» Convivialité et engagement »

Dossier : Le Groupe toulousain des XMagazine N°652 Février 2010
Par Emmanuel AJDARI (78)

L’URISMIP

L’URISMIP
La coti­sa­tion de 20 euros au GTX com­prend 5 euros d’adhé­sion à l’U­nion régio­nale des ingé­nieurs et scien­ti­fiques de Midi-Pyré­nées (Uris­mip), qui dis­pose d’un siège au Conseil éco­no­mique et social régio­nal et regroupe diverses asso­cia­tions d’an­ciens d’é­coles d’in­gé­nieurs. Chaque membre du GTX est donc membre de l’U­ris­mip. Mais les deux orga­ni­sa­tions res­tent indé­pen­dantes. La par­ti­ci­pa­tion de cha­cun reste individuelle.

Com­ment recru­ter de jeunes adhé­rents ? Ce pro­blème récur­rent, com­mun à la plu­part des groupes X de pro­vince, est aisé­ment réso­lu à Tou­louse. » Ici, les retrai­tés sont mino­ri­taires, pré­cise le pré­sident, Emma­nuel Ajda­ri, mais ils sont très actifs. Notre secré­taire, jeune retrai­té, manie à mer­veille les ins­tru­ments modernes de com­mu­ni­ca­tion. Il pra­tique un mar­ke­ting très large avec un mai­ling inten­sif, qui nous per­met d’in­vi­ter pour la Sainte-Barbe tous les X de la région. Le » bouche à oreille » joue aus­si un grand rôle.

C’est ain­si que près de cent adhé­rents de tout âge ont rejoint le Groupe tou­lou­sain, sur un poten­tiel de l’ordre de cinq cents, ce qui laisse encore une belle marge de pro­gres­sion. Cha­cun acquitte une coti­sa­tion annuelle de vingt euros. »

Convivialité

Que fait-on au GTX ?

» Nous pro­po­sons d’a­bord des acti­vi­tés cultu­relles ou spor­tives, sou­vent fami­liales. Une fois par mois » uti­li­sable « , donc sept à huit fois par an, nous pro­po­sons un dîner-confé­rence un ven­dre­di soir. L’an der­nier, par exemple, nous sommes allés de l’ob­ser­va­tion astro­no­mique à la télé­mé­de­cine, en pas­sant par la Rus­sie ; les por­tails romans, de Tou­louse à Saint-Jacques-de-Com­pos­telle ; l’É­cole poly­tech­nique au pla­teau de Saclay ; ou encore la femme fatale au xixe siècle. L’an der­nier, nous avons éga­le­ment visi­té la cita­delle de Blaye, à l’in­vi­ta­tion de nos voi­sins du groupe X‑Bordelais, et cette année 2010, c’est nous qui les invi­tons dans une région vinicole. »

» Nous orga­ni­sons éga­le­ment des visites d’en­tre­prises de la région. »

» Au plan spor­tif sont ins­crits au pro­gramme le canyo­ning et les pro­me­nades en raquettes dans les Pyré­nées, toutes proches de Tou­louse. » D’une façon géné­rale, tout le monde est appe­lé à pro­po­ser des idées et à par­ti­ci­per à l’a­ni­ma­tion. » Notre bureau est très effi­cace et vient en aide sur le plan logis­tique et finan­cier, ajoute Emma­nuel Ajda­ri. Le plus impor­tant, c’est la convi­via­li­té. Cha­cun doit se sen­tir à l’aise. » 

Le Groupe toulousain des 

X

Pré­sident : Emma­nuel Ajda­ri (78)
Tré­so­rier : Laurent Ber­dou­lat (2002)
Secré­taire géné­ral : Michel Dor­rer (67)
Admi­nis­tra­teurs : Pas­cal Gendre (82) et Phi­lippe Che­ne­vier (67)
 
Adresse :
40, ave­nue de Flou­rens 31130 Balma
 
Tél. : 05 61 27 88 73
 
http://gtx.polytechnique.org

Emma­nuel Ajda­ri (78), 52 ans, marié, sans enfants, est ingé­nieur res­pon­sable de la Pro­prié­té intel­lec­tuelle et de l’intelligence tech­no­lo­gique de la divi­sion satel­lite d’EADS Astrium. Il tra­vaille au centre de Tou­louse. Il a pré­si­dé le Groupe tou­lou­sain entre 2002 et 2005 et a repris du ser­vice depuis la Sainte-Barbe de l’année 2008. Il est joueur d’échecs de com­pé­ti­tion, avec un clas­se­ment inter­na­tio­nal, pra­tique ski alpin et ski de fond, et fait par­tie d’un réseau de Busi­ness Angels.

Quelques mani­fes­ta­tions 2010
 
• 15 jan­vier : la créa­tion d’en­tre­prises innovantes.
• 5 février : la crise financière.
• Un dimanche de mars : sor­tie en raquettes.
• 5 ou 12 mars : visite de Thales Ale­nia Space.
• 30 avril : le diable.
• 29 mai : sor­tie vini­cole avec les Bor­de­lais (GBX), chez Gérard Dega (Cahors, X‑Vinicole).
Et, bien sûr, en décembre, l’As­sem­blée géné­rale et le dîner dan­sant de la Sainte-Barbe.

Engagement

Le Groupe tou­lou­sain des X est éga­le­ment sou­cieux d’ai­der ses membres qui le sou­haitent à s’en­ga­ger dans des acti­vi­tés éco­no­miques ou associatives :

» Nous tra­vaillons en réseau avec d’autres enti­tés, explique Emma­nuel Ajda­ri. Par exemple, nous par­ti­ci­pons, avec l’U­nion régio­nale des ingé­nieurs et scien­ti­fiques en Midi-Pyré­nées (Uris­mip), à la pré­sen­ta­tion et à la pro­mo­tion auprès de jeunes des dif­fé­rents métiers d’in­gé­nieur. » Les métiers scien­ti­fiques en géné­ral et d’in­gé­nieur en par­ti­cu­lier sont actuel­le­ment déva­lo­ri­sés par nos jeunes qui s’en détournent pour des études jugées plus faciles et menant à des métiers qu’ils croient – à tort – plus rému­né­ra­teurs. Par mécon­nais­sance ils se détournent d’un métier pas­sion­nant et somme toute cor­rec­te­ment rému­né­ré, alors qu’ils en auraient le niveau.

L’IES
IES (Ini­tia­tives pour une éco­no­mie soli­daire) est une socié­té coopé­ra­tive de capi­tal-risque. En dix ans, elle a inves­ti dans trente entre­prises et contri­bué à créer ou main­te­nir plus de deux cents emplois. Le GTX est action­naire d’IES en tant que per­sonne morale. Plu­sieurs membres du GTX sont des coopé­ra­teurs actifs ou accompagnateurs.
Le Club Phénix
Le Club Phé­nix regroupe des can­di­dats repre­neurs ou créa­teurs d’en­tre­prises de Midi-Pyré­nées. Ses membres, coop­tés, se réunissent une fois par mois pour s’en­trai­der mutuel­le­ment lors de l’é­tude de leurs dos­siers, enca­drés par des membres expé­ri­men­tés qui leur apportent un conseil de qualité.


Le GTX est éga­le­ment action­naire d’IES, socié­té coopé­ra­tive de capi­tal-risque. Il s’a­git de par­ti­ci­per à la créa­tion d’emplois, soit dans des micro-entre­prises, soit dans des entre­prises plus impor­tantes res­pec­tant les valeurs de soli­da­ri­té. En géné­ral, nos membres qui s’en­gagent dans cette voie apportent des conseils, accom­pagnent des pro­jets, voire deviennent administrateurs.

Enfin, dans le cadre du sou­tien à la créa­tion et à la reprise d’en­tre­prises, nous adhé­rons au Club Phé­nix qui apporte un sou­tien à ceux de nos membres qui sont inté­res­sés par la créa­tion ou la reprise d’entreprises

La reprise, en par­ti­cu­lier, cor­res­pond bien au pro­fil de nos adhé­rents, sou­vent mana­geurs expé­ri­men­tés dans de grands groupes, en leur don­nant l’op­por­tu­ni­té d’une évo­lu­tion externe valo­ri­sant leur expérience.

Propos recueillis par Jean-Marc Chabanas (58)

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