Livre Digital Banking 2 par Exton Consulting

EXTON Consulting : le conseil stratégique pour les moyens de paiement

Dossier : Dossier FFEMagazine N°724 Avril 2017
Par Philippe TESCHER (95)

Quel est votre métier ?

Nous accom­pa­gnons les acteurs des ser­vices financiers sur des prob­lé­ma­tiques de stratégie et management. 

En ce qui con­cerne la prac­tice « cartes et paiement », nous inter­venons prin­ci­pale­ment sur la déf­i­ni­tion de stratégie paiement et le lance­ment de nou­velles offres, unique­ment sur les aspects métiers 

C’est à dire…

Nous inter­venons sur la con­cep­tion des nou­velles offres et sur l’accompagnement des pro­jets sur les dimen­sions pilotage d’ensemble, mar­ket­ing, dis­tri­b­u­tion, opéra­tions, finance… En revanche, nous ne sommes pas posi­tion­nés sur les aspects techniques. 

Avez-vous quelques exemples récents de ce que vous réalisez ?

Nous inter­venons actuelle­ment sur un pro­jet de lance­ment d’une nou­velle offre d’une « néobanque », fondé sur un compte de paiement pré­payé. Nous avons été impliqués dès l’idée de départ pour réalis­er le dossier d’opportunité avec les cibles, la propo­si­tion de valeur, les principes clés de l’offre, le mod­èle opéra­tionnel, le busi­ness case… 

Nous avons accom­pa­g­né la phase de mise en œuvre avec un rôle de pilotage auprès du comité exé­cu­tif, de coor­di­na­tion de l’ensemble des chantiers, et d’appui ren­for­cé sur les travaux de con­cep­tion et mis­es en œuvre des par­cours clients, des proces­sus, de l’organisation opérationnelle… 

Quelle est votre valeur ajoutée ?

Nous com­bi­nons plusieurs savoir-faire : des réflex­ions de niveau Direc­tion Générale, une exper­tise sec­to­rielle impor­tante, qui se traduit par des con­vic­tions et une très bonne com­préhen­sion des prob­lé­ma­tiques tech­niques cri­tiques dans ce secteur très tech­nologique des paiements, et l’expérience de pro­jet de bout en bout, de l’idée au lancement. 

Cela nous per­met d’entrer très vite sur les sujets, d’identifier très tôt les prob­lé­ma­tiques et les enjeux dans les réflex­ions en amont, d’être prag­ma­tique dans les recom­man­da­tions, d’être force de propo­si­tion dans la réso­lu­tion de prob­lèmes, et d’assurer l’alignement entre les enjeux busi­ness ini­ti­aux et les déci­sions opéra­tionnelles prises. 

Un autre atout est notre très forte con­nais­sance de la banque de détail, qui nous per­met de bien repo­si­tion­ner les enjeux des paiements dans ceux plus globaux de la rela­tion ban­caire avec les sujets de dis­tri­b­u­tion, de pricing… 

Qui sont vos clients ?

Le cab­i­net inter­vient prin­ci­pale­ment pour des ban­ques, des assureurs et des acteurs de paiement. Exton compte dans son porte­feuille clien­tèle : BPCE, BNPP, Société Générale, Crédit Agri­cole, Allianz, COVEA, MACIF… 

Pour ma part j’interviens plutôt pour des acteurs non ban­caires sur leurs sujets de paiement et de crédit à la con­som­ma­tion : par exem­ple, Car­refour Banque, Banque Edel (E.Leclerc)…

Qui sont vos collaborateurs ?

Nous avons plus de 80 con­sul­tants général­istes en France issus des grandes écoles de com­merce et d’ingénieurs : Poly­tech­nique, HEC, ESCP, Essec, Sciences-Po… 

« NOUS PARTONS DU PRINCIPE QUE NOUS NE SOMMES PAS PLUS INTELLIGENTS QUE NOS CLIENTS, MAIS NOUS CHERCHONS À AVOIR UN TEMPS D’AVANCE EN ANTICIPANT LES TENDANCES MAJEURES DU SECTEUR. CELA PASSE NOTAMMENT PAR LA RÉALISATION D’ÉTUDES VIA NOTRE DÉPARTEMENT EXTON RESEARCH, OU PAR DES DISPOSITIFS DE VEILLE PAR EXEMPLE SUR LES FINTECHS », EXPLIQUE PHILIPPE TESCHER.

Quelle est votre stratégie à l’égard des collaborateurs ?

Pour les jeunes pro­fils, nous n’attendons pas d’expertise par­ti­c­ulière. Nous les for­mons au méti­er du con­seil en stratégie et man­age­ment et aux prob­lé­ma­tiques des ser­vices financiers. 

Pour les pro­fils plus seniors (dis­ons à par­tir 5 à 7 ans d’expérience), nous atten­dons en revanche une expéri­ence très sig­ni­fica­tive sur ces deux points clés de notre positionnement. 

Comment voyez-vous l’évolution de votre métier de conseil ?

Les clients auront tou­jours des prob­lé­ma­tiques de stratégie de crois­sance, de mar­ket­ing, de dis­tri­b­u­tion… Nous ne voyons pas dis­paraître le besoin de conseil. 

En revanche, nous con­sta­tons une très nette évo­lu­tion dans les attentes de nos clients pour des approches-con­seils plus innovantes. 

Nous nous adap­tons par exem­ple avec des démarch­es très ori­en­tées expéri­ence client, en for­mant nos con­sul­tants sur les out­ils data (machine learn­ing), en inté­grant des learn­ing expe­di­tion et des fin­techs dans les phas­es de réflex­ion stratégique… 

Le secteur du paiement est toujours très complexe…

C’est un secteur à forte com­posante tech­nologique, à forte exi­gence de qual­ité, de sécu­rité et de flu­id­ité, et qui con­cerne à la fois les ban­ques, le com­merce, les indus­triels du paiements (processeur, réseau type CB, Visa, Mas­ter­Card…), et depuis quelques années main­tenant les acteurs du mobile (opéra­teurs et constructeurs). 

Et très vivant

Il y a eu des inno­va­tions et il y en a encore beau­coup. Ce secteur béné­fi­cie d’une crois­sance naturelle forte depuis des décen­nies, ce qui a attiré beau­coup de nou­veaux acteurs appor­tant leur lot d’innovations.

Et le régu­la­teur européen a encour­agé cette nou­velle con­cur­rence en faisant tomber les bar­rières nationales et en créant de nou­veaux statuts moins con­traig­nants que le statut bancaire. 

Votre rôle…

C’est notam­ment notre rôle d’appréhender cette com­plex­ité afin d’éclairer les enjeux les ten­dances du marché et d’en com­pren­dre les men­aces et les oppor­tu­nités pour nos clients, de faire le tri entre les inno­va­tions gad­gets et celles por­teuses de ruptures. 

EN BREF 

Présent sur 4 pays – France, Maroc, Italie et Allemagne — avec plus de 100 collaborateurs, Exton Consulting est aujourd’hui un acteur de référence du conseil en stratégie et management dans les services financiers.
Le cabinet adresse l’ensemble des problématiques des Directions Générales des secteurs de la banque de détail, de l’assurance et des cartes et paiements : stratégies de croissance, marketing et ventes, efficacité opérationnelle, people & change, finance et risques, fusions et transformation.
Investissant fortement en recherche et innovation, le cabinet vient de publier un second ouvrage traitant des enjeux de la transformation digitale pour les acteurs bancaires, intitulé Digital Banking 2.

Selon vous, quelle est la nou­veauté qui va faire évoluer le monde des paiements ? 

Le vire­ment instan­ta­né est le grand sujet d’actualité, imposé par la régle­men­ta­tion européenne et qui doit être mis en œuvre d’ici fin 2017. Nous voyons plein de cas d’usages pos­si­bles, avec sou­vent une vraie valeur ajoutée pour cha­cune des par­ties prenantes : payeur, béné­fi­ci­aire, banquiers… 

Quelle est votre ambition ?

Nous ne sommes plus une start-up, mais bel et bien un cab­i­net recon­nu dans notre secteur en France. Notre ambi­tion est de nous dévelop­per à l’international et d’être présents et recon­nus à terme dans cinq grands pays, avec la volon­té d’être des référents sur le con­seil en stratégie et man­age­ment dans les ser­vices financiers.

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