Observer à distance et en temps réel les basses couches de l’atmosphère

Dossier : XMP-Business Angels : Des actionnaires pas comme les autresMagazine N°629 Novembre 2007

Le « Lidar » émet, récupère et analyse un sig­nal laser lumineux. Les pho­tons ren­voyés par les par­tic­ules de nuages ou de pol­lu­ants sont reçus par un mod­ule optique de récep­tion, con­ver­tis en sig­nal numérique, puis analysés par ordinateur.

Le procédé a été mis au point par width=“100%“la société Léosphère (Lidar Envi­ron­men­tal Obser­va­tion), en col­lab­o­ra­tion avec le CEA, le CNRS, l’On­era et l’ESA.

Les solu­tions sont remar­quables par leur pré­ci­sion, leur robustesse et leur facil­ité d’utilisation.
Elles sont évo­lu­tives et peu­vent s’adapter à de nou­veaux besoins par sim­ple logi­ciel. La pro­tec­tion intel­lectuelle repose sur deux licences mon­di­ales, des brevets et le secret des procédés mis en œuvre.

Deux fondateurs

TROIS TYPES DE LIDAR
• Le Lidar « aérosol » mesure les pro­priétés optiques et mor­phologiques des aérosols et des nuages, telles que vis­i­bil­ité, humid­ité, tem­péra­ture et per­met une com­préhen­sion de la pol­lu­tion particulaire.
• Le Lidar « vent » détecte par effet Doppler la puis­sance et l’orientation du vent.
• Le Lidar « gaz » mesure la con­cen­tra­tion de molécules spé­ci­fiques, telles que l’ozone, émanant de zones urbaines et de sites industriels.

Léosphère a été fondée par deux chercheurs, Alexan­dre et Lau­rent Sauvage aujour­d’hui sec­ondés par des ingénieurs spé­cial­istes en optique et algo­rith­mie indus­trielle. Elle devrait compter une soix­an­taine de col­lab­o­ra­teurs d’i­ci trois ans.

Un marché diversifié

La météorolo­gie, la recherche atmo­sphérique, l’éolien peu­vent faire appel à ces matériels en adap­tant les logi­ciels. Le marché mon­di­al, déjà de l’or­dre de 300 mil­lions d’eu­ros, pour­rait dépass­er les 850 mil­lions d’eu­ros en 2020. Léosphère vise un chiffre d’af­faires de 12 mil­lions d’eu­ros en 2010 (0,7 mil­lions d’eu­ros en 2006), moyen­nant une aide mod­este de l’or­dre de 600 000 euros et laisse espér­er un résul­tat net de 14 % s’ap­puyant sur la valeur ajoutée très forte du développe­ment de logi­ciel et du développe­ment instrumental.

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