut mis en valeur le suc­cès remar­quable de son action en face de défis nom­breux, Thomas LE DIOURON avec beau­coup de mod­estie a exprimé la grande sat­is­fac­tion qu’il trou­ve dans cette expéri­ence stim­u­lante où il appré­cie en même temps la liber­té d’initiative et la mesure directe de ses réal­i­sa­tions, dans un envi­ron­nement cul­turel exigeant mais pas­sion­nant où le pres­tige de l’École poly­tech­nique ne compte guère par rap­port à celui de l’Université de Tokyo.

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