Les étapes du burn out

Burn out : un effondrement en quatre étapes

Dossier : Soft skillsMagazine N°787 Septembre 2023
Par Jean-Claude DELGÈNE

Une fois la nature du burn out com­prise, com­ment peut-on détecter sa sur­v­enue ? On iden­ti­fie qua­tre phas­es dans l’émergence du SEP, la troisième ayant valeur d’alerte et la qua­trième sig­nifi­ant une patholo­gie avérée. Une fois le burn out traité chez l’intéressé, la ques­tion du retour au poste de tra­vail demande doigté et adaptabilité.


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Le syn­drome d’épuisement pro­fes­sion­nel (SEP), ou burn out, n’apparaît pas comme un coup de ton­nerre dans un ciel d’été, il s’agit de l’aboutissement d’un proces­sus long qui s’étale par­fois sur plusieurs mois, voire des années. Her­bert J. Freuden­berg­er, chercheur de référence sur l’épuisement pro­fes­sion­nel, a souligné les méfaits du sur­in­vestisse­ment dans la tâche et la fonc­tion, qui traduit une attente exces­sive de soi et une obses­sion de la réus­site. Cette inten­sité de tra­vail à dimen­sion com­pul­sive se com­bine sou­vent à des exi­gences pro­fes­sion­nelles trop élevées en prove­nance de l’employeur. Cette alchimie récur­rente revêt alors une dimen­sion tox­ique. La per­son­ne ne se met plus à bonne dis­tance ; le tra­vail et ses capac­ités de récupéra­tion en souf­frent. S’installe alors une fatigue chronique.

Qua­tre phas­es sont à dis­tinguer dans ce proces­sus qui s’étale en général sur plusieurs mois, voire plusieurs années (voir le sché­ma ci-dessous). L’évolution d’une phase à l’autre n’est pas acquise à l’avance, des amélio­ra­tions et des aggra­va­tions peu­vent sur­venir, voire se com­bin­er et infléchir ou relancer ce proces­sus morbide.

Le continuum de l'engagement au travail

La première phase

La pre­mière phase est celle dite de l’engagement. La per­son­ne s’investit le plus sou­vent avec pas­sion et volon­té de bien faire. Selon des études con­ver­gentes, une large majorité de Français con­sid­èrent que leur tra­vail leur apporte à peu près sat­is­fac­tion. Cer­taines activ­ités cepen­dant sont plus alié­nantes que d’autres et peu­vent con­duire à des désirs d’évolution, c’est bien sûr le cas pour les travaux à forte péni­bil­ité. Cette phase d’engagement pro­cure ain­si le plaisir d’accomplissement d’un tra­vail bien fait, en sus d’une rémunéra­tion, et con­fère à la per­son­ne à la fois une iden­tité, une estime de soi et un lien d’appartenance sociale à un collectif.

La seconde phase

La sec­onde phase du proces­sus survient lorsque, après plusieurs mois d’un engage­ment soutenu, la per­son­ne tend à sac­ri­fi­er à son tra­vail toutes ses autres activ­ités : famil­iales, sociales, asso­cia­tives, sportives, etc. Cet aban­don à la « toute-puis­sance du tra­vail » se ren­con­tre dans cer­taines pro­fes­sions selon des cycles annuels. L’expert-comptable qui, avant l’été, doit boucler l’arrêté des comptes de ses clients, le fis­cal­iste qui tra­vaille sur le dépôt d’une mul­ti­tude de déc­la­ra­tions dans le respect du cal­en­dri­er fis­cal, etc. Dans ces cir­con­stances, cepen­dant une cer­taine prévis­i­bil­ité existe et favorise les adap­ta­tions. La mobil­i­sa­tion de l’effort sur une durée pré­cise borne l’activisme débridé dans le temps. De plus des dis­po­si­tions tran­si­toires afin de mieux gér­er l’ensemble des activ­ités peu­vent être mis­es en place pen­dant cette péri­ode intense. Dans ces cir­con­stances l’intensité ne rime pas tou­jours avec urgence.

L’importance du travail choisi

Tra­vailler inten­sé­ment sur courte péri­ode ne présente à l’évidence pas trop de dif­fi­cultés pour un grand nom­bre de métiers dits voca­tion­nels. Métiers qui ont été choi­sis en rai­son que ce soit du pres­tige social qu’ils con­fèrent, de leur util­ité ou encore de leur niveau de rémunéra­tion. Le tra­vail choisi est à la source d’un plus grand plaisir dans l’exécution.

En 2014, Tech­nolo­gia a com­paré la capac­ité de récupéra­tion des cadres de grandes entre­pris­es et celle de pro­fes­sions libérales. Les deux pop­u­la­tions tra­vail­lant à peu près au même niveau d’intensité et d’amplitude horaire, c’est-à-dire env­i­ron 10 heures par jour et sou­vent 5,5 jours sur 7 en moyenne annuelle. Les pro­fes­sions libérales récupéraient alors plus rapi­de­ment que les cadres.

À cela trois raisons : une lat­i­tude déci­sion­nelle large­ment supérieure pour s’organiser, le sen­ti­ment d’une meilleure recon­nais­sance sociale et enfin une plus grande capac­ité à s’accorder des phas­es de décom­pres­sion et de repos après des pics intens­es de tra­vail. Plus de plaisir et moins de con­traintes sont la source d’un rap­port plus équili­bré à l’activité pro­fes­sion­nelle. Le plaisir d’une réal­i­sa­tion pro­fes­sion­nelle qui offre la recon­nais­sance d’autrui et les sat­is­fac­tions apportées par la qual­ité d’un tra­vail bien fait sont source d’un ren­force­ment de l’estime de soi (voir le sché­ma ci-dessous).

Les étapes du burn out

Des phases de débordement 

Dans ce monde où émerge une économie de la con­nais­sance et du numérique, la trans­mis­sion élec­tron­ique des infor­ma­tions accélère les modes de déci­sion et l’exigence de réac­tiv­ité. Tout va très vite, trop vite sans doute. Le SEP résulte aus­si de cette activ­ité débridée en urgence con­stante, qui donne lieu naturelle­ment à des phas­es de débor­de­ment en dehors du cadre du temps et du lieu de travail.

Ces débor­de­ments devraient con­duire à une réflex­ion sur la prévis­i­bil­ité et la répar­ti­tion de la charge de tra­vail et don­ner lieu, qui plus est de manière sys­témique, à des péri­odes de récupéra­tion phys­i­ologique afin de lim­iter les effets red­outa­bles du stress chronique, lequel engen­dre fatigue et perte de sens. Car, dans ce tour­bil­lon con­stant, les pri­or­ités, les valeurs et le sens du tra­vail ont ten­dance à se dis­soudre dans les flux de l’adaptation con­stante et de réac­tions qua­si instan­ta­nées aux divers­es stim­u­la­tions professionnelles.

La fatigue chronique comme alerte

L’organisme humain est une « machine » com­plexe et mer­veilleuse. Quelques jours de repos, une ges­tion saine de son activ­ité physique et de son ali­men­ta­tion per­me­t­tent com­muné­ment de se recon­stituer et de pren­dre en compte les symp­tômes que nous envoie le corps. À ce stade il n’est pas encore besoin de se faire assis­ter d’un thérapeute, qui devient en revanche néces­saire au stade trois du proces­sus, quand une fatigue chronique s’installe et que même le repos et le som­meil ne peu­vent en venir à bout. Cette fatigue chronique con­stitue l’indicateur alar­mant qui doit con­duire la per­son­ne suren­gagée à con­sul­ter son médecin trai­tant, lequel saura l’orienter et le con­seiller utilement.


Lire aus­si : Le burn out : une las­si­tude nom­mée travail


La troisième phase

La durée d’un tra­vail trop soutenu accentue les risques pour la san­té et peut provo­quer l’entrée dans la troisième phase du syn­drome d’épuisement profes­sionnel. En effet, la per­son­ne fatiguée chronique­ment com­mence à com­met­tre des erreurs. Ses rela­tions se ten­dent avec sa hiérar­chie, avec ses col­lègues et par­fois aus­si avec ses clients. De fait elle tra­vaille trop. Elle tend à tra­vailler mal. Elle perd en lucid­ité, en recul et en créa­tiv­ité. Elle ne se ressource plus ; pire, elle se coupe de l’intelligence col­lec­tive et de sa pro­pre intel­li­gence émotionnelle.

Le sur­me­nage inten­sif, le suren­gage­ment émo­tion­nel la con­duisent à la con­fu­sion et à l’isolement. Sou­vent, à ce stade le cynisme survient, l’agressivité, la ner­vosité la sub­mer­gent. L’irritabilité fait que la per­son­ne ne s’appartient plus com­pléte­ment. Elle tient vaille que vaille son « job » en courant sans cesse après le temps, en urgences récur­rentes ; elle vit son tra­vail comme le hur­dler saute les haies les unes après les autres. Cette oppres­sion du tra­vail à accom­plir dans un temps com­pressé se vit plus ou moins douloureuse­ment, avec l’apparition de divers symp­tômes qui virent au syn­drome : trou­bles du som­meil, man­i­fes­ta­tions cutanées, prise ou perte de poids, prob­lèmes diges­tifs, hypertension…

Le cercle vicieux de la perte d’estime

Sou­vent, en rai­son de ses erreurs, la vic­time se trou­ve en con­flit avec sa hiérar­chie ou avec les col­lègues : « qu’est-ce que c’est que ce tra­vail ? Tu nous avais habitués à mieux ! » La per­son­ne qui a le sen­ti­ment d’avoir tout don­né, d’avoir sac­ri­fié sa vie per­son­nelle, con­sid­ère par­fois qu’elle est vic­time d’une injus­tice voire d’un har­cèle­ment moral. Elle se sent incom­prise. Le man­age­ment dans ces cir­con­stances doit chercher à l’aider, à la soutenir.

La per­son­ne épuisée développe quelque­fois le syn­drome de l’imposteur : elle con­sid­ère qu’elle n’est décidé­ment plus capa­ble de rien et perd alors totale­ment con­fi­ance en elle. Cet état peut la con­duire à une crise iden­ti­taire et par­fois à un pas­sage à l’acte sui­cidaire. Ces pertes de sens et de recon­nais­sance sanc­tion­nent aus­si les prob­lèmes liés à la mau­vaise qual­ité des presta­tions. La per­son­ne presque tou­jours cherche à recon­quérir « ce graal de la recon­nais­sance » qu’elle avait obtenu en phas­es 1 et 2 et s’impose alors de tra­vailler encore plus ; et elle verse dans l’acharnement fréné­tique pour finir en phase 4 du proces­sus : l’effondrement.

La phase quatre

À ce stade, la per­son­ne a per­du toute capac­ité d’initiative qui lui serait favor­able. Elle perd son pou­voir d’agir et l’estime d’elle-même. L’espoir de par­venir à sur­mon­ter ses dif­fi­cultés pro­fes­sion­nelles s’évanouit. Elle con­naît un retrait émo­tion­nel qua­si total (apathie) et du cynisme par rap­port aux événe­ments de tra­vail mar­quants, un manque de flex­i­bil­ité à toute demande de change­ment et l’impossibilité d’exprimer son inca­pac­ité de pour­suiv­re son tra­vail. Sur le plan com­porte­men­tal, l’intéressé n’est plus capa­ble d’empathie, de com­pas­sion et de sou­tien envers autrui, qui est réduit lui-même à l’état d’objet.

Le cadre dimin­ué, bien qu’il ne s’en rende pas tou­jours compte, affirme une pesan­teur man­agéri­ale et tente vaine­ment d’animer ses équipes ; il verse com­muné­ment dans un autori­tarisme qui l’isole et qui provoque un désen­gage­ment chez ceux qui le subis­sent. Cette ten­sion interne peut don­ner lieu à l’émergence d’un cynisme et in fine à des com­porte­ments plus graves : dén­i­gre­ment sys­té­ma­tique des autres, voire de l’entreprise, vio­lences ver­bales et physiques, mal­trai­tance envers autrui (clients, patients, col­lègues, col­lab­o­ra­teurs, fonc­tions de soutien).

Cette inca­pac­ité s’associe à terme à un fort sen­ti­ment d’inutilité et d’incompétence générant un état d’anxiété extrême. Clas­sique­ment, l’épuisement pro­fes­sion­nel décrit par Christi­na Maslach com­porte ces trois dimen­sions : l’épuisement émo­tion­nel, la déperson­nalisation dans sa rela­tion à autrui et la perte de l’estime de soi. C’est aus­si à ce stade que l’on peut observ­er les patholo­gies asso­ciées les plus graves : AVC, men­ace d’infarctus du myocarde, hernie dis­cale, etc. En bref, l’effondrement peut pren­dre plusieurs formes en fonc­tion du stress chronique subi par l’organisme et de la résis­tance de cha­cun : dépres­sion, acci­dent car­dio­vas­cu­laire, mais aus­si pas­sage à l’acte sui­cidaire, car le burn out est un fac­teur pré­dic­tif du suicide.

Agir pour prévenir

Un tel fléau n’est pas une fatal­ité et une préven­tion active peut en lim­iter les effets. Cette préven­tion doit s’articuler au niveau de la per­son­ne, qui doit appren­dre « à met­tre à bonne dis­tance » le tra­vail. Ce qui n’est pas aisé car les vic­times, avant la sur­ve­nance d’un événe­ment ou d’un acci­dent, se réfugient sou­vent dans le déni et refusent de pren­dre en compte les pre­scrip­tions de leur entourage. Voilà pourquoi une prise de con­science au niveau de l’entreprise ou du ser­vice pub­lic con­cerné est indis­pens­able. Une régu­la­tion man­agéri­ale adap­tée et un plan de préven­tion sys­témique sont à même de tarir prompte­ment les sources de ces burn out. Cela con­stitue une oblig­a­tion légale de l’employeur, qui doit garan­tir la san­té et la sécu­rité de ceux qui œuvrent trop sou­vent en s’oubliant et en ne par­venant plus à main­tenir les boucles de régu­la­tion homéostatique.


Reprendre le travail après un burn out

Le retour au travail après un burn out

Après un SEP et un arrêt de tra­vail (en moyenne de neuf mois), la reprise d’activité doit être soigneuse­ment pré­parée. Le salarié peut souf­frir encore de séquelles.

La visite de préreprise

C’est pourquoi il est recom­mandé de réalis­er une vis­ite de préreprise avant la fin de l’arrêt du travail.

Cette vis­ite peut avoir lieu notam­ment à la demande du médecin du tra­vail, du médecin trai­tant, du salarié. Elle per­met d’anticiper le retour au tra­vail, de l’accompagner au mieux afin qu’il se fasse dans les meilleures con­di­tions. Ain­si, le médecin du tra­vail et le salarié peu­vent abor­der les ques­tions d’un amé­nage­ment et d’adaptations du poste de tra­vail, de reclasse­ment, de la pos­si­bil­ité de suiv­re des for­ma­tions profes­sionnelles afin de faciliter le reclasse­ment ou une réori­en­ta­tion professionnelle.

Ce pre­mier ren­dez-vous per­met d’engager si besoin est un dia­logue entre l’employeur et le médecin du tra­vail qui aura for­mulé des pré­con­i­sa­tions dans ce cadre.

La visite de reprise

Lorsque le salarié est en état de repren­dre le tra­vail, il doit pass­er une vis­ite de reprise à la demande de l’employeur. Cette vis­ite est oblig­a­toire et per­met au médecin du tra­vail de véri­fi­er l’aptitude du salarié à repren­dre son poste après un arrêt de tra­vail ou de véri­fi­er si le poste de reclasse­ment auquel il est affec­té est com­pat­i­ble avec son état de santé.

Si le salarié a été vu en vis­ite de préreprise, ce sera l’occasion par exem­ple d’examiner les propo­si­tions d’aménagement de poste, d’adaptation de poste ou de reclasse­ment faites par l’employeur à la suite des pré­con­i­sa­tions émis­es éventuelle­ment par le médecin du travail.

Si le salarié n’a pas été vu au préal­able, le médecin du tra­vail pour­ra pré­conis­er l’aménagement, l’adaptation de son poste ou le reclasse­ment. Il peut aus­si émet­tre un avis d’inaptitude. Le médecin du tra­vail obéit à une fonc­tion de « restau­ra­tion » de la san­té et donc de l’aptitude, mais en la matière la pru­dence s’impose. Par­fois elle con­duira à éviter la reprise du poste. En fonc­tion de cette restau­ra­tion, il peut y avoir une recon­nais­sance au titre des tra­vailleurs hand­i­capés à la mai­son départe­men­tale pour les per­son­nes handi­capées (MDPH). Par ce proces­sus la vic­time peut aus­si deman­der des amé­nage­ments de poste.

Accompagner la reprise 

Le retour au tra­vail doit se men­er le cas échéant en mode pro­gres­sif, tiers temps thérapeu­tique, mi-temps… avec le sou­tien des col­lègues et le suivi de la médecine du tra­vail. En général on doit ten­ter de trou­ver une autre affec­ta­tion que la précé­dente, pour éviter de raviv­er les blessures et ten­sions antérieures. Dans tous les cas la reprise doit s’effectuer sous une super­vi­sion bien­veil­lante et avec un ac­compagne­ment pré­cis, quo­ti­di­en et con­cret, afin de ne pas expos­er à nou­veau la san­té de la per­son­ne en la soumet­tant à des con­traintes démesurées. Cette approche bien­veil­lante et atten­tive favorise la reprise de confiance.

La difficulté du reclassement

En cas de reclasse­ment, une con­sul­ta­tion des délégués du per­son­nel au sein du CSE (Comité social et économique) doit être menée. Cette con­sul­ta­tion ne doit pas être con­duite à la hus­sarde. Une véri­ta­ble descrip­tion des postes est indis­pens­able. Si l’employeur ne respecte pas les modal­ités de reclasse­ment, ce reclasse­ment pour­rait être jugé par les tri­bunaux comme n’ayant pas été recherché.

Mais dans les faits après un burn out le salarié sou­vent rejette son entre­prise et par­fois toute sa com­mu­nauté de tra­vail. Cela à tel point qu’il paraît déli­cat au médecin du tra­vail lors de la vis­ite de reprise de le laiss­er regag­n­er son tra­vail. Le médecin du tra­vail peut d’ailleurs en évo­quant le dan­ger dès la pre­mière vis­ite déclar­er inapte à tous postes le salarié con­cerné. Ce qui sig­ni­fie que l’état de san­té du salarié est incom­pat­i­ble avec son poste de tra­vail et qu’aucune mesure d’aménagement ou d’adaptation de son poste de tra­vail n’est possible.

La san­té est le bien le plus pré­cieux que pos­sède un être humain. La san­té lui per­met d’apprécier le reste de ses richess­es… Aus­si par­fois vaut-il mieux bat­tre en retraite pour ne pas s’exposer à une récidive, car la rechute en burn out après une reprise man­quée se révèle encore plus coû­teuse sur le plan de la santé.


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