Le Maroc start-up nation

Le Maroc : une future start-up nation africaine ?

Dossier : Le MarocMagazine N°788 Octobre 2023
Par Christophe DESHAYES

Le Maroc se rêve en terre d’entrepreneuriat et d’innovation. Le Royaume dis­pose d’atouts qu’il fau­dra arti­cu­ler les uns avec les autres. Pour aider à faire conver­ger toutes les ini­tia­tives, rien de mieux que de dis­po­ser d’un exemple ins­pi­rant, un pion­nier qui aurait déjà réa­li­sé un tel par­cours. La socié­té maro­caine HPS qui a réus­si à se his­ser par­mi les lea­ders mon­diaux de l’industrie des paie­ments élec­tro­niques pour­ra-t-elle occu­per cette fonc­tion de rôle modèle ?

Le Maroc est deve­nu, au cours des vingt der­nières années, la pre­mière des­ti­na­tion de la sous-trai­tance techno­logique fran­co­phone (déve­lop­pe­ment logi­ciel et centres d’appels) avec une part de mar­ché esti­mée à 50 %. Pour Yous­sef Chrai­bi, pré­sident de la Fédé­ra­tion maro­caine de l’externalisation des ser­vices (FMES), « elle est sur­tout la plus qua­li­ta­tive face à des concur­rents très agres­sifs sur les prix ». Le sec­teur qui tota­lise plus de 125 000 emplois est consi­dé­ré comme stra­té­gique par le gou­ver­ne­ment. D’ailleurs, les entre­prises inter­nationales de l’off­sho­ring béné­fi­cient d’une exo­né­ra­tion de l’impôt sur les socié­tés pen­dant les cinq pre­mières années et d’un taux réduit de 20 % au-delà. La com­pé­ti­ti­vi­té du coût horaire n’est pas le seul argu­ment du Maroc. Sa situa­tion géo­gra­phique stra­té­gique, la qua­li­té et le coût com­pé­ti­tif de son infra­struc­ture d’hébergement et de télé­com­mu­ni­ca­tion, la maî­trise du fran­çais, l’amélioration de l’environnement des affaires sont des argu­ments qui pèsent dans les choix des don­neurs d’ordre.

Un écosystème start-up avec de hautes ambitions

Encore modeste et frei­né par plu­sieurs han­di­caps, l’écosystème start-up maro­cain nour­rit l’ambition de deve­nir un car­re­four de l’innovation entre l’Afrique, l’Europe et les pays du Golfe. Si le Maroc occupe encore une place modeste dans les clas­se­ments inter­na­tio­naux, il pour­rait rapi­de­ment gagner en visi­bi­li­té. Par exemple, c’est Mar­ra­kech qui a accueilli en juin 2023 le pre­mier Gitex Afri­ca, la décli­nai­son afri­caine du célèbre salon tech­no­lo­gique de Dubaï consa­cré à l’innovation tech­no­lo­gique et aux start-up. Accueillant 900 expo­sants et start-up, le salon s’est tenu à gui­chets fer­més et sera donc agran­di pour les pro­chaines édi­tions, signe d’une attente conti­nen­tale pour des évé­ne­ments de ce genre et d’une bonne place du Maroc pour y jouer un rôle majeur.


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HPS : un modèle inspirant

Pour concré­ti­ser un rêve un peu fou, il est sou­vent utile de s’appuyer sur un modèle ins­pi­rant et fédé­ra­teur qui a déjà réus­si un exploit du même type, ouvrant ain­si la voie à de nou­velles voca­tions. Créée en 1995 par Moha­med Hora­ni avec trois asso­ciés, HPS est un édi­teur de logi­ciels qui est aujourd’hui l’une des réfé­rences mon­diales du sec­teur des paie­ments élec­tro­niques. Dans un mar­ché où la cré­di­bi­li­té tech­nique et la confiance sont des élé­ments clés, l’émergence dans les pre­mières places mon­diales d’une socié­té maro­caine est une aven­ture entre­pre­neu­riale par­ti­cu­liè­re­ment inat­ten­due. L’entreprise opère dans une indus­trie mon­dia­li­sée com­plexe, cri­tique pour l’économie et cepen­dant assez mal connue du grand public. L’industrie des paie­ments élec­tro­niques his­to­ri­que­ment liés aux cartes ban­caires, connue en France sous le nom de moné­tique, a émer­gé en 1976 avec la nais­sance du réseau de cartes ban­caires Visa, qui orga­nise entre les banques les échanges élec­tro­niques d’argent géné­rés par les cartes ban­caires. Le réseau Mas­ter­card a de son côté été créé en 1979. Les banques qui veulent inté­grer un ou plu­sieurs réseaux doivent y adhé­rer, c’est-à-dire payer pour par­ti­ci­per et s’engager à res­pec­ter les nom­breuses règles com­munes fixées par le réseau.

L’industrie monétique

Après avoir adhé­ré à un réseau les banques peuvent émettre des cartes ban­caires qu’elles dis­tri­buent phy­si­que­ment à leurs clients sous forme de ser­vices (moyen­nant coti­sa­tion annuelle et frais). Elles ne se res­semblent pas toutes. En effet, il y a dif­fé­rents réseaux (Visa, Mas­ter­card…), dif­fé­rentes caté­go­ries (clas­sique, Pre­mier, Elite, Gold, Infi­nite, Pla­ti­num…), cer­taines ne sont dédiées qu’aux paie­ments (cartes pré­payées et cartes de débit), alors que d’autres sont de véri­tables cartes de cré­dit. Les auto­ri­sa­tions de paie­ment ou de retrait dif­fèrent d’un client à un autre. Les banques peuvent aus­si dis­tri­buer auprès de leurs clients com­mer­çants (appe­lés les acqué­reurs) non pas des cartes mais des ter­mi­naux de paie­ment élec­tro­nique (TPE), là encore sous forme de ser­vices (coti­sa­tion ou commission).

Un business complexe, mondialisé et exigeant

Le sec­teur est très enca­dré et les banques doivent res­pec­ter la régle­men­ta­tion locale tou­jours com­plexe. La ges­tion de toutes ces spé­ci­fi­ci­tés, aux­quelles s’ajoutent celle des inno­va­tions tech­no­lo­giques, est un véri­table casse-tête, d’autant que les règles changent sou­vent. Il faut les prendre en compte très rapi­de­ment sans per­tur­ber le sys­tème, qui doit res­ter dis­po­nible quels que soient l’heure et le lieu où un client veut faire un paie­ment ou un retrait. L’informatique joue donc, depuis l’origine, un rôle cen­tral dans cette indus­trie dans laquelle le ser­vice doit fonc­tion­ner 24 h / 24 et 7 j / 7.

Bien choisir son fournisseur

La moné­tique consti­tue pour les banques une source signi­fi­ca­tive de reve­nus. Il s’agit d’un réel métier ban­caire, cepen­dant moins cen­tral et pres­ti­gieux que l’octroi de cré­dits. Pour ces dif­fé­rentes rai­sons, la plu­part des banques se font aider à des degrés divers par des pres­ta­taires tech­no­lo­giques spé­cia­li­sés. Cer­tains sont des acteurs glo­baux qui prennent en charge toutes ces fonc­tions sous forme de ser­vices par­ta­gés à dis­tance, d’autres pro­posent aux banques des logi­ciels plus ou moins sophis­ti­qués pour auto­ma­ti­ser une par­tie des fonc­tions qui doivent être assu­rées par la banque, géné­ra­le­ment dotée d’une direc­tion spé­ci­fique dédiée aux moyens de paiement. 

Un métier en forte évolution

Le métier de « moné­ti­cien » a connu d’importantes trans­for­ma­tions avec l’arrivée d’internet et du télé­phone mobile, mais aus­si des exten­sions au-delà des ins­ti­tu­tions finan­cières notam­ment dans la san­té (carte vitale…), les trans­ports (passe Navi­go), etc. Le paie­ment sur mobile (mobile money) et les cryp­to­mon­naies consti­tuent ces der­nières années les menaces et les oppor­tu­ni­tés les plus impor­tantes pour cette industrie. 

Un champion de classe mondiale

HPS est un édi­teur de logi­ciel moné­tique (Power­Card) qui per­met aux ins­ti­tu­tions finan­cières de gérer leurs acti­vi­tés de paie­ment par cartes, aus­si bien pour col­lec­ter les don­nées de tran­sac­tion auprès des com­mer­çants que pour dif­fu­ser des cartes auprès de leurs clients par­ti­cu­liers dési­reux de dis­po­ser de cartes de paie­ment. Ce logi­ciel figure par­mi les trois lea­ders mon­diaux du sec­teur. Il est dis­tri­bué soit sous licence d’utilisation (logi­ciel ins­tal­lé sur les ordi­na­teurs du client), soit sous forme de logi­ciel comme un ser­vice (SaaS), c’est-à-dire un logi­ciel ins­tal­lé sur les ordi­na­teurs de HPS et acces­sible aux clients abon­nés via inter­net. Power­Card est en 2022 uti­li­sé par plus de 450 enti­tés dans plus de 90 pays et traite tout type de cartes (cré­dit, débit, pré­payée, entre­prise, fidé­li­té, car­bu­rant). Pour mettre en œuvre le logi­ciel Power­Card, HPS pro­pose éga­le­ment des ser­vices d’installation, de para­mé­trage et d’interfaçage avec les spé­ci­fi­ci­tés du sys­tème d’infor­mation de la banque et les régle­men­ta­tions locales en vigueur. Ces pro­jets sont gérés par l’agence régio­nale HPS char­gée du client (Afrique fran­co­phone, Afrique anglo­phone, Europe, Asie, Amé­rique…). On trouve éga­le­ment dans ces pro­jets d’intégration des actions de for­ma­tion qui sont dis­pen­sées selon les besoins des clients par HPS Academy. 

Le switching

Par ailleurs, HPS Switch, filiale à 100 % de HPS SA, est titu­laire d’une licence d’opérateur de switch (rap­pro­che­ment-com­pen­sa­tion entre banques de com­mer­çants et banques de par­ti­cu­liers, qui tiennent les comptes des clients qui ont effec­tué des paie­ments). Elle est le seul opé­ra­teur de ce type au Maroc. Son acti­vi­té est régu­lée par la banque cen­trale maro­caine et repose sur le logi­ciel Power­Card et les infra­struc­tures tech­niques de HPS. HPS accom­pagne les switches de plu­sieurs pays (Séné­gal, Gha­na, Gam­bie, Chypre…) en leur four­nis­sant le logi­ciel Power­Card et la mon­tée en com­pé­tence adé­quate des opé­ra­teurs locaux. L’infrastructure de swit­ching a éga­le­ment per­mis à HPS de pro­po­ser un ser­vice d’interfaçage uni­ver­sel pour le mobile pay­ment (por­te­feuille ou wal­let) entre les acteurs ban­caires, mais aus­si avec les wal­lets des opé­ra­teurs de télécom­munica­tions, ce qui, par exemple, donne la pos­si­bi­li­té aux clients de ser­vices mobile money des opé­ra­teurs de télécom­munica­tions de reti­rer de l’argent dans un dis­tri­bu­teur auto­ma­tique (DAB).

Une taille imposante

HPS a créé son propre club uti­li­sa­teur dès 1999, le Power­Card Users Club, qui com­prend aujourd’hui plus de 450 orga­ni­sa­tions uti­li­sa­trices, par­mi les­quelles les plus grands noms de la banque et de la finance, que l’entreprise réunit régu­liè­re­ment. L’entreprise compte plus de mille col­la­bo­ra­teurs dont 800 experts et ingé­nieurs. Envi­ron 200 sont affec­tés au déve­lop­pe­ment du pro­duit et à sa main­te­nance, 250 à la ges­tion des infra­struc­tures SaaS, la plu­part des autres col­la­bo­ra­teurs sont logés dans les cinq agences régio­nales. Les équipes com­mer­ciales et admi­nis­tra­tives du siège social sont rela­ti­ve­ment peu nom­breuses. Fin 2006, l’entreprise a été intro­duite avec suc­cès à la Bourse de Casa­blan­ca, où elle est aujourd’hui deve­nue la pre­mière capi­ta­li­sa­tion du com­par­ti­ment des entre­prises tech­no­lo­giques. En 2018, le Bos­ton Consul­ting Group a clas­sé HPS dans sa liste des 150 entre­prises afri­caines qui contri­buent le plus à l’intégration éco­no­mique du conti­nent africain. 

Les défis entrepreneuriaux et la nécessaire adaptation culturelle

Trou­ver le pre­mier client à l’étranger dans un tel domaine a été dif­fi­cile pour une entre­prise maro­caine. « Nous avions répon­du à un appel d’offres d’une banque au Koweït et notre solu­tion avait beau­coup inté­res­sé, mais nous n’avons pas été rete­nus, pro­ba­ble­ment parce que la banque ne vou­lait pas prendre le risque de contrac­ter avec une entre­prise sans réfé­rence inter­na­tio­nale. Un an plus tard, les Koweï­tiens sont cepen­dant reve­nus vers nous, car le contac­tant ini­tia­le­ment rete­nu ne savait pas résoudre un de leurs pro­blèmes. Il s’agissait d’un pur pro­blème tech­nique. Nous leur avons immé­dia­te­ment pro­po­sé une solu­tion effi­cace et ils nous ont alors attri­bué le mar­ché », se sou­vient Moha­med Horani. 

L’avenir des moyens de paiement et les nouvelles opportunités

La crise de la Covid-19 a accé­lé­ré le déve­lop­pe­ment du e‑commerce, et donc du paie­ment à dis­tance. C’est par­ti­cu­liè­re­ment vrai au Maroc où le nombre de cartes ban­caires en cir­cu­la­tion a aug­men­té. Mais les paie­ments par mobile ont voca­tion à les rem­pla­cer. L’écosystème des paie­ments est plus large que celui des cartes ban­caires. Au-delà des banques, les fin­techs reven­diquent de prendre une place grâce à leurs solu­tions techno­logiques – sou­vent sur smart­phone. Mais les grandes pla­te­formes comme les Gafa ou Ali­ba­ba, qui drainent des mil­lions de clients et offrent désor­mais leurs propres moyens de paie­ment comme Apple Pay ou Ali­pay, veulent aus­si jouer un rôle crois­sant, comme le relève Moha­med Hora­ni : « On observe que la pan­dé­mie a fina­le­ment réus­si à dyna­mi­ser la coopé­ra­tion de ces trois caté­go­ries d’acteurs, jusqu’alors en riva­li­té, cha­cun appor­tant des solu­tions adap­tées à ses tech­no­lo­gies propres. Cette coopé­ra­tion géné­ra­li­sée est plu­tôt une chance pour HPS qui est un acteur clé d’un éco­sys­tème ouvert dans lequel aucun acteur n’est en situa­tion de domi­ner tous les autres. » 

Les cryptomonnaies au Maroc

Les cryp­to­mon­naies repré­sentent une autre évo­lu­tion poten­tiel­le­ment impor­tante en termes à la fois de menaces et de pos­si­bi­li­tés. Moha­med Hora­ni rap­pelle que, « en 2019, un évé­ne­ment inti­tu­lé Afri­ca Blo­ck­chain Sum­mit s’est tenu à Rabat, sous l’égide de la banque cen­trale du Maroc. Nous avons été sol­li­ci­tés pour mon­ter un proof of concept fon­dé sur une pla­te­forme blo­ck­chain des­ti­née à opti­mi­ser les aides directes et indi­rectes, dis­tri­buées par l’État maro­cain à tra­vers une cen­taine d’organismes. Nous avons mon­té, de A à Z, une plate-forme iden­ti­fiant les poten­tiels béné­fi­ciaires les plus dans le besoin, à qui nous attri­buons un wal­let mobile des­ti­né à être abon­dé par l’aide gou­ver­ne­men­tale. Quand une per­sonne aidée va chez le com­mer­çant ache­ter, par exemple, une bou­teille de gaz qui vaut 120 dirhams, elle ne paie avec son wal­let que 40 dirhams, les 80 res­tants étant ver­sés par la caisse concer­née, direc­te­ment et en temps réel, au com­mer­çant pour qui l’opération est donc trans­pa­rente. Notre expé­rience en matière de cryp­to­mon­naies repose donc, en tant que spé­cia­listes de la tran­sac­tion, sur leur uti­li­sa­tion au même titre que n’importe quelle autre mon­naie, davan­tage que sur leur émis­sion. Nous lais­sons aux banques cen­trales le soin de mettre en place ces mon­naies souveraines. »

“Un succès construit de longue date.”

Une surprise qui vient de loin

Le Maroc réus­si­ra-t-il dans le domaine de la tech­no­lo­gie et de l’entrepreneuriat l’exploit réa­li­sé par l’équipe natio­nale de foot­ball lors du Mon­dial 2022 ? Si tel est le cas on pour­rait s’apercevoir, comme dans le cas des Lions de l’Atlas, que cet effet de sur­prise était en réa­li­té un suc­cès construit de longue date par de mul­tiples contri­bu­tions, des infra­struc­tures de haut niveau, des moyens finan­ciers, mais aus­si des figures emblé­ma­tiques incar­nant le rêve : des joueurs talen­tueux ayant appris leur métier auprès des meilleurs mon­diaux avant de ten­ter d’écrire leur propre histoire.


Le parcours inattendu d’un entrepreneur citoyen

L’émergence impro­bable de ce cham­pion mon­dial de la moné­tique qu’est HPS est une aven­ture col­lec­tive, mais aus­si une his­toire entre­pre­neu­riale de quatre copains auda­cieux qui puise ses racines dans un par­cours indi­vi­duel plu­tôt aty­pique. Ingé­nieur sta­tis­ti­cien diplô­mé de l’Insea, l’une des écoles d’ingénieurs maro­caines répu­tées, Moha­med Hora­ni a com­men­cé sa car­rière à la fin des années 1975 comme agent public du minis­tère du Plan maro­cain. Il repère un pro­gramme de for­ma­tion à l’informatique par IBM et sept mois plus tard est cer­ti­fié par IBM. Il entre alors comme infor­ma­ti­cien à la Saco­tec, une filiale de l’Omnium nord-afri­cain – ONA, dont il devient rapi­de­ment direc­teur tech­nique infor­ma­tique. Il entre ensuite chez Bull Maroc, la filiale du construc­teur fran­çais, où en plus de la res­pon­sa­bi­li­té des ter­mi­naux ban­caires il devient chef de dépar­te­ment réseaux et grands systèmes. 

En 1983, il est repé­ré par l’homme d’affaires Abdel­hak Anda­lous­si qui est en train de créer une joint ven­ture avec le groupe fran­çais Sli­gos, fon­dé par Gérard Bau­vin (X52) et n° 1 fran­çais de la moné­tique. Ce sera la S2M (socié­té magré­bine de moné­tique) dont Sli­gos, qui devien­dra Atos en 1995, sera action­naire mino­ri­taire. En 1995, fort de ses com­pé­tences et de sa connais­sance du mar­ché, Moha­med Hora­ni décide de fon­der la socié­té High­tech Pay­ment Sys­tems (HPS) avec trois col­lègues et asso­ciés. En 2009, Moha­med Hora­ni a été élu pré­sident de la Confé­dé­ra­tion géné­rale des entre­prises du Maroc – CGEM (2009−2012). Il est par ailleurs nom­mé membre expert du Conseil éco­no­mique, social et envi­ron­ne­men­tal – CESE, depuis 2011. Il est éga­le­ment consul hono­raire de Singapour.


Les cita­tions sont extraites d’un témoi­gnage public repro­duit avec l’autorisation de l’École de Paris du mana­ge­ment : https://ecole.org/fr/seance/1539-limprobable-ascension-dune-multinationale-marocaine-de-la-tech

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