Une politique de communication dynamique pour la communauté polytechnicienne

Dossier : ExpressionsMagazine N°572 Février 2002
Par François Xavier MARTIN (63)
Rap­pel des enseigne­ments des enquêtes sur l’image de la com­mu­nauté poly­tech­ni­ci­enne en France (déjà pub­liés dans La Jaune et la Rouge de novem­bre 2000)

Méthode

Rap­pel des enseigne­ments des enquêtes sur l’image de la com­mu­nauté poly­tech­ni­ci­enne en France (déjà pub­liés dans La Jaune et la Rouge de novem­bre 2000)

Méthode

Ces enquêtes, menées par l’A.X. (enquête interne), puis par la SOFRES (enquête externe), ont util­isé les méth­odes suivantes :

  • inter­ro­ga­tion par ques­tion­naire écrit de 500 cama­rades de toutes pro­mo­tions (160 réponses),
  • 38 entre­tiens menés par des spé­cial­istes de la SOFRES avec des jour­nal­istes, des cadres et dirigeants d’entreprises (dont des PME), des cab­i­nets de recrute­ment, des élus, des syn­di­cal­istes, des universitaires,
  • une réu­nion de groupe de plusieurs heures organ­isée égale­ment par la SOFRES, les 10 par­tic­i­pants étant un échan­til­lon de “ Français moyens ”.

Conclusions

Les enquêtes menées auprès de dif­férents secteurs de l’opinion française attes­tent de la très forte image de notre communauté.

Elles con­fir­ment que nous dis­posons tou­jours en France d’un pres­tige excep­tion­nel ; toute­fois, elles recueil­lent un grand nom­bre de cri­tiques à notre égard.

Une image prestigieuse…

Il existe un assez bon recou­vre­ment entre les qual­ités que s’attribuent les poly­tech­ni­ciens et celles qui leur sont recon­nues par les dif­férents secteurs de l’opinion française.

Citons :

  • une excep­tion­nelle capac­ité à l’analyse, à la syn­thèse, à la conceptualisation,
  • une com­préhen­sion rapi­de des prob­lèmes, • une très grande capac­ité de travail,
  • générale­ment une grande com­pé­tence technique,

cependant entachée de nombreuses critiques…

Là encore, bonne con­ver­gence entre les défauts mis en avant par nos cama­rades et ceux cités dans l’étude SOFRES :

  • prise en compte insuff­isante des élé­ments non stricte­ment cartésiens, et en par­ti­c­uli­er des fac­teurs humains,
  • manque de pragmatisme,
  • faible apti­tude au man­age­ment, au tra­vail en équipe, à la délé­ga­tion de responsabilités,
  • mau­vaise adap­ta­tion à l’environnement international.

Ajou­tons que l’étude SOFRES intro­duit cer­taines cri­tiques qui n’apparaissaient pas dans l’enquête interne :

  • repli sur elle-même de la com­mu­nauté poly­tech­ni­ci­enne, opac­ité vis-à-vis du monde extérieur, corporatisme,
  • au niveau du grand pub­lic, sen­ti­ment d’éloignement social, d’inaccessibilité (ce reproche s’adressant d’ailleurs, à des degrés divers, à l’ensemble des anciens des grandes écoles),

… et le sentiment qu’au XXIe siècle les qualités énoncées plus haut ne suffiront plus à faire un grand professionnel ; qu’en conséquence, la formation polytechnicienne traditionnelle ne répond plus à toutes les exigences du monde moderne

C’est à ce niveau que les dif­férences entre les per­cep­tions interne et externe sont les plus grandes. En sché­ma­ti­sant, on peut dire que les poly­tech­ni­ciens sont par­faite­ment con­scients de leurs défauts, mais qu’ils esti­ment que, mal­gré ceux-ci (et à con­di­tion d’avoir béné­fi­cié d’une for­ma­tion com­plé­men­taire adéquate), ils sont les plus aptes à exercer la plu­part des fonc­tions de responsabilité.

En revanche, l’opinion des non-poly­tech­ni­ciens est beau­coup plus cri­tique, et estime que la for­ma­tion des X n’est pas adap­tée aux nou­velles réal­ités économiques, en par­ti­c­uli­er à la diminu­tion du rôle de l’État, aux proces­sus actuels de pri­vati­sa­tion et de mon­di­al­i­sa­tion, à l’importance de plus en plus grande du marché et de la communication.

L’opinion extérieure estime que le cur­sus poly­tech­ni­cien ne favorise pas les qual­ités essen­tielles que sont aujourd’hui l’esprit d’entreprise et d’innovation ain­si que la prise de risques personnels.

Enquêtes sur l’image de la com­mu­nauté poly­tech­ni­ci­enne hors de France

Méthode

Pour d’évidentes raisons de lim­i­ta­tion du coût des enquêtes, et du recueil prévis­i­ble chez les étrangers con­tac­tés d’une image beau­coup plus som­maire que celle qui peut être obtenue en France, la SOFRES a adop­té une approche différente.

La méth­ode util­isée en France (inter­views de lead­ers d’opinion) n’a été recon­duite que dans un seul pays ; compte tenu de leur très forte influ­ence sur l’opinion mon­di­ale, les États-Unis ont été choi­sis. Dans les autres pays, la SOFRES a procédé à une sim­ple enquête sur la notoriété com­parée des meilleures écoles/universités d’ingénieurs européennes et américaines.

Image dans plusieurs pays européens

Pour les raisons évo­quées plus haut, l’enquête dans plusieurs pays d’Europe a été menée par l’envoi d’un ques­tion­naire à 1 200 lead­ers d’opinion d’Allemagne, du Benelux, d’Espagne, de France, de Grande-Bre­tagne et d’Italie (600 répons­es ont été analysées). La ques­tion posée était une demande d’appréciation des per­for­mances pro­fes­sion­nelles des anciens des étab­lisse­ments suiv­ants (en principe les meilleures for­ma­tions d’ingénieurs dans chaque pays) :

Alle­magne, Uni­ver­sité de Karlsruhe,
Espagne, Politec­ni­ca de Madrid,
États-Unis, MIT et Stanford,
France, École cen­trale et École polytechnique,
Grande-Bre­tagne, Impe­r­i­al Col­lege, Lon­dres (nous avons évité de pos­er la ques­tion pour Oxford et Cam­bridge, qui, de même que la Sor­bonne, béné­fi­cient d’une notoriété de type “ grand public ”),
Ital­ie, Politec­ni­co de Turin,
Suisse, Poly­tech­nicum de Zurich.

Le dépouille­ment de l’enquête mon­tre que :

  • chaque étab­lisse­ment européen est surtout appré­cié dans son pays,
  • les deux étab­lisse­ments améri­cains béné­fi­cient d’une bonne ou très bonne appré­ci­a­tion dans l’ensemble des pays européens,
  • par­mi les étab­lisse­ments européens, l’X est de très loin l’établissement le plus appré­cié hors de son pays.

Image aux États-Unis

Un des points les plus mar­quants de l’étude de notre image aux États-Unis est la diver­gence entre les critères prin­ci­paux de sélec­tion des futurs cadres de haut niveau. Aux États-Unis on cherche avant tout à détecter de futurs “lead­ers”, capa­bles de mobilis­er des équipes, et ayant la con­nais­sance puis, pour les non-débu­tants, l’expérience con­crète d’un secteur par­ti­c­uli­er. Ceci explique la préférence don­née à la sélec­tion par exa­m­en de dossiers, qui doit per­me­t­tre de détecter chez les can­di­dats des qual­ités non exclu­sive­ment intel­lectuelles, mais égale­ment liées à leur personnalité.

Ce sys­tème présen­terait égale­ment l’avantage d’un recrute­ment plus diver­si­fié, per­me­t­tant ensuite à cha­cun de béné­fici­er d’un bras­sage avec des indi­vidus de car­ac­téris­tiques dif­férentes. Bien enten­du, la for­ma­tion améri­caine béné­fi­cie automa­tique­ment de quelques avan­tages intrin­sèques : statut priv­ilégié de l’anglais, image passéiste de tout ce qui est européen.

En ce qui con­cerne plus spé­ci­fique­ment les poly­tech­ni­ciens, leur image (quand elle existe !) reprend cer­tains des aspects déjà mis en valeur dans l’étude française : qual­ités d’analyse, de syn­thèse, ténac­ité, puis­sance de tra­vail, courage, mais froideur nuisant au tra­vail en équipe, intran­sigeance, pré­ten­tion, manque de créa­tiv­ité, ten­dance à des analy­ses exces­sive­ment minu­tieuses retar­dant la prise de déci­sions (ce défaut étant égale­ment attribué à d’autres for­ma­tions français­es, dont les écoles de com­merce). De façon inat­ten­due, la for­ma­tion mil­i­taire des X est plutôt perçue comme un avan­tage, per­me­t­tant de com­penser cer­tains des défauts évo­qués plus haut.

L’échantillon de per­son­nes inter­rogées com­pre­nait un cer­tain nom­bre d’X étab­lis depuis plusieurs années aux États-Unis, générale­ment plus cri­tiques que les Améri­cains à l’égard de la sélec­tion et la for­ma­tion poly­tech­ni­ci­ennes. Cet état de fait, certes explic­a­ble (cama­rades ayant par­tielle­ment rejeté le sys­tème français…), ren­dra dif­fi­cile l’utilisation de cette pop­u­la­tion comme sup­port local de la pro­mo­tion de l’image de notre communauté…

Poli­tique de com­mu­ni­ca­tion de l’ensemble de la com­mu­nauté poly­tech­ni­ci­enne (X, A.X., Fon­da­tion, Col­lège, etc.) com­parée à celle de quelques grands étab­lisse­ments français (Cen­trale, HEC) et étrangers (Cam­bridge, Har­vard, MIT, Stanford)

L’image d’un grand étab­lisse­ment d’enseignement supérieur dépend forte­ment du niveau de coor­di­na­tion entre les dif­férents émet­teurs d’informations : l’établissement lui-même, ses entités de recherche, les asso­ci­a­tions d’élèves, d’anciens élèves, les éventuelles fon­da­tions associées.

Cha­cune de ces entités est sus­cep­ti­ble de men­er des actions de com­mu­ni­ca­tion, qui peu­vent pren­dre les formes suivantes :

  • émis­sion directe de doc­u­ments, de revues spécifiques,
  • présence dans les médias,
  • organ­i­sa­tion d’événements divers,
  • disponi­bil­ité d’informations sur un ou plusieurs sites Internet.

Si on cherche à don­ner une liste des prin­ci­pales dif­férences entre la poli­tique de com­mu­ni­ca­tion des étab­lisse­ments français et celle de leurs homo­logues anglosax­ons, on peut relever pour ces derniers les points suivants :

  • leur taille, donc leurs moyens financiers, sont beau­coup plus impor­tants (plusieurs mil­liers d’étudiants par promotion),
  • la com­mu­ni­ca­tion de l’université et celle de l’Association des anciens sont totale­ment inté­grées (adresse postale unique, site Inter­net com­mun, emploi du nom de l’université dans le titre de la revue des anciens),
  • les activ­ités de recherche de l’université con­tribuent de façon déci­sive à sa notoriété,
  • cette notoriété doit favoris­er l’obtention de finance­ments privés, sans lesquels l’université ne peut pas fonctionner.

Chez les Français, les entités sus­cep­ti­bles d’émettre des mes­sages vers l’extérieur agis­sent en ordre beau­coup plus dis­per­sé : l’école et l’association des anciens occu­pent en général des locaux dif­férents, ont des sites Inter­net dis­tincts ; la revue des anciens ne porte pas tou­jours claire­ment le nom de l’École, etc. Cette dis­per­sion risque de grave­ment brouiller l’image que souhaite don­ner l’ensemble con­sti­tué par l’École et ses anciens. Sans doute con­scients de ce risque, les deux autres étab­lisse­ments français étudiés cherchent à com­penser ce défaut, HEC en plaçant sys­té­ma­tique­ment l’ensemble des activ­ités sous le label du “ Groupe HEC ”, Cen­trale en veil­lant à la cohérence visuelle des dif­férents mes­sages émis.

Les dif­férentes entités de la com­mu­nauté poly­tech­ni­ci­enne ne sem­blent aucune­ment se souci­er du manque de coor­di­na­tion entre leurs poli­tiques de com­mu­ni­ca­tion respectives.

Relevons par exem­ple les points suivants :

  • les élèves ont leurs pro­pres revues, avec un spon­sor­ing spécifique,
  • le nom de l’École n’est pas mis en valeur sur la cou­ver­ture de La Jaune et la Rouge,
  • les lab­o­ra­toires de l’École ne con­tribuent pra­tique­ment pas à la pro­mo­tion sys­té­ma­tique de l’École (peut-être en rai­son de leur dou­ble dépen­dance X‑CNRS),
  • il existe plusieurs sites Inter­net, cha­cun d’entre eux ne men­tion­nant pas tou­jours de façon très appar­ente l’existence de tous les autres,
  • la Fon­da­tion donne l’impression de vouloir monop­o­lis­er les rela­tions avec les entreprises,
  • il n’existe pas de grand événe­ment annuel fédéra­teur de toutes les entités,
  • etc.

Sur un plan plus pra­tique, la SOFRES a analysé les actions des étab­lisse­ments français et étrangers dans les domaines suivants :

  • revue des anciens : cha­cune a son style (mag­a­zine, revue de vul­gar­i­sa­tion sci­en­tifique, dossiers thé­ma­tiques…). Le con­tenu des arti­cles pub­liés dans la Jaune et la Rouge sou­tient avan­tageuse­ment la com­para­i­son avec les revues des autres étab­lisse­ments ; en revanche, la présen­ta­tion doit devenir plus attrayante ;
  • sites Inter­net : celui de l’A.X. est trop récent pour être l’objet d’une com­para­i­son sérieuse avec des sites plus anciens ; toute­fois, la SOFRES nous a fait d’utiles suggestions ;
  • organ­i­sa­tion d’événements : tous les autres étab­lisse­ments organ­isent au moins un grand événe­ment annuel, avec des débats de fond sur des sujets sci­en­tifiques, de société, etc. Rien de sem­blable n’existe au sein de la com­mu­nauté poly­tech­ni­ci­enne, qui se con­tente d’événements de pres­tige (bal de l’X, défilé du 14 juil­let), ou de man­i­fes­ta­tions organ­isées en com­mun avec d’autres écoles (col­loque annuel X‑ENA-HEC).
Plan d’actions

Objectifs prioritaires

Un groupe de tra­vail, qui avait eu au préal­able con­nais­sance d’une ver­sion pro­vi­soire du rap­port de la SOFRES, s’est réu­ni fin juin 2001. Il a établi pour les mes­sages que nous souhaitions dif­fuser la hiérar­chie suivante :

  • don­ner à l’École poly­tech­nique et aux poly­tech­ni­ciens une meilleure notoriété hors de France, dans deux buts :
    – favoris­er le recrute­ment d’élèves étrangers,
    – val­oris­er les can­di­da­tures de poly­tech­ni­ciens auprès d’employeurs potentiels ;
  • mon­tr­er l’adéquation aux besoins du XXIe siè­cle de la for­ma­tion reçue dans le cadre du nou­veau cur­sus X 2000 ;
  • faire con­naître l’importance de la com­posante humaine et éthique dans la nou­velle formation ;
  • faire savoir qu’à côté de la pré­pa­ra­tion à des fonc­tions de respon­s­abil­ité tech­nique, la for­ma­tion X 2000 est une voie d’accès priv­ilégiée aux fonc­tions de management ;
  • mon­tr­er que la for­ma­tion poly­tech­ni­ci­enne a de bonnes chances d’être la mieux adap­tée aux besoins à long terme des entre­pris­es, qui ne peu­vent être con­nus aujourd’hui de façon précise

Actions proposées

Compte tenu des enseigne­ments tirés des dif­férentes enquêtes, et des objec­tifs d’amélioration d’image qui parais­sent pri­or­i­taires, un pro­gramme d’actions a été dis­cuté au cours de plusieurs réu­nions (groupes de tra­vail spé­ci­fiques, Bureau et Con­seil de l’A.X.), avec la par­tic­i­pa­tion active des Prési­dences et Direc­tions de l’École et de la Fon­da­tion, et l’assistance de la SOFRES.

Le but des actions de com­mu­ni­ca­tion envis­agées est double :

  • dans cer­tains domaines, notre com­mu­nauté peut s’enorgueillir d’un bilan extrême­ment favor­able, pou­vant avan­tageuse­ment soutenir la com­para­i­son avec les résul­tats obtenus par les anciens des étab­lisse­ments les plus pres­tigieux. Toute­fois, pour un cer­tain nom­bre de raisons, notre notoriété, en par­ti­c­uli­er hors de France, n’est pas à la hau­teur de ce bilan. Cette sit­u­a­tion peut être cor­rigée par des actions de com­mu­ni­ca­tion met­tant en exer­gue un max­i­mum de réal­i­sa­tions où les poly­tech­ni­ciens ont joué un rôle incontestable ;
  • dans d’autres domaines, notre com­mu­nauté est jugée de façon car­i­cat­u­rale, et cer­tains tra­vers, cor­re­spon­dant sou­vent à des stéréo­types anciens, sont sys­té­ma­tique­ment attribués aux poly­tech­ni­ciens ; la plu­part de ces défauts (réels ou pré­ten­dus) sont con­nus depuis longtemps des respon­s­ables de l’École (Prési­dence, Con­seil d’administration, Direc­tion), qui ont sys­té­ma­tique­ment cher­ché à les élim­in­er, ce proces­sus trou­vant son aboutisse­ment dans la mise en place du nou­veau cur­sus X 2000. Dans ce cas, nos actions de com­mu­ni­ca­tion devront met­tre l’accent sur l’évolution de la for­ma­tion reçue par les pro­mo­tions récentes, et présen­ter quelques par­cours pro­fes­sion­nels con­tre­dis­ant les pon­cifs habituels.

Les prin­ci­pales actions que nous souhaitons ini­tialis­er en 2002 sont les suivantes :

  • pré­pa­ra­tion d’un texte de quelques pages définis­sant un posi­tion­nement com­mun, util­is­able pour les actions de com­mu­ni­ca­tion de l’École, de l’A.X., de la Fon­da­tion, et plus générale­ment de tout organ­isme poly­tech­ni­cien (début jan­vi­er, un texte en anglais, très ori­en­té vers la com­mu­ni­ca­tion inter­na­tionale, a été établi par l’A.X., et est main­tenant présen­té à l’École et à la Fon­da­tion, comme base pos­si­ble d’un doc­u­ment commun) ;
  • organ­i­sa­tion des modal­ités pra­tiques d’une coor­di­na­tion effi­cace entre les actions de com­mu­ni­ca­tion de ces dif­férentes entités ;
  • actions com­munes débouchant sur :
    – la sélec­tion d’une (ou plusieurs) agences spé­cial­isées, chargées de met­tre en place des actions de com­mu­ni­ca­tion, en par­ti­c­uli­er vis-à-vis de cer­taines pop­u­la­tions cibles, ain­si que de médias français et inter­na­tionaux, cette com­mu­ni­ca­tion devant respecter le posi­tion­nement indiqué plus haut,
    – la pré­pa­ra­tion de quelques doc­u­ments (pla­que­ttes, dossiers, etc.) respec­tant le même posi­tion­nement, et pou­vant être util­isés par toute entité poly­tech­ni­ci­enne, lors d’actions de com­mu­ni­ca­tion spécifiques ;
  • actions directes de pro­mo­tion de la com­mu­nauté poly­tech­ni­ci­enne auprès de cibles pri­or­i­taires telles que :
    – les direc­tions générales (dans leurs pays d’origine) des prin­ci­paux cab­i­nets de recrute­ment internationaux,
    – les direc­tions du per­son­nel (dans le pays de leurs sièges soci­aux) de grandes sociétés multinationales,
    – les uni­ver­sités et écoles étrangères sus­cep­ti­bles de fournir de futurs élèves de l’École ;
  • évo­lu­tion de la revue des anciens La Jaune et la Rouge :
    – pour cer­tains numéros thé­ma­tiques, édi­tion séparée de la par­tie con­tenant le car­net, les annonces, les comptes ren­dus de réu­nions de l’A.X… La par­tie con­tenant les arti­cles sur le thème prin­ci­pal (où pour­raient égale­ment fig­ur­er quelques rubriques sur l’évolution de l’École, les réus­sites de cer­tains anciens, etc.) serait éditée en français et en anglais, et dif­fusée à l’extérieur de la com­mu­nauté poly­tech­ni­ci­enne, d’abord gra­tu­ite­ment, puis le plus rapi­de­ment pos­si­ble par abonnement,
    – inclu­sion, dans tous les numéros des­tinés aux anciens, de pages spé­ci­fiques sur l’évolution et la vie de l’École,
    – réno­va­tion de la présen­ta­tion de la revue (en par­ti­c­uli­er au niveau de la cou­ver­ture, qui doit men­tion­ner, de façon très appar­ente, le nom de l’École) ;
  • organ­i­sa­tion, sur une base péri­odique, d’un événe­ment met­tant en avant le nom de l’École (col­loque…) sur un thème sci­en­tifique ou de société. Cet événe­ment pour­rait être cou­plé avec la sor­tie d’un numéro de La Jaune et la Rouge abor­dant les mêmes sujets ;
  • créa­tion de “ Bours­es de l’École poly­tech­nique ”, des­tinées à des élèves de col­lèges ou de lycées excep­tion­nelle­ment doués, issus de milieux défa­vorisés (présen­tés par un réseau de pro­fesseurs asso­ciés à cette ini­tia­tive), afin de les accom­pa­g­n­er jusqu’à l’entrée dans une grande école, ou l’obtention d’un diplôme uni­ver­si­taire ; out­re son util­ité sociale évi­dente, cette action nous per­me­t­trait de con­tre­car­rer l’image, mal­heureuse­ment assez répan­due, d’une com­mu­nauté poly­tech­ni­ci­enne repliée sur elle-même, peu con­sciente des prob­lèmes con­crets ren­con­trés par cer­taines caté­gories de pop­u­la­tion qu’elle a peu d’occasions de rencontrer ;
  • bien enten­du, l’ensemble de ces actions de com­mu­ni­ca­tion devra utilis­er au max­i­mum les pos­si­bil­ités offertes par les sites Inter­net poly­tech­ni­ciens (École, A.X., Fon­da­tion, etc.).
Appel à la coopéra­tion de l’ensemble de la com­mu­nauté polytechnicienne

Le pro­gramme pro­posé est ambitieux. Son effi­cac­ité dépen­dra de plusieurs fac­teurs : per­ti­nence et orig­i­nal­ité des mes­sages pro­posés, mise en oeu­vre des canaux de dif­fu­sion les plus effi­caces vers des pop­u­la­tions cibles influentes.

À cet égard, la présence de cama­rades dans des secteurs pro­fes­sion­nels très diver­si­fiés, ain­si que dans de nom­breux pays, peut être un atout impor­tant si cha­cun, se sen­tant con­cerné par cette néces­saire amélio­ra­tion de l’image de la col­lec­tiv­ité poly­tech­ni­ci­enne, apporte des élé­ments d’information inédits et sert de relais auprès des milieux qu’il fréquente habituellement.

Dès main­tenant, tous nos cama­rades sont invités à faire part de leurs obser­va­tions sur ce pro­gramme par cour­ri­er (de préférence élec­tron­ique) à l’A.X.

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