Le méridien de Jérusalem

Dossier : Libres proposMagazine N°571 Janvier 2002
Par Michel Louis LEVY (57)

Équinoxes et solstices

Équinoxes et solstices

L’as­tronome Sosigène d’Alexan­drie, con­sulté par César, avait placé l’équinoxe au 25 mars. 370 ans plus tard, en l’an 325 de l’ère chré­ti­enne, le con­cile de Nicée, fix­ant Pâques au dimanche après la pleine lune qui suit l’équinoxe de print­emps, con­sta­ta que, cette année-là, l’équinoxe tombait le 21 mars et non plus le 25. Sur les qua­tre jours de décalage, trois sont attribuables à l’im­pré­ci­sion du cal­en­dri­er julien, trop long d’un jour tous les 128 ans, et le qua­trième au fait que les pre­mières années du cal­en­dri­er julien furent approx­i­ma­tives1.

En 1582, Gré­goire XIII, sup­p­ri­mant dix jours et non qua­torze, rétablit l’équinoxe à la date qu’avait con­statée le con­cile de Nicée, le 21 mars, mais non à celle qu’avait décidée César, le 25 mars. Mais cela n’ex­plique pas pourquoi Sosigène a fixé l’équinoxe de print­emps le 25 mars, date qui sera celle de l’An­non­ci­a­tion, neuf mois avant la Nativ­ité, Noël, le 25 décembre.

S’il est habituel de rap­procher les règles féminines du cycle lunaire, il faut con­stater aus­si que les neuf mois de la grossesse, trois saisons, s’in­scrivent aisé­ment dans le cycle solaire des qua­tre saisons. Com­par­er le mir­a­cle de la con­cep­tion humaine à la résur­rec­tion print­anière de la végé­ta­tion (Papa plante ” une petite graine ”) et cet autre mir­a­cle qu’est la nais­sance d’un enfant à la renais­sance hiver­nale de la lumière (Cet enfant sera une lumière) sont des métaphores naturelles. Il est bien pos­si­ble que des cultes en usage à Alexan­drie du temps de Sosigène célébraient la fécon­da­tion à l’équinoxe de print­emps et la nais­sance au sol­stice d’hiver.

À vrai dire, les Évangiles ne dis­ent pas quand naît Jésus. Mais Luc (1, 36) place les con­cep­tions de Jésus, fils de Marie, et de Jean (Bap­tiste), fils d’Élis­a­beth, à six mois d’in­ter­valle : Et voici qu’Élis­a­beth, ta par­ente, vient, elle aus­si, de con­cevoir un fils dans sa vieil­lesse, et elle en est à son six­ième mois, elle qu’on appelait la stérile2. Et le ver­set 3–30 de Jean pré­cise : Il faut que lui (Jésus) gran­disse et que moi (Jean) je décroisse. De là, l’in­sti­tu­tion de la Nativ­ité de Jésus au sol­stice d’hiv­er, après lequel la durée du jour croît, et de la Nativ­ité de Jean (la Saint-Jean) au sol­stice d’été, après lequel les jours diminuent.

Hanoukka et Noël

Le choix du 25 du mois ren­voie au 25 Kislev, date de la fête juive de Hanouk­ka. Kislev est la neu­vième lune si on com­mence par celle de Nisân, au print­emps, la troisième si on com­mence par celle de Tichri, à l’au­tomne. Hanouk­ka tombe donc au voisi­nage du sol­stice d’hiv­er. Deux lunes ont ensem­ble 59 jours (30 et 29). Comme 59 + 25 font 84, le 25 Kislev est le 84e jour en par­tant du 1er Tichri, Roch Hachana, célébra­tion insti­tuée par Lévi­tique 23, 24. Hanouk­ka, qui dure huit jours, est au con­traire incon­nue de la Bible hébraïque : elle a été insti­tuée par les Livres des Mac­cabées, qui racon­tent la saga de Judah Mac­cabée et de ses frères, fon­da­teurs de la dynas­tie ” has­monéene ” qui régna à Jérusalem, au temps du sec­ond Temple.

Le pre­mier Livre des Mac­cabées, orig­inelle­ment écrit en hébreu, sem­ble avoir été rédigé pour servir de chronique offi­cielle de ladite dynas­tie3. Dès le début, qui dénonce les pro­fa­na­tions du roi grec Anti­o­chos Épiphane, appa­raît la men­tion du ” 25 de chaque mois “, enjeu de graves affron­te­ments. Le quinz­ième jour de Kislev en l’an 145, le roi con­stru­isit l’Abom­i­na­tion de la déso­la­tion sur l’au­tel des holo­caustes et, dans les villes de Juda cir­con­voisines, on éle­va des autels. Décou­vrait-on chez quelqu’un un exem­plaire de l’Al­liance, ou quelque autre se con­for­mait-il à la Loi, la déci­sion du roi le met­tait à mort. Le 25 de chaque mois, on sac­ri­fi­ait sur l’au­tel dressé sur l’au­tel des holo­caustes. Les femmes qui avaient fait cir­con­cire leurs enfants, ils les met­taient à mort, suiv­ant l’édit, avec leurs nour­ris­sons pen­dus à leur cou, exé­cu­tant aus­si leurs proches et ceux qui avaient opéré la circoncision.

En quoi se dis­tingue le 25e jour de chaque lune ? La lune brille 26 nuits d’af­filée dans le ciel, et dis­paraît trois ou qua­tre nuits. Il est logique d’ob­serv­er sa dis­pari­tion et sa réap­pari­tion à par­tir du 25e jour, et ce pen­dant six à huit jours. De même, une femme qui se demande si elle est enceinte com­mence à observ­er le retour de ses règles au 25e jour depuis la fin des règles précé­dentes et, si néces­saire, pro­longe l’ob­ser­va­tion une bonne semaine. Il est vraisem­blable qu’un rite d’ob­ser­va­tion de la dis­pari­tion et de la réap­pari­tion de la lune se soit amal­gamé à des rites réputés favor­ables à la fécon­dité, pop­u­laires chez les femmes, païennes ou juives.

Le deux­ième Livre des Mac­cabées, écrit directe­ment en grec, com­mence par des épîtres adressées de Jérusalem aux Juifs d’É­gypte pour leur deman­der de célébr­er la fête du 25 Kislev, date de la purifi­ca­tion du Tem­ple. Mais encore une fois, celle-ci est reliée à une pro­fa­na­tion antérieure. 2 Mac. 10–6 : Le jour où le Tem­ple fut pro­fané par des étrangers fut lui-même le jour de la purifi­ca­tion du tem­ple, le 25 de cette lunai­son, celle de Kislev. Ils fêtent dans la joie huit jours. À la fin du neu­vième mois de grossesse, une femme enceinte attend la nais­sance d’un enfant4. Et la cir­con­ci­sion, pre­scrite à Abra­ham en Genèse 17, se pra­tique au huitième jour, une semaine après la nais­sance d’un petit garçon.

La dynas­tie has­monéene, à la légitim­ité con­testée, a fait de Hanouk­ka une fête nationale, exal­tant les exploits mil­i­taires de son fon­da­teur Judah Mac­cabée, dans la con­ti­nu­ité de pra­tiques attestées, celles de Néhémie, restau­ra­teur du sec­ond Tem­ple, du roi Salomon, con­struc­teur du pre­mier Tem­ple, et de Moïse, qui avait inau­guré le Taber­na­cle du désert. La durée de huit jours est ain­si reprise de l’in­au­gu­ra­tion du pre­mier Tem­ple par Salomon (1Rois, 8–66).

Le mot Hanouk­ka, ENKT, est util­isé pour la Dédi­cace du Taber­na­cle dans le désert au chapitre 7 des Nom­bres. Mais la date de l’in­au­gu­ra­tion est le 1er Nisân (Exode 40, 2) : Le pre­mier jour du pre­mier mois, tu dresseras la Demeure, la Tente du ren­dez-vous. En Nisân, lune de l’équinoxe de print­emps, il y a le 1er l’in­au­gu­ra­tion du Taber­na­cle, le 10 le choix de l’ag­neau pas­cal et le 14 au soir com­mence Pes­sah’, fête des Azymes, qui com­mé­more la sor­tie d’É­gypte. En Tichri, lune de l’équinoxe d’au­tomne, il y a le 1er Roch Hachana, le 10 Yom Kip­pour, Grand Par­don, et le 14 au soir com­mence Soukkot, fête des Cabanes, qui com­mé­more la tra­ver­sée du Désert.

Construire un enfant

Le par­al­lèle entre la nais­sance d’un enfant et la con­struc­tion du Tem­ple est lié à la métaphore con­struc­tion-pro­créa­tion-édu­ca­tion, con­sub­stantielle à l’hébreu biblique, et dont la trace en français est le dou­ble sens du mot ” enceinte “. En hébreu, ABN, Even, veut dire ” pierre ” et peut se décom­pos­er en AB-BN, père-fils ; BT, bat, ” fille “, est proche de BYT, bayt, ” mai­son ” (et de ” bâtir ” en français).

Il y a dans la Bible hébraïque d’in­nom­brables asso­nances et allitéra­tions qui jouent sur cette métaphore mais qui dis­parais­sent dans toute tra­duc­tion. Pour com­mencer, celle-ci (Genèse 4, 17) : Caïn con­nut sa femme. Elle conçut et enfan­ta Hénoch. Il bâtit (BNH, boneh) une ville et il don­na à la ville le nom de son fils (BNW, b’no) Hénoch. Pour une ville, inau­gur­er et nom­mer vont de pair. Pour un petit garçon, cir­con­cire et nom­mer vont de pair, comme il est dit en Luc 2, 21 : Et lorsque furent accom­plis les huit jours pour sa cir­con­ci­sion, il fut appelé du nom de Jésus, nom indiqué par l’ange avant sa con­cep­tion. La cir­con­ci­sion, c’est l’in­au­gu­ra­tion d’un fils. Plac­er la Nativ­ité au 25 décem­bre place la Cir­con­ci­sion au 1er jan­vi­er, inau­gu­ra­tion de l’An, si décem­bre a 31 jours et si l’an­née com­mence en jan­vi­er. Tant pis si les noms de sep­tem­bre, octo­bre, novem­bre, décem­bre devi­en­nent caducs.

La dynas­tie has­monéene s’é­tant indécem­ment hel­lénisée, les Livres des Mac­cabées ne seront pas inscrits au canon juif. Mais la pop­u­lar­ité de la fête con­duira les rab­bins à con­serv­er Hanouk­ka, fête du retour de la Lumière, au 25 Kislev. On la jus­ti­fiera par le mir­a­cle de la fiole d’huile, qui per­met au chan­de­lier du Tem­ple puri­fié de brûler huit jours ; par l’ob­ser­va­tion que le mot ‘Or, AWR, Lumière (YHY AWR, Yehi ‘Or, Que la Lumière soit) est le 25e de la Torah ; et par la tra­di­tion qui veut qu’Adam ayant été créé le Six­ième jour, à Roch Hachana, ven­dre­di 1er Tichri, la Lumière, elle, l’ait été le Pre­mier jour, soit le dimanche 25 du ” mois ” précé­dent, si celui-ci a 29 jours.

Ces comptes à rebours, du Pre­mier de l’an au 25 du mois précé­dent, tout comme les jours de ” l’Avent ” (Noël) des chré­tiens, tout comme les pra­tiques romaines de compter les jours jusqu’aux cal­en­des, jusqu’aux ides, jusqu’aux nones, imi­tent ce qu’ont fait, font et fer­ont toutes les futures mères, atten­dre le retour de leurs règles, et ce qu’ont fait, font et fer­ont tous les futurs par­ents, compter les jours et prier le ciel jusqu’à une heureuse délivrance.

Une année de 364 jours

Hanouk­ka, ENWKH, fête de l’in­au­gu­ra­tion du Tem­ple, ren­voie à Hénoch, ENWK, l’In­au­gu­ra­teur5. Il y a Hénoch, fils de Caïn, qui inau­gure la nom­i­na­tion des lieux, et Hénoch, fils de Jéred, qui inau­gure le décompte des temps, sep­tième des patri­arch­es de la lignée dont Adam est le pre­mier et Noé le dix­ième. Genèse 5, 23 et 24 : Hénoch a vécu en tout trois cent soix­ante-cinq ans. Hénoch a marché avec Dieu et il n’a plus été là car Dieu l’a pris. Hénoch est le seul per­son­nage dont le Pen­ta­teuque ne dit pas explicite­ment qu’il est mort : il a dis­paru. Dans la lit­téra­ture ” intertes­ta­men­taire “6 qui s’é­tait dévelop­pée dans l’Alexan­drie hel­lénis­tique depuis la tra­duc­tion de la Sep­tante, tout un cycle est placé sous le patron­age d’Hénoch. Il com­prend notam­ment les Livres d’Hénoch et des Jubilés.

Dans ces livres, la lune est dis­qual­i­fiée pour mesur­er le temps. Hénoch VI, 36 : Il y en aura qui observeront atten­tive­ment la lune, mais elle trou­ble les saisons, elle a dix jours d’a­vance sur chaque année. Dix jours, et non onze, parce que l’an­née a… 364 jours. Jubilés 6–32 : Trois cent soix­ante-qua­tre jours for­ment une année com­plète. Cette dernière cita­tion est accom­pa­g­née de la prin­ci­pale ver­tu du nom­bre 364 : Le total des jours forme cinquante-deux semaines, chaque sai­son compte treize semaines. L’an­née a exacte­ment 52 semaines, 364 jours, qua­tre saisons de treize semaines, 91 jours (trois mois de 30, 30 et 31 jours) dans lesquels les jours de la semaine se repro­duisent à l’identique.

En plaçant l’équinoxe le 25 mars et en met­tant en tête de l’an­née les mois de jan­vi­er et févri­er, qui ont ensem­ble 59 jours (31 et 28), Sosigène met l’équinoxe — fécon­da­tion à la fin de la douz­ième semaine, au 84e jour, comme Hanouk­ka est à la fin de la douz­ième semaine après le 1er Tichri. Il y a alors une grossesse de trois saisons, trente-neuf semaines, jusqu’au sol­stice d’hiv­er, le 25 décem­bre, et une dernière semaine jusqu’à la cir­con­ci­sion, le 1er jan­vi­er7. Ajou­tons que le rite de purifi­ca­tion de la mère d’un garçon, pre­scrit par Lévi­tique 12, se place le 40e jour de la nais­sance, 33 jours après la cir­con­ci­sion, soit le 2 févri­er que nous avons con­servé sous le nom de Chan­deleur. Peut-être Sosigène était-il aus­si habile gyné­co­logue qu’as­tronome. Plus vraisem­blable­ment, il entérine un rite de judaïsants hel­lénis­tiques qui respectent les pre­scrip­tions bibliques de la cir­con­ci­sion (Brit Mila) et de la pureté con­ju­gale (Nid­dah) mais utilisent un cal­en­dri­er solaire.

Pourim, fête des Hasards

Si Hanouk­ka com­mé­morait au neu­vième mois une nais­sance, quand se plac­erait la con­cep­tion cor­re­spon­dante ? Évidem­ment dans le mois ” zéro “, celui qui précède le print­emps. La pleine lune qui précède celle de Pes­sah’, le 14 Nisân, c’est le 14 Adar, jour de Pourim, pre­scrite par le Livre d’Es­ther. Quand on inter­cale une treiz­ième lune, un deux­ième Adar, Pourim est fixée au 14 de ce deux­ième Adar. Pourim est donc tou­jours à la pleine lune qui précède celle de Pes­sah’. Si on décide que la pleine lune de Nisân est celle qui suit l’équinoxe de print­emps, alors Pourim est celle qui le précède, ce qui donne une déf­i­ni­tion pure­ment astronomique des dates des deux fêtes.

Pourim, ce sont les sorts, les hasards, les aléas. Quoi de plus aléa­toire que la con­cep­tion d’un enfant ? Dans le texte du rouleau d’Es­ther, le jour tiré au sort par Aman pour l’ex­ter­mi­na­tion des Juifs est le 13 Adar. Mais Pourim est insti­tuée les 14 et 15 : les Juifs de Suse célèbrent la fête le 15, et ceux des ” villes ouvertes ” la célèbrent le 14 (Esther 9–18). Dans la tra­di­tion juive, cette dis­tinc­tion a été main­tenue entre la date de Pourim dans les villes ouvertes, non for­ti­fiées, et dans ” les villes entourées de murailles à l’époque de Josué, fils de Noun “. Il s’ag­it encore de la même métaphore : le 13 Adar, date tirée au sort, a lieu le rap­port sex­uel fécon­dant, dont l’is­sue est incer­taine. Le 14, les ” villes ouvertes “, les femmes non fécondées, dont le cycle va se pour­suiv­re, font la fête, mais le 15, les ” villes for­ti­fiées “, les femmes ” enceintes “, se dis­tinguent du lot : dans deux semaines, les règles ne seront pas au ren­dez-vous, et pour neuf mois, elles sont peut-être por­teuses du Messie…

Que vient faire Josué, fils de Noun, dans cette his­toire ? Josué est celui qui met en appli­ca­tion le com­man­de­ment du cycle heb­do­madaire : sept jours durant, il fait son­ner les trompettes autour des murailles de Jéri­cho, épisode dans lequel Rahab, la pros­ti­tuée, accueille les deux espi­ons envoyés avant le siège et qui est ensuite sauvée (Josué 6). Une femme qui couche avec deux hommes la même nuit a un vrai prob­lème : qui est le père d’un éventuel enfant ? Or le sep­tième jour, quand s’écroulent les murailles, elle tombe enceinte.

Reste à fix­er le pre­mier Chab­bat : Josué dit en présence d’Is­raël : Soleil, arrête-toi sur Gabaôn, et toi, lune, sur la val­lée d’Ayyalôn ! Il n’y a pas eu de journée pareille, ni avant ni depuis, où Yahvé ait obéi à la voix d’un homme (Josué 10–12 et 14). Aujour­d’hui, ce cycle est uni­versel : qui a mis en cause que le 1er jan­vi­er 2000 soit tombé un same­di ? Per­son­ne n’a jamais mod­i­fié le rythme du Chab­bat inau­guré par Josué.

Un Bureau universel des longitudes

Les cycles solaires, lunaires et féminins relèvent des sci­ences astronomiques et médi­cales et non de la reli­gion. Je rêve d’une asso­ci­a­tion inter­na­tionale qui se con­sacr­erait à l’his­toire des pra­tiques cal­endaires, qui expliquent bien des schismes et hérésies. Elle pub­lierait les éphémérides solaires et lunaires et invit­erait les chré­tiens à uni­fi­er la date de Pâques8, les musul­mans celles du début et de la fin du ramadan et les juifs à véri­fi­er les années d’in­ter­ca­la­tion d’une treiz­ième lune. Elle observerait enfin le ciel à l’aplomb du Saint des Saints et du Dôme du Rocher, sur l’e­s­planade des Mosquées, à Yerucha­laïm, ville de toutes les paix. 

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1. Voir sur ce point le remar­quable site de Jean Miart : www.ensemble-fr.com/~scaliger
2. Les cita­tions et con­cor­dances bibliques de ce texte, Ancien et Nou­veau Tes­ta­ment, sont extraites de Jean-Claude Lévy, La Bible de Jérusalem. Cédérom mul­ti­lingue (hébreu, grec, latin, anglais, français). Ver­sion 3. Les Temps Qui Courent. Édi­tions du Cerf, 1995. Une ver­sion 4 a été pub­liée en 1999.
3. Sylvie Anne Gold­berg : La Clep­sy­dre. Essai sur la plu­ral­ité des temps dans le judaïsme, Albin Michel, 2000, p. 269.
4. Le Ramadan est aus­si la neu­vième lune du cal­en­dri­er musulman.
5. Je ne résiste pas à la ten­ta­tion de sug­gér­er l’orthographe ” hénokurer “.
6. La Bible. Écrits intertes­ta­men­taires. Sous la direc­tion d’An­dré DUPONT-SOMMER et Marc PHILONENKO. Tra­duc­tion, présen­ta­tion et notes des livres d’Hénoch et des Jubilés par André CAQUOT. Gal­li­mard, La Pléi­ade, 1987, 1 900 pages.
7. Les ama­teurs de ” gué­ma­trie ” s’émer­veilleront qu’Hénoch, ENWK (8 + 50 + 6 + 20) ait pour valeur 84, tout comme Yada’, YDŒ, ” con­naître ” au sens biblique (10 + 4 + 70).
8. Voir sur ce sujet la page du Con­seil œcuménique des Églis­es, wcc-coe.org

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