“ La transformation de la finance passe par une transformation humaine ! ”

Dossier : Vie des EntreprisesMagazine N°736 Juin 2018
Par Laurence YVON

Quels sont les enjeux de transformation de finance et à quel niveau vont être opérés ces changements ?

Au cours des 10 dernières années, la fonc­tion finance est le départe­ment qui a con­nu les plus pro­fondes trans­for­ma­tions au sein des entreprises. 

Aujourd’hui, la finance est de plus en plus stratégique, alors que le CFO est amené à jouer un rôle cen­tral auprès du board et du CEO dans le cadre de la prise de déci­sion. Il gère aus­si bien des aspects dif­fi­ciles comme l’offshorisation, les plans soci­aux ou de réduc­tion de coûts que la croissance. 

Il sup­porte égale­ment les direc­tions opéra­tionnelles. En par­al­lèle, ils mènent tou­jours à bien les tâch­es pro­pres à leur périmètre d’action.

Toutes ces évo­lu­tions pren­nent place dans un con­texte où l’explosion des vol­umes des don­nées fait bouger les busi­ness mod­els (inter­net, cloud) et néces­site une véri­ta­ble réac­tiv­ité et agilité. 

Plus que jamais, la data est le pili­er de cette trans­for­ma­tion et aus­si ce qui va per­me­t­tre au CFO d’être un véri­ta­ble con­seiller. Par exem­ple, dans le cadre d’une crois­sance externe ou organique, il va iden­ti­fi­er les leviers dans leurs métiers tra­di­tion­nels pour pou­voir génér­er plus de prof­itabil­ité ; arrêter d’investir sur une ligne de pro­duc­tion peu rentable ; choisir les cibles à racheter puis mon­i­tor­er les rachats… 

A quel niveau intervenez-vous ?

Notre solu­tion CCH Tagetik accom­pa­gne la fonc­tion finance à tra­vers ces évo­lu­tions et trans­for­ma­tions notam­ment à tra­vers l’automatisation des proces­sus afin d’optimiser l’accès et le traite­ment de la donnée. 

“Aujourd’hui, la finance est de plus en plus stratégique, alors que le CFO est amené à jouer un rôle central auprès du board et du CEO dans le cadre de la prise de décision.”

En effet, aujourd’hui, les équipes dédiées à la finance passent beau­coup de temps à faire du data crunch­ing, une activ­ité chronophage, qui ne laisse pas assez de temps pour les tâch­es à forte valeur ajoutée comme la sim­u­la­tion, l’analyse d’impact ou la prospective. 

En effet, nous leur don­nons le moyen d’automatiser tous les proces­sus issus de la don­née et de réal­louer le temps gag­né sur ces tâch­es qui ont voca­tion à impacter la prise de déci­sion et la stratégie. 

L’enjeu est de pou­voir gag­n­er en agilité, pro­duc­tiv­ité et rentabil­ité. En par­al­lèle, l’automatisation va per­me­t­tre de réduire le risque d’erreurs.

Et nous leur per­me­t­tons de pro­duire tous les report­ings de mise à la norme en respect avec les con­traintes oblig­a­toires (IFRS15, IFRS16…), ain­si que tous les doc­u­ments offi­ciels (rap­ports annuels…). 

Ces changements impliquent une dimension humaine forte. Qu’en est-il et comment cela se traduit-il ?

S’il est impor­tant d’avoir la bonne tech­nolo­gie et le bon dis­posi­tif, il est tout aus­si impor­tant que les équipes puis­sent se remet­tre en cause. 

L’implication du man­age­ment à ce niveau est essen­tielle. L’enjeu est de leur appren­dre à se trans­former : la trans­for­ma­tion de la finance passe par une trans­for­ma­tion humaine ! 

Enfin, le CFO doit pou­voir s’entourer des bons pro­fils et com­pé­tences. Il faut les for­mer, les retenir et les motiver.

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