Le climat journalistique

Dossier : Environnement : comprendre et agirMagazine N°637 Septembre 2008
Par Jean-Baptiste COMBY

Avant de ren­tr­er dans le détail du jour­nal­isme envi­ron­nemen­tal et de l’in­for­ma­tion sur le cli­mat, il est utile de soulign­er quelques car­ac­téris­tiques rel­a­tives à l’u­nivers des médias.

REPÈRES
Le monde jour­nal­is­tique n’est pas homogène. Un jour­nal­iste qui tra­vaille pour le 20 heures de TFI ne procède pas comme un jour­nal­iste qui écrit pour L’Ex­press. Leurs tra­jec­toires uni­ver­si­taires et pro­fes­sion­nelles coïn­ci­dent rarement, les com­pé­tences req­ui­s­es ou encore les con­traintes qu’ils ren­con­trent vari­ent sensiblement.
Il reste toute­fois pos­si­ble d’i­den­ti­fi­er des pra­tiques trans­ver­sales, des manières de faire assez com­munes, liées d’une part au fonc­tion­nement de l’e­space jour­nal­is­tique, et d’autre part aux pro­priétés intrin­sèques des sujets abordés.

Des contraintes commerciales

Il est com­mun d’in­sis­ter sur le poids crois­sant des con­traintes com­mer­ciales. Celles-ci se traduisent par des exi­gences d’au­di­ence (il faut être vu, lu et enten­du par le plus grand nom­bre) et pèsent sur les choix édi­to­ri­aux ain­si que sur les angles à tra­vers lesquels l’ac­tu­al­ité est traitée. Ceux-ci se révè­lent en effet déter­minés par une représen­ta­tion men­tale de ce que les publics atten­dent du média. De fait, en fonc­tion du média (et du pub­lic qu’il cible, par exem­ple : les cadres pour la presse économique), cet impératif a des effets var­iés. Mais il n’en reste pas moins que lorsque les jour­nal­istes ” vendent ” leur sujet en réu­nion de rédac­tion, ils doivent anticiper la façon dont les rédac­teurs en chef perçoivent la demande. Ain­si, le pre­mier moment où se des­sine l’in­for­ma­tion est celui de la réu­nion de rédac­tion. Celle-ci réu­nit (sou­vent autour d’une table) les respon­s­ables de la rédac­tion et l’équipe de jour­nal­istes mobil­isés pour pro­duire le journal.

Une concurrence implicite

Se joue là une con­cur­rence implicite entre les dif­férents ser­vices pour pro­mou­voir les thèmes qu’ils suivent.

Pren­dre en compte les attentes des audi­teurs, mais aus­si le choix des concurrents

Lors de ces réu­nions sont décidés non seule­ment les seg­ments de l’ac­tu­al­ité qui seront traités, mais égale­ment la hiérar­chie des sujets (sou­vent prédéfinie par la maque­tte ou la struc­ture du jour­nal), l’e­space qui leur sera accordé, les manières de les abor­der et par­fois les per­son­nes qu’il serait souhaitable d’in­ter­view­er. Par ailleurs, le besoin de réduire les coûts de l’in­for­ma­tion redou­ble cette con­cur­rence. Le jour­nal­isme s’ef­fectue de plus en plus depuis les bureaux de la rédac­tion afin de réduire les coûts des reportages. De fait, obtenir l’au­tori­sa­tion de par­tir en reportage, qui plus est à l’é­tranger, devient grat­i­fi­ant et mar­que la recon­nais­sance, par les supérieurs, de l’im­por­tance du sujet. À cette com­péti­tion interne se super­pose celle avec les autres médias. Le pre­mier pub­lic des jour­nal­istes, ce sont les autres jour­nal­istes. L’en­jeu est para­dox­al. Il s’ag­it tout à la fois de par­ler de ce dont les autres médias trait­ent, tout en se dis­tin­guant du con­cur­rent. L’ob­jec­tif pre­mier cor­re­spond au scoop, c’est-à-dire à la pro­duc­tion d’une infor­ma­tion impor­tante avant les autres médias. En somme, les con­traintes com­mer­ciales opèrent autant au sein qu’en­tre les sup­ports médi­a­tiques. Elles imposent une prise en compte des attentes sup­posées ou réelles des audi­ences, mais aus­si des choix des concurrents. 

La maîtrise du sujet

Tra­vailler dans l’urgence
Un trait du tra­vail jour­nal­is­tique réside dans l’ur­gence. Les jour­nal­istes se plaig­nent sou­vent de devoir tra­vailler rapi­de­ment, de man­quer de temps pour pren­dre du recul ou appro­fondir les thèmes qu’ils trait­ent, etc. Cette con­trainte tem­porelle varie d’un média à un autre ou en fonc­tion de la nature de l’in­for­ma­tion (par exem­ple, selon qu’il s’agisse d’un événe­ment imprévu ou d’une actu­al­ité rou­tinière comme la ren­trée scolaire).

Au-delà de ces logiques économiques, la ques­tion de la spé­cial­i­sa­tion des jour­nal­istes, bien que plus rarement évo­quée, ne doit pas être nég­ligée lorsque l’on cherche à cern­er les mécan­ismes de pro­duc­tion de l’in­for­ma­tion. Out­re les spé­cial­i­sa­tions tech­niques en fonc­tion du sup­port, le degré de maîtrise du sujet par un jour­nal­iste influ­ence la nature de l’in­for­ma­tion qu’il pro­duit. Plus un jour­nal­iste est spé­cial­isé dans une thé­ma­tique, plus il sera ” effi­cace ” dans le choix de ses sources, dans la pré­ci­sion des don­nées rap­portées, ou encore dans le temps néces­saire pour réalis­er son sujet. Si un jour­nal­iste doit pou­voir traiter de tous les sujets, son aisance varie d’une actu­al­ité à une autre. 

Une nouvelle spécialité

Un regard dif­férent de celui du jour­nal­isme scientifique
Le jour­nal­isme envi­ron­nemen­tal se définit égale­ment par rap­port au jour­nal­isme sci­en­tifique. Il n’est pas rare de voir des jour­nal­istes qui sont arrivés dans la rubrique envi­ron­nement par la sci­ence, que ce soit par une for­ma­tion uni­ver­si­taire ou une spé­cial­i­sa­tion dans le jour­nal­isme sci­en­tifique. Les ques­tions envi­ron­nemen­tales com­por­tent tou­jours une dimen­sion scientifique.
Les jour­nal­istes sci­ence et envi­ron­nement sont sou­vent con­fon­dus au sein d’un même ser­vice. Ils ne voient pour­tant pas tou­jours les choses à l’i­den­tique. Par exem­ple, les jour­nal­istes sci­ence et envi­ron­nement n’ont pas les mêmes rap­ports aux univers soci­aux con­cernés par ces sujets, les jour­nal­istes sci­ences se référant plus exclu­sive­ment aux autorités scientifiques.

La presse dite ” écologique ” date de la fin des années soix­ante. Cette émer­gence est indis­so­cia­ble de la créa­tion des pre­miers mou­ve­ments asso­ci­at­ifs de pro­tec­tion de la nature. Il s’en­suit que dans les années qua­tre-vingt-dix, les jour­nal­istes qui trait­ent d’en­vi­ron­nement doivent s’ef­forcer de s’af­franchir des mou­ve­ments asso­ci­at­ifs pour affich­er leur objec­tiv­ité. Si, à par­tir des années qua­tre-vingt-dix, l’en­vi­ron­nement devient pro­gres­sive­ment une spé­cial­ité à part entière, ce n’est qu’au début des années deux mille qu’on observe le change­ment assez général­isé du statut de l’in­for­ma­tion envi­ron­nemen­tale dans l’e­space jour­nal­is­tique. L’in­sti­tu­tion­nal­i­sa­tion de l’en­vi­ron­nement comme spé­cial­ité jour­nal­is­tique se traduit par une aug­men­ta­tion de l’e­space alloué à l’ac­tu­al­ité envi­ron­nemen­tale grâce à la créa­tion de rubriques régulières et de ser­vices dédiés. La val­ori­sa­tion sym­bol­ique de l’en­vi­ron­nement dans les caté­gories de classe­ment des rédac­teurs en chef se con­cré­tise donc en pra­tique dans une évo­lu­tion de la divi­sion du tra­vail journalistique. 

Une étape de carrière

Cette évo­lu­tion engen­dre une mod­i­fi­ca­tion du pro­fil social des jour­nal­istes spé­cial­istes de l’en­vi­ron­nement. L’aug­men­ta­tion de l’in­for­ma­tion implique le recrute­ment de jour­nal­istes dont les rap­ports à ces ques­tions se dif­féren­cient sen­si­ble­ment de ceux de leurs prédécesseurs. Les jour­nal­istes en charge de l’en­vi­ron­nement depuis le début des années deux mille ne perçoivent pas cette spé­cial­i­sa­tion comme une sorte d’en­gage­ment. Comme cer­tains l’ex­pri­ment, ils n’au­raient pas imag­iné tra­vailler sur ces enjeux dix ans aupar­a­vant, et ils n’en­vis­agent pas de les ” cou­vrir ” indéfin­i­ment. Alors que la péri­ode où faire le choix de l’en­vi­ron­nement, c’est-à-dire d’une spé­cial­ité non sta­bil­isée, rel­e­vait d’une volon­té spé­ci­fique, l’en­trée dans le ” jour­nal­isme envi­ron­nemen­tal ” après le début des années deux mille s’ap­par­ente plus à une étape dans une ” car­rière “. Ces ” nou­veaux entrants ” dans la spé­cial­ité — plutôt des femmes, dont le niveau de diplôme (IEP, écoles de jour­nal­isme, etc.) s’élève — se car­ac­térisent par des moti­va­tions et des schèmes moins poli­tisés, c’est-à-dire qui puisent peu dans des reg­istres idéologiques. L’at­ténu­a­tion de ces rap­ports dif­féren­ciés à l’in­for­ma­tion envi­ron­nemen­tale résulte et témoigne de l’in­sti­tu­tion­nal­i­sa­tion du jour­nal­isme envi­ron­nemen­tal. Elle indique un cer­tain recul des dis­po­si­tions cri­tiques, c’est-à-dire des tra­jec­toires et expéri­ences prop­ices à l’ex­a­m­en dénon­ci­a­teur ou polémique de l’ac­tu­al­ité écologique.

Deux cor­pus complémentaires
Élaboré à par­tir du dépôt légal de l’hy­per­base de l’In­sti­tut nation­al de l’au­dio­vi­suel (INA), le cor­pus de 396 sujets tend à l’ex­haus­tiv­ité, mais ne peut y pré­ten­dre. En effet, les descrip­teurs à par­tir desquels les doc­u­men­tal­istes classent les sujets cor­re­spon­dent rarement aux attentes exactes du chercheur.
Pour obtenir un cor­pus fidèle, ce dernier doit néces­saire­ment crois­er dif­férents descrip­teurs puis affin­er le cor­pus pour ne retenir que les sujets per­ti­nents du point de vue de ses ques­tions de recherche.
Par ailleurs, la manière dont les jour­nal­istes trait­ent la ques­tion cli­ma­tique oblige rapi­de­ment à procéder à l’élab­o­ra­tion d’un sec­ond cor­pus cen­tré sur les dimen­sions énergé­tiques du change­ment climatique.
En effet, la divi­sion (pro­pre­ment) jour­nal­is­tique des enjeux se traduit au sein des JT par une dis­so­ci­a­tion des enjeux sci­en­tifiques et envi­ron­nemen­taux d’une part, et des enjeux économiques et énergé­tiques d’autre part.
Ce sec­ond cor­pus ” énergie “, défi­ni à par­tir des 739 sujets obtenus à par­tir du descrip­teur ” énergie “, présente 267 sujets supplémentaires.
Au total, nous obtenons un cor­pus de 663 sujets (396 + 267).

Les logiques propres à l’information climatique

Pour finir cette esquisse des prin­ci­paux mécan­ismes qui com­man­dent la pro­duc­tion de l’in­for­ma­tion envi­ron­nemen­tale, il con­vient de faire sen­tir com­ment ceux-ci se traduisent concrètement.

Les jour­nal­istes cherchent moins à faire com­pren­dre qu’à faire pren­dre conscience

L’in­for­ma­tion sur les enjeux liés aux change­ments cli­ma­tiques illus­tre les dynamiques édi­to­ri­ales et les investisse­ments de forme par lesquels s’ex­prime cette dis­tan­ci­a­tion à l’é­gard des dimen­sions les plus poli­tiques de l’en­vi­ron­nement. L’analyse de 396 sujets dif­fusés dans les jour­naux télévisés du soir de TFI et France 2 entre 1997 et 2007 donne à voir des pra­tiques — comme le choix des images, des cadrages ou des per­son­nes que l’on décide de mon­tr­er à l’écran — révéla­tri­ces des appro­pri­a­tions jour­nal­is­tiques dépoli­tisées des enjeux cli­ma­tiques. Perçu par les jour­nal­istes comme abstrait, loin­tain dans le temps et dans l’e­space, le prob­lème du change­ment cli­ma­tique souf­fre d’un trop plein d’u­ni­versel et d’un déficit de pal­pa­bil­ité au regard des principes de fonc­tion­nements du champ médi­a­tique. Il s’en­suit que les jour­nal­istes cherchent moins à faire com­pren­dre qu’à faire pren­dre con­science. À par­tir de 2003, le change­ment cli­ma­tique béné­fi­cie, à la faveur de ce type de for­mal­i­sa­tion, d’une atten­tion plus soutenue et plus régulière au sein des rédac­tions de TFI et France 2, puisque 60 % des sujets sont con­cen­trés entre 2003 et 2006. 

Les conséquences avant les causes

Caus­es et conséquences
Les caté­gories ” visuels con­séquences ” et ” visuels caus­es ” ont été con­stru­ites a pos­te­ri­ori.
La pre­mière regroupe entre autres toutes les images liées à la nature (soleil, tem­pêtes, inon­da­tions, fonte des glaces, info­gra­phies liées aux con­séquences, etc.) et la sec­onde agglomère les images rel­a­tives aux émet­teurs de GES (voitures, usines, habi­tats privés, images de ville et urban­isme, etc.).
Pour des raisons pra­tiques, nous n’avons pas codé chaque plan un par un, mais des ensem­bles cohérents de plans qui se suiv­ent, d’où l’ex­pres­sion ” séquences visuelles “.

Cet accroisse­ment de la sur­face rédac­tion­nelle mon­tre que plus les jour­nal­istes par­lent du change­ment cli­ma­tique, plus ils accor­dent de l’im­por­tance à ses con­séquences. En 2005, sur les deux chaînes, 43 % des 389 séquences visuelles codées ren­voient aux con­séquences du prob­lème con­tre 23,4 % ren­voy­ant à ses caus­es (alors qu’en 1997, le rap­port est inver­sé puisqu’on dénom­bre 26,7 % de visuels con­séquences pour 37,1 % de visuels caus­es). Le traite­ment des ” caus­es ” bal­ance entre une expli­ca­tion ” péd­a­gogique ” de l’ef­fet de serre et divers­es formes de respon­s­abil­i­sa­tion des ” activ­ités humaines “. Cette caté­gorie homogénéisante est illus­trée alter­na­tive­ment par des fumées d’usines ou de pots d’échappe­ment des véhicules indi­vidu­els ou par des images d’embouteillages. En revanche, on ne voit jamais d’im­ages d’avions pour­tant à l’o­rig­ine d’une part impor­tante des émis­sions de GES. D’autre part, le traite­ment des solu­tions est soit plus suc­cinct, soit plus loin­tain, puisque dans 17,5 % des cas il est abor­dé sous forme de brève et près de 4 fois sur 10 à tra­vers l’ac­tu­al­ité diplo­ma­tique du prob­lème. Cette car­ac­téris­tique com­mune aux rédac­tions de TFI et France 2 mon­tre que les sujets se nour­ris­sent essen­tielle­ment d’élé­ments per­me­t­tant de ” ren­dre sen­si­ble ” le change­ment cli­ma­tique. Il s’ag­it de reportages sur la per­tur­ba­tion des migra­tions ani­males, la mul­ti­pli­ca­tion prob­a­ble des événe­ments météorologiques extrêmes ou la mon­tée du niveau des océans. L’é­vac­u­a­tion de la com­plex­ité des prob­lèmes dans les caté­gories de l’ex­péri­ence ordi­naire se joue donc à tra­vers la con­vo­ca­tion d’op­po­si­tions du sens com­mun, comme celles du chaud et du froid ou de l’hu­mide et du sec.

Une emprise des faits divers
La focal­i­sa­tion sur les con­séquences du prob­lème cli­ma­tique se traduit par une emprise de la rubrique des faits divers sur les autres modes de traite­ments pos­si­bles. Près de 50 % des sujets sont des faits divers qui relèvent de ” l’alerte sci­en­tifique ” (la sci­ence est con­vo­quée pour établir un diag­nos­tic sur la réal­ité du change­ment cli­ma­tique) à par­tir d’événe­ments météorologiques (comme une vague de chaleur) ou de l’an­nonce des effets prob­a­bles du change­ment cli­ma­tique (comme la nor­mal­i­sa­tion des canicules).
Il peut aus­si s’a­gir d’une expli­ca­tion des caus­es de la mod­i­fi­ca­tion des équili­bres cli­ma­tiques comme l’acid­i­fi­ca­tion des océans.

Mettre en scène des profanes

Les sci­en­tifiques sont mobil­isés plus pour attester du prob­lème (79,8 % de leurs inter­views) que pour l’expliquer (12,9 %)

Ce souci de ” descen­dre en prox­im­ité ” se traduit par d’autres rou­tines notam­ment une ten­dance accrue à met­tre en scène des pro­fanes. Les agents mis en scène dans l’e­space médi­a­tique cor­re­spon­dent rarement aux agents qui con­stru­isent le prob­lème dans les espaces poli­tiques ou économiques. Avec l’ac­croisse­ment de l’e­space rédac­tion­nel alloué aux con­séquences du change­ment cli­ma­tique, l’é­conomie des per­son­nes inter­viewées change au prof­it d’in­di­vidus qui, de part leur sit­u­a­tion pro­fes­sion­nelle ou géo­graphique, peu­vent témoign­er de la prég­nance du change­ment cli­ma­tique sur leur quo­ti­di­en. Alors qu’en 1997 ceux-ci ne représen­taient que 3,6 % des 28 inter­viewés, ils con­stituent 31,5 % des 108 per­son­nes aux­quelles les jour­nal­istes don­nent la parole en 2005. Il serait fas­ti­dieux de ren­tr­er davan­tage dans le détail de l’in­for­ma­tion délivrée sur le change­ment cli­ma­tique dans les jour­naux télévisés de 20 heures. Toute­fois, bien qu’ils ne soient pas par­faite­ment représen­tat­ifs du traite­ment jour­nal­is­tique de cette ques­tion, les résul­tats que nous venons de men­tion­ner font sen­tir com­ment, dans la pro­duc­tion du con­tenu de l’in­for­ma­tion, s’ac­tu­alise l’in­sti­tu­tion­nal­i­sa­tion du jour­nal­isme envi­ron­nemen­tal. * Jean-Bap­tiste Com­by est soci­o­logue à l’Association pour la préven­tion de la pol­lu­tion atmosphérique.

Pour plus de pré­ci­sions sur la médi­ati­sa­tion du change­ment cli­ma­tique, nous ren­voyons à notre thèse en cours : « Créer un cli­mat favor­able : de la pub­li­ci­sa­tion aux opin­ions sur les enjeux liés aux change­ments cli­ma­tiques » (titre provisoire).

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