De l’esprit de Munich au syndrome de Bagdad

Dossier : Arts, Lettres et SciencesMagazine N°623 Mars 2007Par : Marc Défourneaux (57)Rédacteur : La JR

Cette chronique vécue débute avec l’invasion de la Pologne en 1939, début de la Deux­ième Guerre mon­di­ale. Elle se pour­suit dans l’Espagne de Fran­co sor­tant de sa guerre civile, puis abor­de la guerre d’Algérie sous un béret rouge de para, après un pas­sage mou­ve­men­té par l’École poly­tech­nique. Elle plonge ensuite au cœur d’un groupe de sci­en­tifiques d’armement alle­mands récupérés par la France en 1945, puis dans les couliss­es de l’élaboration de la « force de frappe » française – où elle croise un espi­on de l’Est – puis dans la com­péti­tion entre « marchands de canons » mondiaux.

Jusqu’au jour où, depuis une case­mate de la ligne Mag­inot, elle assiste à l’écroulement du Bloc sovié­tique. Elle se déplace alors vers le siège brux­el­lois de l’Otan, où défi­lent les ex-satel­lites de l’URSS, et se retrou­ve à Sara­je­vo entre les obus de morti­er et les tirs de snipers, avant que la sig­na­ture d’un accord de paix n’y ouvre la voie au grand tourisme politi­co-médi­a­tique. Après un détour par l’Albanie et le Koso­vo, elle abor­de les prob­lèmes du démi­nage, notam­ment au Koweït. Puis, depuis le cimetière mil­i­taire améri­cain de Nor­mandie, elle analyse la brouille fran­co-améri­caine à pro­pos de la guerre en Irak.

Le tout sur un fond per­ma­nent de para­chutisme, entre une célébra­tion du « Jour J » à Sainte-Mère-Église, la par­tic­i­pa­tion à une com­péti­tion fran­co-sovié­tique, une frac­ture vertébrale en Alle­magne et de nom­breuses joies et peines.

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