Les lieux à dénominations multiples

Dossier : Arts, Lettres et SciencesMagazine N°581 Janvier 2003Par : Michel MALHERBE (50)Rédacteur : JR

Au cours de l’histoire bien des lieux ont chan­gé de nom. La situa­tion devient sou­vent inex­tri­cable quand un régime poli­tique débap­tise quan­ti­té de villes pour les mettre au goût du jour (par exemple, la déco­lo­ni­sa­tion et la désta­li­ni­sa­tion ont bou­le­ver­sé la topo­ny­mie de l’Algérie et de la Rus­sie). De plus, bon nombre de lieux ont des noms fort dif­fé­rents en fran­çais et dans la langue locale.

Il est utile pour le voya­geur de savoir, par exemple, que Mons et Ber­gen dési­gnent la même ville belge en fran­çais et en flamand.

Jamais un ouvrage ne s’était pro­po­sé de recen­ser ces chan­ge­ments et ces appel­la­tions mul­tiples dans le monde entier. C’est l’occasion de revoir l’Histoire et de se remé­mo­rer bien des bou­le­ver­se­ments de la société.

Sur sa lan­cée, l’auteur recense éga­le­ment les noms qui sont por­tés par plu­sieurs lieux dif­fé­rents : on compte 8 sites qui s’appellent Paris, rien qu’aux États-Unis !

La ques­tion se pose aus­si fré­quem­ment de savoir com­ment pro­non­cer les noms de villes étran­gères, sur­tout si l’écriture emploie des conven­tions par­ti­cu­lières. Un cha­pitre par­ti­cu­lier aide­ra le lec­teur à s’y retrou­ver et indi­que­ra les erreurs de pro­non­cia­tion les plus gros­sières qui empêchent la compréhension.

Les pré­sen­ta­teurs de radio et de télé­vi­sion pour­ront en faire leur profit.

Enfin, le livre pré­sente la liste des déno­mi­na­tions des prin­ci­paux pays du monde en diverses langues, dans la mesure où ces appel­la­tions ne sont pas évi­dentes, comme c’est le cas, par exemple, pour la Côte‑d’Ivoire.

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