Montagnes Pyrénées… é… es

Dossier : GPX : une vieille dame très fringanteMagazine N°669 Novembre 2011Par : Pierre Boulesteix (61), président du GPX de 1991 à 1994

Je suis fidèle au GPX presque depuis ma sor­tie de l’École, dis­ons 1966. Le GPX de 2011 n’est bien sûr plus le même car il a su évoluer pour tou­jours rester en sym­biose avec les attentes du moment des poly­tech­ni­ciens de l’Île-de- France. Les bals men­su­els ont dis­paru, les dîn­ers académiques aus­si, au prof­it de nou­veaux pro­duits phare : des con­férences sur les sujets les plus var­iés, suiv­is fac­ul­ta­tive­ment d’un dîn­er, des vis­ites tech­niques de la journée ou de la demi-journée en région parisi­enne, des grands voy­ages cul­turels en Europe ou même extra-européens, de courts voy­ages en France alliant des vis­ites tech­niques et des excur­sions cul­turelles, des séances de bridge, des sor­ties au théâtre, etc.

Un condensé d’astronomie

L'observatoire du Pic du MidiLe pic du Midi, sep­tem­bre 2011.
Salle des machines de la centrale de PragnèresSalle des machines de la cen­trale de Prag­nères, lors de l’escapade vers le pic du Midi en sep­tem­bre 2011.

C’est ain­si que, du 12 au 14 sep­tem­bre dernier, une ving­taine de cama­rades accom­pa­g­nés d’épouses ont pris d’assaut (avec la com­plic­ité d’un téléphérique) le pic du Midi, à près de 2 800 m d’altitude, qui est à lui seul un con­den­sé de l’histoire de l’observation astronomique depuis un siè­cle : site mer­veilleux avec des à‑pics ver­tig­ineux, musée de l’astronomie et de son his­toire, vis­ite des coupoles avec les instru­ments les plus per­fec­tion­nés comme le téle­scope de 203 cm de diamètre et le corono­graphe, etc. Pass­er la nuit au Pic équipé de cham­bres spar­ti­ates a per­mis de faire des obser­va­tions de nuit au téle­scope de grossisse­ment 100 : la Lune et ses splen­dides cratères, Nep­tune, Jupiter et ses satel­lites, etc.

Du Cirque au Capitole

À peine redescen­du, le groupe enchaî­nait avec le cirque de Gavarnie, la cen­trale hydroélec­trique de Prag­nères (185 MW, 1 250 m de chute), Toulouse et ses mer­veilles (le Capi­tole, la basilique Saint-Sernin, l’église des Jacobins et son fameux pili­er) et enfin, à Bla­gnac, la vis­ite à pied d’oeuvre de la chaîne d’assemblage des fameux et gigan­tesques Air­bus A‑380 au terme de trois journées bien rem­plies de sci­ence, de tech­nique et de cul­ture. Oui, vrai­ment si le GPX n’existait pas, il faudrait l’inventer, riche de l’apport de cha­cun en fonc­tion de ses activ­ités pro­fes­sion­nelles ou de ses cen­tres d’intérêt per­son­nels pour pro­pos­er une panoplie régulière­ment renou­velée d’activités var­iées et attractives.

Pierre Boulesteix (61), président du GPX de 1991 à 1994

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