Robot désinfecteur de Octopus Robots

Octopus Robots : pionnier de la robotique de biosécurité

Dossier : Dossier FFEMagazine N°732 Février 2018
Par Olivier SOMVILLE

Le robot Octo­pus est déjà connu du monde entier. Au Bré­sil, au Cana­da, aux États-Unis, il a séduit plus d’un éle­veur et plus d’un groupe agroa­li­men­taire. Il dés­in­fecte les litières des pou­laillers indus­triels. « Son objec­tif est d’éradiquer la pré­sence bac­té­rienne, en par­ti­cu­lier les bac­té­ries mul­ti-résis­tantes », convient le président. 

UNE DATE
2018 : DÉBUT DE LA COMMERCIALISATION

Contre la grippe aviaire (voire toutes les pan­dé­mies), le robot est une arme effi­cace et bien sûr pré­ven­tive. Il n’est pas un remède, mais il lutte contre la pro­pa­ga­tion du virus et les pro­blèmes sani­taires liés au confi­ne­ment des animaux. 

« Sur toutes les sur­faces, même les plus cachées, nos petits robots dif­fusent des dés­in­fec­tants bio­cides sous la forme d’une petite brume sèche », ajoute Oli­vier Somville. 

ROBOT AUTONOME ET EFFICACE

Connec­té et doté d’une haute tech­no­lo­gie (lec­ture infra­rouge, télé­mé­trie laser, vision 3D), le robot Octo­pus fait gagner un temps pré­cieux aux éle­veurs sur des sur­faces très spa­cieuses. Tota­le­ment auto­nome 24 heures sur 24, il est léger, mobile, effi­cace et plus rapide que les machines classiques. 

Il est même capable de détec­ter des obs­tacles, de les signa­ler et de les contour­ner lors d’un pro­chain passage. 

Le robot peut aus­si car­to­gra­phier la tem­pé­ra­ture du bâti­ment, mesu­rer l’humidité, le niveau d’ammoniac. Il envoie des alertes à l’éleveur en cas d’anomalies.

CAPABLE DE DÉSINFECTER DES GRANDES SURFACES

Pour répondre aux besoins du mar­ché, Octo­pus Robots a besoin de finan­ce­ment. La socié­té a déjà levé plus de 2 mil­lions d’euros.

UNE BELLE HISTOIRE

Octopus Robots était spécialisée dans les produits de métrologie puis dans la désinfection de surface en milieu hospitalier.
La société concentre aujourd’hui ses efforts sur un robot mobile, modulaire et autonome chargé de la décontamination notamment des élevages avicoles et des ERP.

« Nos poten­tiels sont éle­vés », confirme le pré­sident. « Dans le monde, il existe envi­ron un mil­lion de bâti­ments d’élevage. Envi­ron 300 000 sont admi­nis­trés par les 80 grands groupes de l’industrie avi­cole en France comme à l’international. Nous sommes sur un mar­ché porteur. » 

La socié­té devrait atteindre 40 mil­lions d’euros en 2020. D’ici là, elle envi­sage l’embauche d’une dizaine d’ingénieurs ain­si qu’une intro­duc­tion en bourse (Nas­daq, Singapour). 

Outre le monde de l’aviculture, Octo­pus Robots s’intéresse de très près à d’autres sec­teurs d’activités comme le maraî­chage sous serre, l’entretien des voies fer­rées, la décon­ta­mi­na­tion industrielle…
 

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