DSO Group : la gestion du poste client de A jusqu’à Z

Dossier : Dossier FFEMagazine N°714 Avril 2016
Par Jean-François BENSAHEL
Par Valérie KLIGERMAN

Quelle est la philosophie de DSO Group ?

Jean-François Ben­sa­hel : Notre volon­té était de se posi­tion­ner comme un acteur de référence du DSO (l’indicateur de l’encours client du Besoin en Fonds de Roule­ment). Nous avons com­mencé par le traite­ment des impayés.

Puis, nous n’avons pas cessé d’étendre notre propo­si­tion de valeur et de remon­ter le long du cycle de vie d’une fac­ture, qu’elle soit impayée ou pas.

Comment avez-vous récemment complété votre positionnement ?

J‑F. B. : En rachetant Teo­tys. Désor­mais, nous dis­posons de solu­tions pour aider les entre­pris­es à tous les moments de la vie d’une fac­ture. C’est notre orig­i­nal­ité sur le marché.

UN QUART DES DÉFAILLANCES DES ENTREPRISES EN FRANCE EST LIÉ À UN DÉFAUT DE PAIEMENT

DSO Group est aujourd’hui capa­ble de pro­pos­er des solu­tions, du con­seil, de la ges­tion déléguée, des logi­ciels, pour accom­pa­g­n­er nos clients dans l’optimisation du Poste Client : actions de relance, prise en main de la compt­abil­ité tiers (clients ou four­nisseurs), recou­vre­ment ami­able, procé­dures judi­ci­aires et même, de plus en plus, rachat des créances impayées.

Comment se positionne votre groupe aujourd’hui ?

J‑F. B. : Il se posi­tionne sur toutes les prob­lé­ma­tiques d’encaissement des entre­pris­es. Nous sommes aujourd’hui capa­bles de dis­pos­er d’une vision glob­ale du cash et du finance­ment du bas de bilan, et de pro­pos­er des solu­tions d’optimisation.

C’est là que réside la par­tic­u­lar­ité de notre posi­tion­nement. Nous avons traduit l’idée de départ en une stratégie du Poste Client con­crète et active.

Valérie Kliger­man : Nous tra­vail­lons avec des direc­tions générales et des direc­tions finan­cières des entre­pris­es afin de réduire les délais de paiement et de prévenir des risques de défaillance.

Nous sommes dans une approche de préven­tion, de sur­veil­lance et de maîtrise de la ges­tion du cash, sans per­dre à l’esprit que nous pou­vons aller jusqu’au recou­vre­ment, y com­pris au recou­vre­ment sur impayés.

En quoi vos solutions Teotys sont-elles inédites ?

V.K. : Nous avons une approche vrai­ment per­son­nal­isée quand nous ren­con­trons une entre­prise. Nous réal­isons d’abord une éval­u­a­tion de ses per­for­mances et de ses proces­sus. De cette analyse, nous tirons des objec­tifs, des indi­ca­teurs de per­for­mance que nous pro­posons au client. Nous sor­tons les meilleurs out­ils de notre mal­lette, et les adap­tons en permanence.

J‑F. B. : Nos solu­tions per­me­t­tent une opti­mi­sa­tion effi­cace de la ges­tion du Poste Client. Nous y con­sacrons toute notre énergie et nos savoir-faire. C’est une dimen­sion de l’activité finan­cière des entre­pris­es qui est spé­ci­fique et qu’il faut savoir l’appréhender comme telle.

Pourquoi vos solutions sont-elles moins chères ?

V.K. : Nos plate­formes sont situées dans des pays dif­férents, en France, à l’île Mau­rice et en Uruguay. Elles nous per­me­t­tent de cou­vrir un cer­tain nom­bre de langues (huit au total) et de pro­pos­er des prix com­péti­tifs dans la propo­si­tion commerciale.

Non seule­ment nous tra­vail­lons pour l’amélioration de la per­for­mance en col­lab­o­ra­tion avec le client, mais nous prof­i­tons aus­si du posi­tion­nement géo­graphique de nos équipes en France ou à l’étranger.

Proposez-vous un accompagnement ?

“ NOUS SOMMES DES AGITATEURS NON PAS D’IDÉES, MAIS DE CULTURE CASH. MAIS NOUS NE SOMMES PAS QUE DES AGITATEURS. NOUS SOMMES ÉGALEMENT CRÉATEURS DE SOLUTIONS ADAPTÉES À CHACUNE DES PROBLÉMATIQUES RENCONTRÉES DANS LES ENTREPRISES ”, Indique Jean-François BENSAHEL, président de DSO Group.

J‑F. B. : Une équipe de con­sul­tants, experts en « Cred­it Man­age­ment » est dédiée à la com­préhen­sion de la prob­lé­ma­tique pro­pre à chaque entre­prise. Elle cherche à l’accompagner, à bien com­pren­dre ses besoins au quo­ti­di­en, à pro­pos­er des solu­tions, à définir des indi­ca­teurs cibles. Et cette équipe chal­lenge les clients.

Ensuite nous pou­vons con­duire nous même les amélio­ra­tions que nous avons ensem­ble iden­ti­fiées, et/ou pro­pos­er des solu­tions logi­cielles pour les met­tre en œuvre eux-mêmes.

Qui sont vos principaux clients ?

J‑F. B. : Les prin­ci­paux clients de notre groupe sont tous les grands groupes fac­turi­ers (les opéra­teurs télé­phoniques, les ban­ques, les assur­ances), les groupes indus­triels et aus­si les gross­es PME et les ETI.

Avec des collaborateurs dédiés pour chaque client ?

J‑F. B. : Notre choix a tou­jours été de spé­cialis­er nos col­lab­o­ra­teurs parce qu’il est impor­tant de con­naître le méti­er de nos clients.

V.K. : Il est essen­tiel de respecter la mar­que, l’image de nos entre­pris­es clientes et la façon dont elles gèrent leurs rela­tions avec leurs four­nisseurs ou leurs clients. C’est impor­tant et c’est la clé de notre suc­cès parce que leurs clients ne savent pas tou­jours qu’ils trait­ent avec une société extérieure.

Proposez-vous de l’information économique et financière en amont pour éviter les retards de paiement ?

V.K. : Nous nous ser­vons des don­nées de tiers pour alert­er les entre­pris­es sur les risques de fac­tures impayées, des procé­dures col­lec­tives, des mod­i­fi­ca­tions de la nota­tion d’un groupe.

Tous les jours, nous infor­mons automa­tique­ment les dirigeants des change­ments. Nous leur per­me­t­tons ain­si d’adapter leurs plans d’actions en fonc­tion des impayés et des alertes. Nous remon­tons des infor­ma­tions sur la rai­son du retard de paiement ou de l’impayé, car sou­vent c’est en amont que se situe la solution.

Quelles sont vos ambitions pour les années prochaines ?

CHIFFRES CLÉS

150 clients ;
30 M de transactions gérées ;
420 collaborateurs ;
3,6 Mds d’encours commerciaux ;
250 000 débiteurs commerciaux.

J‑F. B. : Nous voulons ren­forcer le tal­ent de nos équipes com­mer­ciales en recru­tant de nou­veaux col­lab­o­ra­teurs à haut poten­tiel, pro­pos­er de nou­velles solu­tions de finance­ment du Poste Client, et ampli­fi­er notre poli­tique d’acquisition d’entreprises.

Nous réal­isons aujourd’hui 34 mil­lions de chiffre d’affaires con­solidé. Notre prochaine étape est de dou­bler notre taille.

V.K. : Nous sommes de plus en plus au cœur des prob­lé­ma­tiques des directeurs admin­is­trat­ifs et financiers et des direc­tions générales. Cela néces­site pour nous de déploy­er une cul­ture du cash dans les entre­pris­es et de pro­pos­er des solu­tions de plus en plus innovantes.

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