La démocratie étouffée par l’État

Dossier : Arts, Lettres et SciencesMagazine N°713 Mars 2016Par : Jean BRILMAN (59)Rédacteur : Gérard GASTAUT (59)Editeur : Éditions L’Harmattan – 2015 – 5-7, rue de l’École- Polytechnique, 75005 Paris.

L’étatisme est devenu la reli­gion de la majorité des Français qui atten­dent tout de l’État-providence, ce dieu laïque : la sécu­rité, la san­té, l’emploi, la retraite, l’égalité réelle et même une vie meilleure.

L’évolution des idéolo­gies en a favorisé l’extension indéfinie, par­fois avec vio­lence. Le secteur pub­lic est cogéré par une élite politi­co-bureau­cra­tique machi­avélique et des syn­di­cats dont la puis­sance con­stitue une altéra­tion de la démocratie.

Le con­sen­te­ment à l’impôt est obtenu par des strat­a­gèmes trompeurs. Quant aux rap­ports de la Cour des comptes, ils sont vite oubliés.

Le silence des poli­tiques sur ces sujets est révéla­teur d’une démoc­ra­tie en trompe‑l’oeil.

Le peu­ple français est désor­mais soumis à la dic­tature d’une pro­fu­sion infer­nale de lois, de règle­ments, de normes et de prélève­ments oblig­a­toires qui réduisent chaque jour davan­tage ses libertés.

Il est irrité par cet État, qui, mal­gré son gigan­tisme, se révèle inca­pable de résoudre les prob­lèmes les plus angois­sants de l’époque : le chô­mage, la dette, l’immigration et le ter­ror­isme islamique.

Ces dérives de la République sont claire­ment mis­es en évi­dence par l’auteur.

Il prévoit qua­tre pos­si­bil­ités de chaos : la vic­toire d’un par­ti pop­uliste, la ruine de l’économie, le risque d’une guerre de reli­gion, et des révoltes con­tre les poussées total­i­taires de l’État.

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