LES FRÈRES BUNAU-VARILLA ET LE CANAL DE PANAMA

Dossier : Arts, Lettres et SciencesMagazine N°648 Octobre 2009Par : Gabriel LoizillonRédacteur : Claude Malhomme (61)Editeur : Gabriel Loizillon - 2008 Vendu uniquement sur Internet

Couverture du livre : Les frères BUNAU-VARILLA et le canal de PanamaPhilippe Bunau-Var­il­la (1858–1940), pro­mo­tion 1878, a joué un rôle cap­i­tal dans la con­struc­tion du canal de Pana­ma, d’abord en con­duisant les travaux au sein de la com­pag­nie fondée par Fer­di­nand de Lesseps, puis, après l’effondrement de cette com­pag­nie, en faisant repren­dre les travaux par les Améri­cains, alors que ceux-ci avaient soutenu un autre pro­jet de canal inte­rocéanique, situé sur le ter­ri­toire du Nicaragua.

Les travaux réal­isés par la com­pag­nie française lui avaient don­né l’occasion de définir les solu­tions qui pour­raient men­er au suc­cès, et d’amasser, ain­si que son frère Mau­rice, devenu directeur du Matin, une for­tune qui lui per­mit de se con­sacr­er entière­ment à la relance de ce pro­jet. Au cours de ses nom­breux voy­ages, il réus­sit à con­va­in­cre les représen­tants du Sénat et du Con­grès améri­cains de renon­cer à leur pro­jet du Nicaragua, de racheter les droits français et de repren­dre les travaux au Pana­ma. S’étant fait nom­mer min­istre plénipo­ten­ti­aire du Pana­ma, il signa même, au nom du Pana­ma, le traité de 1903, dit Hay – Bunau-Var­il­la, qui fix­ait le régime de la nou­velle concession.

La con­struc­tion du canal a été riche en scan­dales, et les ouvrages qui lui ont été con­sacrés sont en général sévères à l’égard de la plu­part des pro­tag­o­nistes, y com­pris Philippe Bunau-Var­il­la, dont la for­tune parais­sait d’origine sus­pecte. Grâce à ses recherch­es aux Archives nationales, l’auteur pré­cise le rôle des dif­férents acteurs, la for­ma­tion de la for­tune des deux frères, et donne de Philippe Bunau-Var­il­la une image qui est d’abord celle d’un entre­pre­neur au ser­vice d’un projet.

Ce livre est ven­du unique­ment sur Inter­net. www.lulu.com. Il en existe une ver­sion en anglais.

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