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OTIS plus que jamais à la pointe de l’innovation

Dossier : Dossier FFEMagazine N°732 Février 2018
Par Pierre DEJOUX (85)

L’innovation est au cœur de l’ADN d’OTIS.
Dites-nous-en plus ?

Nous réin­ven­tons en per­ma­nence l’ascenseur en fonc­tion des besoins exprimés par nos clients : économie d’énergie, opti­mi­sa­tion du traf­ic, expéri­ence du pas­sager… Nous essayons d’anticiper les besoins et attentes, for­mulés ou non, en col­lab­o­rant avec notre écosys­tème direct : nos clients, des start-ups, des écoles de design comme Strate Col­lege ou encore des incu­ba­teurs comme NUMA… 

D’ailleurs en décem­bre dernier, nous avons rem­porté en parte­nar­i­at avec la start-up Sound to Sight une étoile lors de la céré­monie de l’Observeur du design® 2018 pour OSEE (OTIS SONIC ELEVATOR EXPERIENCE), notre con­cept de cab­ine d’ascenseur sonifiée, dynamique et inter­ac­tive qui embar­que un sys­tème de spa­tial­i­sa­tion des sons. 

Avec une autre start-up, nous tra­vail­lons sur l’introduction de la lumière naturelle dans les cab­ines d’ascenseur, tout en créant la sur­prise avec nos miroirs totale­ment con­nec­tés qui se trans­for­ment en écran dig­i­tal d’information pour créer un lien entre les habi­tants ou util­isa­teurs de l’ascenseur au sein de l’immeuble et l’extérieur.

Notre mis­sion va plus loin que le trans­port rapi­de, sécurisé et économique, nous créons du lien social. 

Parmi les derniers axes sur lesquels vous avez travaillé, on retrouve le prototype d’ascenseur à hydrogène développé en collaboration avec le CNRS et le CRESITT…

Ce pro­to­type s’appuie sur le principe clas­sique de la pile à hydrogène qui per­met de stock­er de l’énergie en vue de la restituer ensuite. Il illus­tre notre volon­té de dévelop­per une solu­tion 100 % pro­pre en util­isant de l’hydrogène solid­i­fié ce qui va per­me­t­tre un gain d’autonomie énergé­tique plus important. 

Notre ascenseur Switch le per­met déjà avec une cen­taine de démar­rages en mode autonome lorsqu’il y a une coupure de courant par exem­ple. Très prochaine­ment, nos clients vont avoir la pos­si­bil­ité de venir décou­vrir et tester ce prototype. 

La France est une terre d’innovation pour Otis.
Comment cela se traduit-il ?

Nous sommes très heureux d’investir en France et de cap­i­talis­er sur la qual­ité des ingénieurs et l’écosystème de recherche. Il y a env­i­ron 2 ans, nous avons créé un Inno­va­tion Lab dans le Loiret près de notre cen­tre de pro­duc­tion d’appareils neufs afin d’anticiper les nou­velles ten­dances et per­me­t­tre aux idées dis­rup­tives de voir le jour. 

Et c’est au sein de ce cen­tre et de notre R&D en France que nous avons dévelop­pé GeN2 Switch, cet ascenseur autonome en énergie dont je par­lais précédem­ment qui fonc­tionne grâce à des pan­neaux solaires. 

Récem­ment, notre nou­velle prési­dente, Judy Marks, a inau­guré notre nou­veau Lead Design Cen­ter en France pour penser et con­cevoir notre nou­velle généra­tion d’ascenseurs qui sera dotée des dernières inno­va­tions en ter­mes d’expérience pas­sagers avec des ser­vices tels que l’anticipation des pannes et la main­te­nance pré­dic­tive en se bas­ant notam­ment sur la tech­nolo­gie des cap­teurs et du deep learn­ing pour qu’à l’avenir plus per­son­ne ne soit blo­qué dans un ascenseur. 

Quels sont les autres sujets qui vous intéressent en termes d’innovation ?

Nous avons un parte­nar­i­at avec la SNCF dans le cadre du pro­jet Éole, l’extension du Grand Paris. Alors que 10 des 11 plus hautes tours du monde sont équipées par OTIS, nous con­tin­uons à innover avec les tech­nolo­gies sky build qui per­me­t­tent de déplac­er les machiner­ies d’ascenseurs en fonc­tion de la construction. 

Pour les con­struc­teurs, c’est aus­si un moyen d’optimiser l’organisation de chantier et d’avoir des cycles de pro­duc­tion plus rapide. 

Enfin, avec la Soge­prom et Renault, nous tra­vail­lons sur le pro­jet ELSA. Dans ce cadre, Unit­ed Tech­nolo­gies (NYSE : UTX) (« UTC ») a dévelop­pé tout un sys­tème intel­li­gent pour mutu­alis­er l’énergie pour ten­dre vers des bâti­ments à énergie pos­i­tive en ayant recours à des solu­tions de stock­ages comme celles déjà dévelop­pées pour GeN2 Switch et notre pro­to­type basé sur l’hydrogène.
 

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