Quand scientifiques et ingénieurs étudient à l’université

Dossier : Formations scientifiques : le paysage françaisMagazine N°667 Septembre 2011
Par Louis VOGEL

REPÈRES

REPÈRES
Le paysage de l’en­seigne­ment supérieur français présente un aspect extrême­ment morcelé. Con­traire­ment aux pays anglo-sax­ons, où cer­taines uni­ver­sités regroupent toutes les fil­ières et toutes les spé­cial­ités, la France a his­torique­ment encour­agé la mise en place d’une par­ti­tion insti­tu­tion­nelle, où des entités dis­tinctes parta­gent des mis­sions qui, sou­vent, se recoupent, et cherchent à met­tre en valeur leur pro­pre spé­ci­ficité. Durant près de deux siè­cles, des fil­ières de for­ma­tion d’ingénieurs se sont dévelop­pées à l’ex­térieur des fac­ultés, les deux types de struc­tures gran­dis­sant indépen­dam­ment, sans véri­ta­ble inter­ac­tion. Du côté des fil­ières de for­ma­tion d’ingénieurs, les pre­mières à être créées ont été les “grandes écoles”. Puis, autour des années 1850–1860, des insti­tuts adap­tés à des for­ma­tions pro­fes­sion­nelles par­ti­c­ulières se sont séparés des fac­ultés des sci­ences pour devenir des écoles autonomes.

Spécificité française

En présence de ce pro­duit de l’his­toire et de cette spé­ci­ficité française que représente la for­ma­tion à l’u­ni­ver­sité des sci­en­tifiques et des ingénieurs, il était néces­saire de replac­er dans son con­texte une ques­tion qui n’au­rait prob­a­ble­ment pas de sens hors de nos frontières.

Un dou­ble tis­su s’est mis en place dans la France du XIXe siè­cle, où cohab­itaient d’une part des écoles procé­dant de la volon­té de l’É­tat, comme Poly­tech­nique ou Cen­trale, et d’autre part des écoles issues des fac­ultés des sci­ences et ren­dues autonomes ain­si que des écoles issues des branch­es des entre­pris­es. Cer­taines de ces écoles issues des fac­ultés des sci­ences étaient active­ment soutenues par dif­férents secteurs industriels.

Paysage complexe

On compte une soix­an­taine d’é­coles internes aux universités

Aujour­d’hui, le paysage est dif­férent et rel­a­tive­ment com­plexe. Aux très grandes écoles (les Mines, Cen­trale, Poly­tech­nique) font écho un cer­tain nom­bre d’é­coles d’an­téri­or­ité plus mod­este, extérieures aux uni­ver­sités — des “petites ” écoles comme les écoles nationales d’ingénieurs, des écoles de chimie, sou­vent de statut pub­lic, par­fois de statut privé -, et enfin des struc­tures soit rat­tachées aux uni­ver­sités, soit proches d’elles par leur sys­tème plus ou moins uni­ver­si­taire — uni­ver­sités de tech­nolo­gie ou INSA (Insti­tut nation­al des sci­ences appliquées), par exemple.

De ces dif­férents types d’é­coles sor­tent tou­jours des caté­gories bien pré­cis­es de pro­fes­sion­nels, ingénieurs ou com­mer­ci­aux. On compte aujour­d’hui une soix­an­taine d’é­coles internes aux uni­ver­sités, com­posantes de ces étab­lisse­ments mais dédiées à la délivrance unique de diplômes d’ingénieurs.

Double modèle

En effet, deux mod­èles cohab­itent dans l’or­gan­i­sa­tion de notre enseigne­ment supérieur : celui qui ass ocie directe­ment une com­posante à un diplôme, comme dans les fil­ières d’ingénieurs, les IUT et cer­taines fac­ultés (médecine ou droit) ; et celui des uni­ver­sités à large spec­tre qui délivrent plusieurs caté­gories de diplômes — mas­ters, licences et doc­tor­ats. Ces derniers étab­lisse­ments regroupent, le plus sou­vent, de très nom­breux secteurs disciplinaires.

L’ar­tic­u­la­tion entre les écoles ” à la française ” et les autres com­posantes uni­ver­si­taires est dom­inée par une dichotomie majeure : tan­dis qu’une fac­ulté n’of­fre pas de lis­i­bil­ité unique représen­tée par un diplôme, dans une école d’ingénieurs au con­traire, il y a uni­voc­ité entre fil­ière et diplôme correspondant.

Accélérer les convergences

Dans une école d’ingénieurs, il y a uni­voc­ité entre fil­ière et diplôme correspondant

Notre sys­tème édu­catif nation­al ne pour­ra pas osciller éter­nelle­ment entre ces deux mod­èles : il est cer­tain qu’il va devoir accélér­er une con­ver­gence déjà entamée. Un des élé­ments de cette con­ver­gence sera le ren­force­ment effec­tif, à l’in­térieur même des uni­ver­sités, de leur capac­ité à délivr­er des diplômes d’ingénieurs et à lancer des passerelles entre leurs fil­ières de for­ma­tion d’ingénieurs et leurs autres offres disciplinaires.

Formation, recherche et innovation

Les uni­ver­sités, en France comme ailleurs, se dévelop­pent autour du lien qu’elles parvi­en­nent à établir entre for­ma­tion, recherche et inno­va­tion. Il s’ag­it là des trois som­mets du tri­an­gle de Lis­bonne ou ” tri­an­gle de la con­nais­sance “, dont aucun ne peut val­able­ment se dévelop­per sans s’ap­puy­er sur les deux autres. Les uni­ver­sités et leurs activ­ités occu­pent le cen­tre de ce tri­an­gle. On observe aujour­d’hui, en France, un dou­ble mou­ve­ment qui se des­sine sous l’im­pul­sion des principes et forces défi­nis par ce triangle.

D’un côté, les écoles de for­ma­tion d’ingénieurs se rap­prochent des uni­ver­sités par la dimen­sion de la recherche. Elles mesurent qu’elles ne peu­vent espér­er for­mer de bons ingénieurs sans que ceux-ci dis­posent eux-mêmes d’une capac­ité de recherche.

De l’autre côté, les fac­ultés qui organ­i­saient jusqu’à présent leur activ­ité de manière académique (sur une répar­ti­tion entre recherche et for­ma­tion) com­pren­nent qu’elles ne pour­ront répon­dre à la demande sociale sans inté­gr­er une forte dimen­sion pro­fes­sion­nelle qui était aupar­a­vant l’ex­clu­siv­ité des écoles d’ingénieurs. Uni­ver­sités et écoles d’ingénieurs sont réu­nies par les enjeux com­muns du sys­tème d’en­seigne­ment supérieur et de recherche.

Les atouts des universités
À la ques­tion de savoir quels sont les atouts des uni­ver­sités français­es, trois répons­es s’im­posent : d’abord, la recherche et l’in­no­va­tion, ensuite l’évo­lu­tiv­ité , la capac­ité de nos étab­lisse­ments à con­stru­ire des diplômes et à s’adapter à de nou­veaux enjeux, et enfin la pluridis­ci­pli­nar­ité .
Tri­an­gle de la connaissance
Le “tri­an­gle de la con­nais­sance” regroupe les poli­tiques de recherche, d’é­d­u­ca­tion et d’in­no­va­tion entre­pris­es pour met­tre la con­nais­sance au ser­vice du dynamisme économique et du pro­grès social et envi­ron­nemen­tal au sein de l’U­nion européenne ; il est au coeur de la Stratégie de Lis­bonne pour la crois­sance et l’emploi. Le sep­tième pro­gramme — cadre (2007–2013) est le prin­ci­pal out­il de la mise en oeu­vre de la poli­tique européenne de recherche ; son objec­tif est de bâtir l’Eu­rope de la connaissance.

Être ingénieur et docteur : un enjeu partagé

La France a un intérêt crois­sant à ce qu’un grand nom­bre d’ingénieurs puis­sent être for­més à la recherche au plus haut niveau et obtenir un doc­tor­at. Le par­cours est naturel dans le cas où les fil­ières de for­ma­tion d’ingénieurs sont inté­grées aux uni­ver­sités. Dans le cas con­traire, un arrêté définit la manière dont des struc­tures extérieures aux EPSCP (étab­lisse­ments publics à car­ac­tère sci­en­tifique, cul­turel et pro­fes­sion­nel) clas­siques peu­vent délivr­er des thès­es. Les écoles extérieures aux uni­ver­sités, comme Poly­tech­nique ou Cen­trale, qui étaient inscrites sur une liste, établie en 1985, d’étab­lisse­ments habil­ités à délivr­er des thès­es, y sont aujour­d’hui autorisées dans le cadre de partenariats.

Com­ment nais­sent les formations
Pour créer des for­ma­tions, on peut soit procéder à l’analyse des besoins du ter­rain, soit par­tir de la décou­verte de nou­veaux domaines de con­nais­sances. Ain­si, des for­ma­tions se créent à la faveur d’une ren­con­tre entre besoins de l’é­conomie et évo­lu­tion des connaissances.

Les uni­ver­sités ne sont pas attachées aux struc­tures, mais aux con­tenus des for­ma­tions et aux parte­nar­i­ats mis en place. L’im­por­tance don­née aux doc­tor­ats délivrés est directe­ment liée à leurs ambi­tions en matière de recherche.

Une des car­ac­téris­tiques des écoles d’ingénieurs internes aux uni­ver­sités est de se trou­ver directe­ment au cœur d’un envi­ron­nement de recherche, car­ac­téris­tique essen­tielle pour cer­tains étab­lisse­ments comme les INSA et les uni­ver­sités de tech­nolo­gie, qui sont des struc­tures à mi-chemin entre uni­ver­sités stan­dard et écoles d’ingénieurs isolées.

De plus, l’ou­ver­ture européenne et inter­na­tionale empêche un retour en arrière et rend obsolètes les for­ma­tions strictes d’ingénieurs sans lien avec la recherche. Les stan­dards inter­na­tionaux rap­prochent l’ingénierie de la recherche : c’est une des prob­lé­ma­tiques aux­quelles sont aujour­d’hui con­fron­tées les écoles d’ingénieurs.

L’université ouvre de nouveaux champs du savoir

Les atouts des uni­ver­sités sont intime­ment liés aux expéri­ences qui y ont été con­duites. Ain­si, dans cer­tains secteurs dis­ci­plinaires se sont dévelop­pées des for­ma­tions des­tinées à répon­dre à des besoins nou­veaux en matière de professionnalisation.

Cas emblé­ma­tique, celui des for­ma­tions en infor­ma­tique. Au début des années 1970, pra­tique­ment aucune école d’ingénieurs n’avait investi la dis­ci­pline nais­sante de l’in­for­ma­tique, mis à part l’In­sti­tut de pro­gram­ma­tion à Jussieu et à Greno­ble. Les uni­ver­sités ont alors créé des maîtris­es d’in­for­ma­tique, des maîtris­es d’in­for­ma­tique appliquée à la ges­tion (MIAGE), puis des DESS.

Les pre­mières d’en­tre elles, mis­es en place au milieu des années 1970, représen­taient con­crète­ment les pre­mières for­ma­tions mas­sives d’ingénieurs dans ce secteur.

Objectif de professionnalisation

Nou­veaux cursus
La capac­ité à génér­er de nou­veaux cur­sus liés aux activ­ités de recherche et d’ob­ser­va­tion, ampli­fiée par les besoins indus­triels et économiques, est une des forces de l’université.
L’en­jeu pour le dynamisme de l’en­seigne­ment supérieur et de la recherche est donc d’abaiss­er les bar­rières entre les fil­ières qui jouis­sent d’une cer­taine répu­ta­tion et de con­tin­uer à encour­ager ce car­ac­tère régénéra­teur par l’émer­gence de nou­veaux secteurs disciplinaires.

Dans d’autres domaines, des ini­tia­tives uni­ver­si­taires con­dui­saient au développe­ment de fil­ières qui allaient for­mer des cadres tech­nologiques de haut niveau via des par­cours con­duisant à des maîtris­es ou à des DESS. C’est le cas des MST (maîtris­es des sci­ences et tech­niques), des IUP (insti­tuts uni­ver­si­taires pro­fes­sion­nels), ou encore, au milieu des années 1980, des magistères.

De nom­breuses fil­ières uni­ver­si­taires avaient un objec­tif de pro­fes­sion­nal­i­sa­tion, sou­vent fondé sur le suivi de l’évo­lu­tion des tech­nolo­gies. Un cer­tain nom­bre de ces fil­ières se sont peu à peu trans­for­mées pour délivr­er des diplômes d’ingénieurs.

Ces trans­for­ma­tions ont con­duit à créer à l’in­térieur même des uni­ver­sités des écoles d’ingénieurs thé­ma­tiques, ou à regrouper ces écoles dans des ” poly­tech ” (écoles poly­tech­niques internes aux uni­ver­sités). Le con­cept de poly­tech , aujour­d’hui bien établi, per­met aux uni­ver­sités de délivr­er des diplômes d’ingénieurs.

L’u­ni­ver­sité forme ain­si à des métiers d’ingénierie, tout en dévelop­pant les diplômes correspondants.

Pluridisciplinarité

Le con­tenu des for­ma­tions uni­ver­si­taires se car­ac­térise aujour­d’hui par son car­ac­tère com­plet, cou­vrant tant des approches sci­en­tifiques et dis­ci­plinaires que des con­tenus pro­fes­sion­nels : un étu­di­ant qui suit une for­ma­tion dans le domaine des nanomatéri­aux doit savoir faire face à des préoc­cu­pa­tions tech­nologiques sans cess­er d’être un excel­lent sci­en­tifique. Les mis­sions des uni­ver­sités doivent com­pléter l’ex­ten­sion des con­nais­sances académiques fon­da­men­tales par le souci de leur mise en œuvre .

Sciences humaines

L’aspect “sci­ences humaines” est devenu cen­tral dans les for­ma­tions d’ingénieurs

Par ailleurs, l’aspect “sci­ences humaines” est devenu cen­tral dans les for­ma­tions d’ingénieurs et les for­ma­tions tech­nologiques. Dans nos sociétés actuelles, des tech­no­logues et des ingénieurs per­for­mants cherchent à trou­ver des solu­tions tech­niques aux prob­lèmes posés.

Or, ces solu­tions tech­niques ne peu­vent que rarement faire abstrac­tion de l’en­vi­ron­nement humain, social, géo­graphique et poli­tique dans lequel elles auront à se dévelop­per. L’ex­em­ple de la cat­a­stro­phe vécue par le Japon l’il­lus­tre : véri­ta­ble puis­sance économique et tech­nologique mon­di­ale, ce pays est aujour­d’hui mar­tyrisé parce que sa tech­nolo­gie énergé­tique, pour­tant par­mi les meilleures du monde, n’a pu faire face aux forces de la nature.

Dimension humaniste et environnementale

De telles évo­lu­tions tech­nologiques et sci­en­tifiques ne peu­vent être viables sur le long terme pour nos sociétés que si elles intè­grent une dimen­sion human­iste et envi­ron­nemen­tale. À ce titre, les uni­ver­sités ne sont plus seule­ment respon­s­ables de la pro­duc­tion et de la préser­va­tion des sci­ences fon­da­men­tales et de l’e­sprit académique ; engagées aus­si dans la tra­duc­tion, la trans­mis­sion et l’ap­pli­ca­tion des nou­velles con­nais­sances, elles doivent pour cela faire appel à des com­pé­tences et à des spé­cial­ités diverses.

Les PRES
S’il reste à per­fec­tion­ner les modal­ités et à ajuster aux besoins réels le statut des PRES (pôles de recherche et d’en­seigne­ment supérieur), out­il juridique imag­iné par le gou­verne­ment, le cal­cul de départ sem­ble juste. Les poli­tiques ont souhaité ces regroupe­ments afin que les uni­ver­sités français­es fig­urent en meilleure posi­tion dans les classe­ments internationaux.
En effet, nos uni­ver­sités et nos écoles sont aujour­d’hui notable­ment sous-éval­uées parce qu’elles for­ment un ensem­ble hétérogène.
Le regroupe­ment des forces, notam­ment entre uni­ver­sités et grandes écoles, per­me­t­trait un bond en avant immé­di­at. Les PRES adopteraient une sig­na­ture com­mune pour l’ensem­ble des pub­li­ca­tions, critère essen­tiel des classe­ments inter­na­tionaux. Mais l’am­bi­tion doit, en réal­ité, être beau­coup plus large que cela : l’au­tonomie elle-même pos­tule le regroupe­ment. Pour dégager des marges de manoeu­vre , réal­isons d’abord des économies d’échelle.

Surmonter les cloisonnements

Les inter­ac­tions entre uni­ver­sités et écoles d’ingénieurs sont por­teuses d’ap­pren­tis­sage mutuel

L’u­ni­ver­sité, en tant que noeud pluridis­ci­plinaire, tend à pren­dre en compte cette dimen­sion humaine. Il serait néan­moins utopique de croire que, parce que l’on se trou­ve dans ce lieu, on serait d’emblée capa­ble de sur­mon­ter toutes les bar­rières intel­lectuelles et tous les cloi­son­nements existants.

Sans nier la con­trainte intel­lectuelle qui con­siste à s’im­pos­er de fréquents change­ments de point de vue, il reste que cette capac­ité s’ac­croît à fréquenter des pairs qui explorent des dis­ci­plines et des points de vue dif­férents. C’est plus dif­fi­cile lorsque l’on se trou­ve dans un sché­ma de repro­duc­tion de choses appris­es n’in­té­grant pas de dimen­sion de recherche ni d’ap­proche pluridisciplinaire.

Permettre de dépasser les clivages disciplinaires

L’u­ni­ver­sité a le poten­tiel d’in­té­gr­er ces aspects, même s’il existe encore des pesan­teurs, notam­ment le poids très lourd des dis­ci­plines. Tout le tra­vail de l’u­ni­ver­sité autonome con­siste pré­cisé­ment à met­tre en place un man­age­ment, une ges­tion des ressources humaines, des mécan­ismes d’é­val­u­a­tion qui per­me­t­tent de dépass­er ces cli­vages disciplinaires.

C’est un enjeu for­mi­da­ble pour l’u­ni­ver­sité de demain.

Croisements académiques

La dimen­sion de pro­fes­sion­nal­i­sa­tion des for­ma­tions d’ingénieurs dans les écoles a per­mis d’en­cour­ager les croise­ments académiques, en par­ti­c­uli­er parce que la pres­sion extérieure avait une ver­tu inté­gra­trice, mais dans un champ trop étroit. De ce point de vue, les inter­ac­tions entre uni­ver­sités et écoles d’ingénieurs sont forte­ment por­teuses d’ap­pren­tis­sage mutuel et per­me­t­tent à cha­cune de met­tre en oeu­vre des com­pé­tences qui lui fai­saient défaut.

Ce sont les con­tenus des for­ma­tions et leur final­ité qui per­me­t­tent aux uni­ver­sités comme aux écoles d’ingénieurs d’évoluer, dans la mesure où les seuls élé­ments de struc­ture et de gou­ver­nance ne sauraient garan­tir cette évolution.

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