Réduire la dette publique

Dossier : ExpressionsMagazine N°673 Mars 2012Par : Michel PEBEREAU (61)

Des retraites qui se dégradent

On a choi­si la faci­li­té. Les retraites par répar­ti­tion sont mal gérées. Le régime se dégrade, alors que, par défi­ni­tion même, il devrait être équi­li­bré. L’assurance mala­die ne res­pecte pas les cri­tères d’une assu­rance qui imposent que les dépenses soient cou­vertes par les recettes. Il y a là d’inquiétantes lourdeurs. 

On a choi­si la facilité 

Chaque fois qu’il y a un pro­blème, on crée une nou­velle struc­ture admi­nis­tra­tive qui s’ajoute aux précédentes. 

Le plus inquié­tant est le nombre d’échelons sup­plé­men­taires empi­lés par les col­lec­ti­vi­tés ter­ri­to­riales, régions, com­mu­nau­tés de com­munes, etc. 

Rendre productif le secteur public

Les pra­tiques actuelles font qu’on demande sans cesse des aides de l’État, sans jamais de remise en cause. Adop­ter la dépense comme solu­tion des pro­blèmes tra­duit la propre impé­ri­tie des citoyens et non pas celle des poli­tiques. On ne peut régler la ques­tion en par­tant du haut. Or, les Fran­çais sont prêts à tout, sauf à hono­rer leurs dettes. Quelle solu­tion ? Exploi­ter le gise­ment de pro­duc­ti­vi­té consi­dé­rable qui existe dans le sec­teur public.

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