Usine pétro-chimique

Cabinet NAUDET : expertise, compétence et internationalisation

Dossier : Dossier FFE Hors SérieMagazine N°715 Mai 2016
Par Dominique BROSSAIS
Par Pierre-Edouard De la RONCIÈRE (98)

Quelques mots pour nous présenter le cabinet ?

Nau­det est un cabi­net d’expertise spé­cia­li­sé en risques indus­triels et tech­niques lea­der sur son sec­teur d’activité en France.

Le cabi­net pro­pose une exper­tise tech­nique et finan­cière dans le monde entier au ser­vice des assu­reurs et réas­su­reurs pour le règle­ment des sinistres sous la marque « Nau­det » et des indus­triels pour des enquêtes acci­dents, des recherches de cause, et la réso­lu­tion de litiges sous la marque « Nau­det- Forensics ».

Qu’en est-il de votre offre ?

Dans le cadre de la ges­tion des sinistres, nous met­tons à la dis­po­si­tion des réas­su­reurs, assu­reurs, cap­tives et indus­triels nos com­pé­tences tech­niques et finan­cières dans la recherche des causes et ori­gines des acci­dents, l’identification et la conduite des recours, mais aus­si le chif­frage des dom­mages maté­riels et imma­té­riels consécutifs.

Nos équipes sont struc­tu­rées autour de grands sec­teurs d’activité (construc­tion, défense / aéro­spa­tial, dis­tri­bu­tion, éner­gie, finance, génie civil, indus­trie, marine, oil&gas et rap­pel de pro­duits) afin de mieux répondre à leurs par­ti­cu­la­ri­tés et spé­ci­fi­ci­tés. Plus par­ti­cu­liè­re­ment, nous inter­ve­nons pour le compte d’assureurs et de réas­su­reurs sur les polices de dom­mage, res­pon­sa­bi­li­té civile, bris de machine et TRC-TRME.

Nous avons aus­si déve­lop­pé une seconde offre axée sur le conseil tech­nique. Ce ser­vice regroupe nos savoir-faire tech­niques et finan­ciers dans la recherche des causes, les études enquête-acci­dent, les modé­li­sa­tions 3D et les études financières.

L’innovation est une composante clé dans votre secteur d’activité.
Quelle place occupe-t-elle dans votre approche ?

Nous misons prin­ci­pa­le­ment sur les nou­velles tech­no­lo­gies comme la numé­ri­sa­tion. Dans cette optique, nous nous sommes dotés d’un bureau de DAO et de concep­tion. Nous nous appuyons aus­si sur le logi­ciel SOLIDWORKS de Das­sault Sys­tèmes qui offre la pos­si­bi­li­té de redes­si­ner des pièces et des équipements.

Grâce au logi­ciel, nous pou­vons visua­li­ser les élé­ments impor­tants, en 3D à l’écran, afin d’avoir une com­pré­hen­sion glo­bale de la pro­blé­ma­tique. Le logi­ciel per­met aus­si de mener à bien des simu­la­tions numé­riques pour expli­quer un scé­na­rio, le déve­lop­pe­ment d’incendies ou les pos­si­bi­li­tés de ruptures.

En paral­lèle, nous avons aus­si recours à la tech­no­lo­gie numé­rique des scan­ners 3D. C’est une tech­no­lo­gie coû­teuse que nous avons fait le choix de sous-trai­ter. En scan­nant une usine, par exemple, nous avons la pos­si­bi­li­té d’avoir une vision qua­si réelle d’une situa­tion et de réa­li­ser des mesures point par point.

Cette tech­no­lo­gie per­met un rele­vé en une jour­née, la conser­va­tion des preuves et le lan­ce­ment rapide d’une exper­tise judi­ciaire en cas de sinistres avérés.

Vous vous différenciez aussi sur le marché à travers votre offre reliée aux catastrophes naturelles ou industrielles.
Pouvez-vous nous en dire plus ?

Grâce à une équipe com­po­sée de plus de 40 experts spé­cia­listes du risque indus­triel et de 15 experts finan­ciers, Nau­det dis­pose de l’organisation et de l’expertise la plus appro­priée et la plus per­ti­nente pour gérer cette typo­lo­gie d’événements, notam­ment notre branche oil&gas diri­gée par Fran­çois Sava­gner (83).

Nous pou­vons aus­si comp­ter sur les moyens du groupe Eufex, soit plus de 250 experts fran­co­phones spé­cia­li­sés dans les risques d’entreprises, mais aus­si sur le ren­fort des experts de notre réseau « vrs»adjusters », por­tant ain­si à plus de 300 experts les res­sources que nous pou­vons mobi­li­ser pour de tels événements.

Vous intervenez aussi à l’échelle internationale.
Quel est votre positionnement ?

Nau­det est un acteur recon­nu de la ges­tion des sinistres inter­ve­nant pour des grands comptes à l’étranger : plus de 40 % de nos inter­ven­tions sont réa­li­sées et menées hors du ter­ri­toire français.

Nous sommes aus­si membres du réseau inter­na­tio­nal « vrs»adjusters » alors que plus de 18 langues sont par­lées et maî­tri­sées par nos col­la­bo­ra­teurs (alle­mand, anglais, arabe, azé­ri, croate, hon­grois, ita­lien, espa­gnol, indo­né­sien, japo­nais, man­da­rin, néer­lan­dais, our­dou, russe, turc, viet­na­mien, pend­ja­bi, portugais).

D’un point de vue géo­gra­phique, le conti­nent afri­cain repré­sente un véri­table enjeu pour le ren­for­ce­ment de notre cou­ver­ture inter­na­tio­nale. En qua­li­té de membre du Board de « vrs»adjusters », nous avons éga­le­ment la res­pon­sa­bi­li­té de déve­lop­per un réseau de par­te­naires en Afrique.

Régu­liè­re­ment, nous trai­tons des dos­siers impor­tants en Tuni­sie, en Algé­rie, au Maroc et dans de nom­breux pays de l’Afrique Sub-Saha­rienne en Côte d’Ivoire, au Séné­gal, au Came­roun, au Gabon, au Congo et au Ghana.

Nous inter­ve­nons pour des grands comptes ou des assu­reurs fran­çais alors que les pres­crip­teurs anglo-saxons sont éga­le­ment très pré­sents sur ce mar­ché. En effet, une large par­tie du mar­ché afri­cain est assu­ré par des cabi­nets lon­do­niens qui, quand ils envoient des res­sources anglo-saxonnes, se retrouvent face à un déca­lage lin­guis­tique et cultu­rel. Il est alors plus per­ti­nent de faire appel à des experts fran­çais qui sont fami­liers de cet environnement.

Le cabi­net Nau­det peut ain­si offrir une alter­na­tive cré­dible pour la prise en charge de ces dos­siers. Nous avons aus­si iden­ti­fié le Moyen-Orient comme une zone sur laquelle nous sou­hai­tons ren­for­cer notre présence.

Pour répondre aux nouveaux besoins émergents, vous développez aussi de nouvelles practices.
Pouvez-vous nous en dire plus ?

En effet, le cyber risque est une pro­blé­ma­tique nou­velle pour les assu­reurs à cause de sinistres de plus en plus fré­quents. Nous sommes en cours de déve­lop­pe­ment d’une offre en col­la­bo­ra­tion avec les assu­reurs et les réas­su­reurs pour pro­po­ser aux indus­triels des ser­vices spé­ci­fiques pour pré­ve­nir et gérer ce risque émergent.

CHIFFRES CLÉS

CA : 13M€
Intervention : 60 % en France / 40 % à l’international
Effectifs : 47 Experts / 18 administratifs
Implantations : 12 bureaux (dont 6 en France et un bureau à Berlin, Londres, l’Île de La Réunion et la Nouvelle-Calédonie)
Environ 2 milliards d’euros de règlements / an

Les contrats d’assurance clas­siques ne couvrent pas for­cé­ment tous les aspects ayant trait à la perte de don­nées, aux attaques des sys­tèmes d’informations ou aux défaillances intrin­sèques. Il faut pré­voir des méthodes d’investigation et de recherche de cause, mais aus­si un chif­frage du sinistre dif­fé­rents et plus adaptés.

Nos clients sont d’ailleurs deman­deurs de solu­tions adé­quates sur ces pro­blé­ma­tiques aux­quelles ils doivent faire face.

Le trai­te­ment du cyber risque est scin­dé en deux : il requiert des com­pé­tences propres à notre métier (la capa­ci­té d’analyser la cause des sinistres et de mettre des chiffres en face des pré­ju­dices), mais aus­si des connais­sances tech­niques dans le domaine des réseaux et de leurs infrastructures.

Parce que ce savoir spé­ci­fique ne peut pas être inter­na­li­sé dans un cabi­net d’expertise, nous avons mis en place un par­te­na­riat non exclu­sif avec Thales IT Secu­ri­ty, un acteur recon­nu dis­po­sant d’une cen­taine d’experts dans ce domaine.

Paral­lè­le­ment, nous déve­lop­pons notre exper­tise, déjà recon­nue, dans le domaine de la pétro­chi­mie, du gaz et du pétrole, dans l’optique, d’ailleurs, de ren­for­cer notre pré­sence au Moyen- Orient.

Quels sont vos autres enjeux et perspectives de développement ?

Nous pour­sui­vons nos efforts d’organisation pour garan­tir un ser­vice de qua­li­té en misant, entre autres, sur une poli­tique de recru­te­ment ciblée sur nos besoins. Nous avons aus­si pour objec­tif de tendre vers une plus grande pari­té au sein du cabinet.

Nos der­niers recru­te­ments vont dans ce sens et sont réso­lu­ment fémi­nins : Fré­dé­rique Har­dy, une experte en finance, vient de rejoindre notre bureau de Londres alors que Kirs­ten McA­loon, une ingé­nieure en pétrole dotée de plus de 30 ans d’expérience a récem­ment inté­gré notre bureau de Paris.

Commentaire

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27 juillet 2018 à 10 h 53 min

Pré­sen­ta­tion du cabi­net Nau­det
Mer­ci pour cette belle présentation.

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