Impasse Dizac

Impasse Dizac

Dossier : Arts, lettres et sciencesMagazine N°773 Mars 2022Par : Christian Jeanbrau (63)Rédacteur : Pierre Séguin (73)Editeur : TheBookEdition, 2021

Excel­lente sur­prise ! Je m’étais pro­posé pour la recen­sion d’Impasse Dizac, un roman pub­lié à compte d’auteur par notre cama­rade, ancien prof de pré­pa en maths, avec l’idée de voir à quoi ressem­ble le pro­duit de ce genre d’édition, qui tente naturelle­ment tout amoureux de la plume. Eh bien, l’objet est avenant, pro­pre et de bon goût, pas du tout cheap ; agréable à lire et à manip­uler ; il ne manque qu’une relec­ture par un prote et un petit tra­vail de maque­t­tiste pour élim­in­er quelques coquilles de présen­ta­tion. Quant au texte, je proclame que j’ai lu les 550 pages de l’ouvrage, qui pour­raient intimider, avec un grand plaisir et même une joie cer­taine. J’aimerais dans mes lec­tures de clas­siques, qui sont mon habi­tude, trou­ver autant de sat­is­fac­tions que chez Auguste Sejan (le pseu­do de l’auteur). Il s’agit d’un vieux prof de maths en Ehpad, à Tarbes que l’auteur doit bien con­naître, auquel il arrive des aven­tures à la fois poli­cières, pro­fes­so­rales, culi­naires, affec­tives et sex­uelles réjouis­santes et surtout allè­gre­ment con­tées, non sans humour potache, dis­trac­tions matheuses et sym­pa­thique mau­vais esprit – et aus­si pro­fonde human­ité. Je reste sous le charme, une fois le vol­ume refer­mé. Je n’ai pas lam­biné pour prêter le bouquin à un ami fin et cul­tivé, qui saura donc l’apprécier lui aus­si ! Nos cama­rades qui se piquent de philoso­phie et écrivent pesam­ment Dieu et final­ité du monde devraient s’inspirer de la démarche sans pré­ten­tion mais ô com­bi­en plus attrayante de notre romanci­er mali­cieux. 

Poster un commentaire